Nicole Fodale, collaboratrice au journal Web LeRépublique, publie aujourd’hui Les médias sociaux et l’activisme désengagé, un article intéressant sur les transformations des comportements sociaux avec les nouveaux usages numériques .
« Le slacktivisme, un fléau pour les organisations caritatives
Avant de définir ce qu’est le slacktivisme, prenez le temps de répondre à cette petite question. Que faites-vous lorsque dans vos divers fils de nouvelles soit par exemple sur Twitter, Facebook ou Google+, vous voyez un message concernant un organisme caritatif? Passez-vous à l’action en faisant un don en argent?
En réalité, la plupart des internautes partagent le message ou cliquent la mention « Like » de la publication et ils se sentent fiers d’avoir posé ce grand geste! Voilà en bref ce qu’est le slacktivisme. Ce terme qui est en fait un mot-valise de « slacker » soit fainéant en anglais et « activisme » définit plusieurs internautes qui, à cause de certaines actions qui leur sont offertes via les réseaux sociaux, deviennent des activistes-paresseux. »
Vous pouvez voir le reste de l’infographie : The rise of the Slaktivist
Il est certainement vrai que les organisations caritatives d’ici et d’ailleurs utilisent de plus en plus le Web et les médias sociaux afin de rejoindre le plus grand nombre de personne. La finalité de recevoir un don d’une personne reste centrale, mais les usagers ne sont plus les mêmes.
Un exemple de UNICEF qui prend la situation au sérieux et a lancé cette campagne pour inciter les gens à agir, pas seulement de transmettre la nouvelle.
Traduction libre :
« Like Us »… et nous allons éduquer aucun enfant »
Nous d’avons rien contre les « J’aime », mais les livres coûtent de l’argent.
Cette campagne mène à survivalgifts.ca où il est possible de faire un don en contribuant à l’achat de kit de survie.
Je crois que l’UNICEF à pris le virage nécessaire afin d’augmenter la conscientisation des internautes à cette cause, mais il ont aussi mis en place des stratégies de marketing social efficaces. De voir l’impact d’un don de 20$ dans la réalité fait certainement agir.
Ainsi, j’ai fais un don (en mon nom et celui de Nicole Fodale) de 43$ pour que des enfants puissent apprendre et jouer. J’aime ça quand c’est du concret.
Et vous, voulez-vous faire une différence ?
*N.B. OUI, Nicole est mon épouse, mais elle écrit très bien à la base! 😉
Voici les autres billets qu’elle a écrit sur LeRepublique.com :
- Médias sociaux – Nos peurs collectives séquestrent nos jeunes en ligne – 8 janvier 2014
- « Amazon Prime Air », un système de livraison par drones – 4 décembre 2013
- Imprimante 3D – Ces enfants qui imprimeront leurs jouets –
19 novembre 2013
-
Facebook – Ces enfants qui ne rédigent pas leurs statuts – le 13 novembre 2013