En ce début d'année de la fin du monde (prévu pour le 21 décembre 2012 selon les Mayas, ou plutôt selon les ténors de l'industrie de la fin du monde + industrie des bunkers), je vous souhaite du changement et du succès. Cette année encore, ça va barder tout azimut, autant pour l'économie, les finances, l'environnement, la politique, et surtout le social.
Nous sommes dans un contexte assez chaordique que le changement est possible, de toute façon inévitable dirait certain. Clin d'oeil ici à Yves Lusignan et à son passage à l'émission de radio Les chemins de travers à Radio-Canada sur le thème "Prospective à l'ère numérique : mais où s'en va notre monde ?" animée de main de maître par l'anthropologue-communicateur Serge Bouchard. En simplifiant, ce n'est pas la fin du monde, mais la fin d'un monde, celui de la croissance. Nous allons obligatoirement vers celui du développement qui tient compte de notre planète et des citoyens qui y habitent. Pour y arriver, nous devons changer de paradigme, de cadre de référence. Mais un des archétypes de l'homme est celui de la peur du changement. Alors, il faudra cette année, et les prochaines aussi, mettre des efforts pour transformer les perceptions, modifier les modèles de développement et du vivre ensemble.
Ma pierre à la l'édifice sera celle de l'accompagnement des organisations et des gens qui y cohabitent dans leur appropriation du changement. À mon avis, l'innovation ouverte, qui est un mode d'innovation fondé sur le partage, la collaboration et l'intelligence collective, est la plus adaptée et logique pour répondre aux défis complexes de notre époque.
Bon changement !
Pssst, il y aura une année 2013 !
Je paraphrase la meilleure réplique d'un journaliste que je n'ai pas retrouvé le nom ni l'article malheureusement. "Les mayas auraient prédits la date exacte de la fin du monde, mais n'auraient pas prédits que les européens allaient traverser l'océan Atlantique pour les attaquer et faire disparaître leur civilisation". Faut choisir à qui se fier pour les prédictions.
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