Épisode numérique
Hier, la « vedette » du Web québécois Michelle Blanc (www.michelleblanc.com), que je connais depuis 2007, a dit sur ses comptes Twitter et Google+ que quelqu’un se prétendait techno-anthropologue du Web et que c’était de la bullshit à son meilleur. Par la suite, elle répond à une question en disant que le CV devrait suivre pour se prétendre techno-anthropologue.
Sur Twitter :
Sur Google+ :
Mon nom n’était pas précisé, mais en effectuant la simple recherche des termes « techno-anthropologue du Web » sur Google Canada, c’est moi qui occupe les premières pages, autant de résultats venant de mon blogue, de mon profil LinkedIn et de mon compte Twitter.
Je considère que c’est une égratignure à mon identité numérique professionnelle. Depuis janvier 2010, j’utilise le terme d’anthropologue du Web dans mon positionnement comme consultant. Avec ce volet de mon identité, j’ai réussi a attiré l’attention de quelques recherchistes et médias. Entre autre, à l’émission l’Épicerie de Radio-Canada, en octobre 2010 sur les blogueurs et la nourriture. Comme experte en marketing, elle doit comprendre que ça fait partie de mon positionnement comme consultant.
Les dégâts sont déjà là, après moins de 24 heures, un billet de son blogue et son tweet apparait dans la première page de recherche sur Google. (techno-anthropologue du Web)
C’est aussi une démonstration que Michelle Blanc ne m’a pas demandé pourquoi je me déclarais techno-anthropologue du Web. Pourtant, elle peut voir mon parcours académique (sur mon blogue et sur mon profil LindkedIn) où il est indiqué que j’ai un baccalauréat en anthropologie sociale et culturelle de l’Université Laval, ou simplement me poser la question directement, soit via Twitter, par courriel ou par téléphone. Elle a préféré, indirectement, cracher en public sur mon parcours et mon identité de consultant et de penseur/chercheur.
Oui, je suis déçu ! d’elle, bien sûr, mais aussi :
- des gens qui répondent et font se multiplier ses affirmations sans se demander si elles sont fondées. Le vedettariat, amplifié par les médias sociaux, est un effet pervers de notre époque numérique.
- des gens qui n’osent pas la contrarier pour ne pas être victime de ses foudres sur le Web. Au Québec, la planète Web est considérée petite, mais je crois qu’il faut s’ouvrir et ne pas avoir peur d’avancer.
- des gens des médias en général, qui invitent Michelle Blanc « par défaut » comme spécialiste. Je reconnais sincèrement son expertise et son expérience en marketing Internet et dans l’univers du Web, mais il y beaucoup d’autres personnes capables de présenter des sujets et d’informer. Heureusement, il y a d'autres "experts" et vulgarisateurs qui sont invités dans les médias. Je crois que Michelle Blanc, malgré ses efforts positifs et sincères (conférence, livre, consultation) pour faire avancer le Web ici, est en partie responsable du frein de l’implantation et de l’appropriation du Web au Québec.
Désamorçage numérique
Ce billet pourrait amener plusieurs réactions, je vais répondre d’emblée à deux de celles-ci :
- Je fais ce billet pour me faire du capital médiatique sur son dos pour être invité dans les médias comme expert.
Il se peut effectivement qu’il y ait un moment d’attention plus grand sur moi après ce billet, mais je suis actif depuis 5 ans sur la planète Web de Montréal et du Québec, et ce n’est pas cet article qui va me faire naître numériquement. Je suis blogueur depuis 2005. J’ai construit ma crédibilité et ma réputation, pas à pas, avec ma personnalité, mes forces et faiblesses, et ma détermination au fil des ans. Je suis déjà approché par des médias grâce à mon parcours personnel et professionnel. Ce n’est pas mon style de vie que de faire dans la confrontation, je suis le plus souvent celui qui va laisser passer.
- Je me présente comme techno-anthropologue sans avoir le CV
C’est ce qui me déçoit le plus, c’est que Michelle Blanc critique ma crédibilité de me prétendre techno-anthropologue parce que j’ai un parcours professionnelle et académique atypique. De mémoire, elle raconte elle-même son parcours très atypique pour en arriver à être où elle en est aujourd’hui.
Donc, je fais ce billet pour répliquer à Michelle Blanc en présentant les faits et mon interprétation de ceux-ci.
Maintenant, voici pourquoi je me considère un techno-anthropologue du Web.
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Cette attaque est une marque d'estime involontaire Geoffroi,
Dans tous les domaines, il y a des gens renommés pour leurs oeuvres et d'autres pour leur étalage médiatique. Il arrive que les deuxièmes soient jaloux du succès des premiers parce qu'ils savent au fonds que la visibilité média est beaucoup facile à acquérir que le talent.
Il suffit de mettre Richard Desjardins à coté d'un gagnant de Star Académie, on sait lequel a le talent, lequel est le plus célèbre et lequel est jaloux de l'autre 🙂
wow, quelqu'un qui ose dire tout haut ce que plusieurs pensent tout haut : il n'y a pas que Michelle Blanc qui connait le web, comme par ailleurs semble n'y avoir qu'une seule personne qui connaisse les avions au Québec (M. Miville-Deschenes pour ne pas le nommer). Mais il ne faut pas leur en vouloir : c'est aux fainéants recherchistes pour les médias qu'il faudrait sonner les cloches!
Des fois les divas !!! Toutes pareilles 😉
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Cher Geoffroi,
Comme tu le notes, je n'ai pas mentionné ton nom par respect pour ta personne que j'estime et pour le travail intéressant que tu fais. J'ai d'ailleurs, un certain nombre de fois, fait la promotion de tes contenus, lorsque je les trouvais intéressant. Je souligne aussi, pour la galerie, que les titres de papesse, gourou, diva et autres épithètes qu'on aime bien me donner, ne sont pas de moi mais bien des autres qui m'en affuble. En outre, ce n'est pas parce qu'on a une certaine influence, qu'on doit se taire lorsqu'on a quelque chose à dire, de peur de froisser quelqu'un.
Cependant, il appert que ton titre de "techno-anthropologue du web", n'existe nulle part et que tu es le seul sur la planète à t'en prévaloir. De là vient l'apparence d'une attaque personnelle. Je note aussi, qu'après avoir fait état de ma stupéfaction à voir ce titre sur twitter, tu m'as interpelé en privée, que je t'ai répondu avec des questions et que tu n'as jamais répondu, sauf ici dans ce billet. Je souligne aussi le début de cette histoire. Une personne m'a téléphoné pour me demander si je voulais participer avec le "professeur d'université" et techno-anthropologue Geoffroi Garon. J'ai fait répéter pour être bien certaine d'avoir entendu. En plus de te prétendre "techno-anthropologue" (avec un billet (Lhassa de Sela) pour justificatif), tu es maintenant aussi prof d'université? Pas chargé de cours mais bien prof? J'ai aussi entendu parler d'un psychanalyste des marques qui lui avait quelques livres de publier pour au moins se donner une certaine légitimité. Son nom est Clothaire Rapaille. Je te croyais assez perspicace pour continuer la discussion avec moi en privée et tirer la chose au clair, réaliser que tu poussait un peu pas mal fort et maximiser tes forces réelles et tes atouts certains. Mais je vois que tu aime plutôt jouer les vierges offensées, continuer "à te prétendre" quelque chose que tu admet toi même ne pas être :
Je n’ai pas le diplôme officiel pour être reconnu comme anthropologue proprement dit, mais j’estime avoir une vision du monde très anthropologique et ça fait partie de mon positionnement comme consultant. :
Je ne suis certainement pas des plus tendre et facile, cependant je ne dupe pas les gens avec de faux-fuyants que je m’adonne à trouver sexy. Bonne continuation
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