J’ai été accepté au Doctorat en communication de l’UQAM !
Mais, pour des raisons familiales importantes, et très positives, j’ai dû reporter mon admission pour 2015. En effet, je vais être papa pour une 3e fois en novembre prochain. Et après 2 belles filles, se sera un … garçon !
Ainsi, cet automne, je suis actif au niveau universitaire :
Agent de recherche à l’UQAM
Je suis agent de recherche à l’UQAM au sein du LCA UQAM, un laboratoire de recherche sur le design communautique et l’intelligence collaborative dirigé par Pierre-Léonard Harvey. Je collabore a plusieurs projets de recherche au niveau de développement d’un programme de recherche en design communautique et de demandes de subvention (Fond canadien en innovation 2015, CRSH 2015) et à la mobilisation et le transfert des connaissances et des projets de recherche sur les compétences et les badges numériques. Aussi, je collabore au projet sur la démocratie participative avec le projet www.dialoguecitoyen.ca avec Mme Mireille Tremblay. D’ailleurs, il y aura lancement du livre Design communautique appliqué aux systèmes sociaux numériques de M. Harvey le 16 octobre 2014.
Ainsi, pour la prochaine année, je suis à la recherche de mandats/postes à titre de conseiller pédagogique, d’agent de recherche et de planification et d’analyste d’affaires. (mes compétences en marketing Internet sont toujours actives).
Au-delà de mes activités actuelles, voici le texte que j’ai déposé pour être accepté au programme de Doctorat en communication :
Mon projet de doctorat (version printemps 2014)
Contexte
Lors de ma thèse de maîtrise en communication organisationnelle à l’UQAM, que j’ai complétée en 2007, je m’étais intéressé à l’appropriation dynamique d’un système d’information communautique par les membres d’une communauté de pratique dans un centre hospitalier. Depuis, mon parcours professionnel m’a amené à travailler dans divers mandats et types d’organisation, à titre d’expert en marketing Internet, en management de l’innovation et en organisation apprenante. J’ai constaté que l’utilisation des technologies de l’information et de communication est dorénavant généralisée, mais avec des succès très variable au niveau des usages numériques de celles-ci. C’est pourquoi je désire faire une recherche doctorale sur ce vaste sujet.
Problématique et questions de recherche
Depuis l’arrivée d’Internet grand public, il y a bientôt 20 ans, nous assistons à la montée d’une société en réseau (Castell, 1998; Wellman et Haythornthweait , 2002; Tapscott et William, 2007; Surowiecki, 2008) qui modifie profondément la manière dont nous communiquons, travaillons, collaborons et apprenons.
Ainsi, depuis quelques années, il y a un nombre grandissant d’initiatives en innovation et créativité ici et ailleurs. Une multitude d’acteurs de divers secteurs se questionnent, se repositionnent, développent de nouveaux usages via des interfaces technologiques afin d’augmenter et d’améliorer, par exemple, la performance des organisations, la participation citoyenne, la valorisation de la recherche scientifique, etc. Pour y arriver, il existe une myriade de nouveaux concepts, de nouvelles pratiques qui émergent des prouesses technologiques actuelles et des usages numériques qui s’y définissent. Plusieurs acteurs utilisent ces amplificateurs en innovation et en créativité afin de mettre en place des plateformes collaboratives dans les organisations (entreprise 2.0 ou entreprise sociale), de créer des applications et des services de prise de décision, de modélisation et de visualisation qui utilisent les données ouvertes (Open Data) et les données massives (Big Data), afin d’implanter des espaces d’innovation ouverts et collaboratifs (laboratoire vivant, hub créatif) afin de transformer, en mode coproducteur, des pratiques et des stratégies commerciales, sociales, citoyennes.
Cette course à l’innovation, dans un contexte de compétitivité, de performance ou d’amélioration est très souvent supportée par des plateformes et des environnements technologiques d’information et de communication qui engendrent de nouveaux usages. Les organisations, tous types confondus, sont certainement confrontées à des disparités importantes au niveau des capacités techniques et communicationnelles des employés, des collaborateurs, des clients, des élèves, des patients, etc. L’appropriation de ces nouveaux usages est souvent difficile. En 2013, au Québec, le taux d’analphabètes fonctionnels atteint près de 50% des adultes âgés entre 18 et 65 ans, ce qui correspond à plus de 1 million de personnes[1]. Sachant que la participation dans le monde de l’Internet et des plateformes numériques de collaboration nécessite une utilisation marquée de la lecture et de l’écriture, il se peut fort bien que la littératie soit une des causes déterminantes de cette situation.
À cette ère où la culture numérique devient centrale, autant pour la productivité que pour l’innovation, de nouvelles exigences apparaissent au sein des organisations et dans la population en général. Les connaissances et les compétences actuelles sont en train de se métamorphoser, tout en se complexifiant, et parallèlement de nouvelles apparaissent. Ainsi, plusieurs littératies émergent sous le vocable de la littératie numérique.
À la lumière de notre problématique, notre question de recherche se divise en trois sous questions de recherche :
- Quelles sont les compétences nécessaires afin de participer activement à la société à l’ère des usages numériques?
- Comment pouvons-nous mesurer et évaluer le niveau de littératie de ces compétences selon une approche communicationnelle pragmatique ?
- De quelle façon devons-nous les développer et nous les approprier dans divers contextes socio-économiques ?
Afin de répondre à ces questions de recherche, voici le cadre théorique que j’aimerais utiliser.
Cadre théorique et objet de recherche
Le courant des humanités numériques ou sciences sociales numériques (digitals humanities en anglais) (Dacos, 2011) désigne une transdiscipline, porteuse des méthodes, des dispositifs et des perspectives heuristiques liés à l’appropriation d’une culture numérique dans le domaine des Sciences humaines et sociales. La volonté des acteurs de ce courant de recherche est un appel à l’intégration de la culture numérique dans la définition de la culture générale du XXIe siècle. Les usages numériques actuels viennent grandement bouleverser nos a priori scientifiques dans la quasi-totalité des sphères de théorisation des activités humaines. Je m’intéresse plus particulièrement aux impacts des usages des technologies numériques dans un contexte d’éducation et d’apprentissage. Afin d’aborder efficacement mon sujet de recherche, voici les éléments épistémologiques et théoriques que je considère les plus appropriés pour construire mon cadre de référence.
Socioconstructivisme et Interactionnisme méthodologique
Selon Harvey (1995), la démarche d’une science des communications postule un pluralisme causal du comportement des individus et des groupes dans l’appropriation des nouveaux médias. C’est via l’interactionnisme méthodologique, qui est un ensemble de modèles innovateurs de transaction-participation, que se forment des groupes d’acteurs autour de la création de sens individuel et commun. Plus précisément, l’interactionnisme méthodologique, permets ainsi d’observer et d’analyser l’appropriation sociale et les dynamiques émergentes soutenues par des nouvelles technologies et les pratiques communicationnelles qui leur sont associées.
Design communautique
La science du design communautique de Pierre-Léonard Harvey (2002, 2005, 2014), comme élément central du cadre de référence, intègre une profondeur intellectuelle puissante dont les fondements pragmatiques et systémiques s’appuient sur des penseurs, des théories et des visées méthodologiques orientés vers l’intelligence collective et collaborative, l’apprentissage distribué, l’innovation sociale, la recherche-action participative, la cognition distribuée.
Cette science appliquée me permettra de saisir d’un point de vue scientifique les phénomènes sociaux et communicationnels complexes soutenus par les technologies sociales de notre ère numérique. Grandement appuyée sur les bases de l’informatique sociale (Gurstein, 2007), elle permet de jumeler plus aisément les paradigmes scientifiques inductifs, déductifs et abductifs et de créer des ponts entre les sciences via le paradigme de la transdisciplinarité (Nicolescu, 1996). Elle s’appuie aussi sur un ensemble de théories sociales, cognitives et communicationnelles appliquées (Habermas, 1987; Craig, 2009; Harvey, 2014), qui jumelées aux théories du design, permettent de décrire les activités créatives et de mise en commun des représentations et de la modélisation des systèmes d’activités humaines complexes. En parallèle, cette science intègre aussi des outils conceptuels et des méthodologies qui permettent à la fois d’observer, d’analyser, de construire, de designer, de développer et d’évaluer les différents modes d’apprentissages actuels et émergents.
Connectivisme
Par ailleurs, je m’intéresse à un autre courant théorique pouvant inspirer la communication pédagogique. Selon Vergnaud (2000), les approches actuelles inspirées des travaux de Lev Vygotski valorisent le fait que la communication et l’interaction sont au cœur des nouvelles formes d’apprentissages à l’intérieur d’un contexte et d’un projet socioculturel commun. En fait, l’apprentissage social, socioconstruit par les interactions, est au centre du connectivisme, une théorie de l’apprentissage adaptée à l’ère numérique développée par George Siemens et Stephen Downes. Selon Siemens (2005), le connectivisme se compose de la somme des principes émanant de la théorie du chaos, des réseaux, de l’autoorganisation et de la complexité. Ainsi, elle « dépasse les limites des théories du behaviorisme, du cognitivisme et du constructivisme afin d’expliquer les effets que la technologie a sur la façon dont nous vivons, communiquons et apprenons ». Le connectivisme considère que l’apprentissage est un processus qui se produit dans des environnements flous composés d’éléments de base changeants, et qui n’est pas entièrement sous le contrôle de l’individu. Ainsi, l’apprentissage peut se faire en dehors même de l’individu (dans une organisation, un réseau d’acteurs ou via des données par exemple) et se concentre sur la connexion d’ensembles d’informations spécialisées. Les liens qui permettent d’apprendre davantage sont plus importants que l’état actuel de notre connaissance.
Ainsi, les jeunes sciences appliquées du design communautique et du connectivisme me permettront d’aborder avec force et conviction l’objet central de mon projet de recherche doctoral.
Objet de recherche
L’objet de mes recherches sera les compétences multiples (ou transversales) dans un contexte de la littératie numérique.
Le concept de « littératie numérique » d’un point de vue médiatique, Digital literacy en anglais (Jenkins, 2009) est l’habilité de naviguer, d’évaluer et de créer de l’information et d’aménager la communication de façon efficace et critique en utilisant des technologies numériques. Selon Martin (2008), le concept de littératie numérique intègre et englobe une multitude de compétences dites transversales ou multiples associés aux domaines de la technologique, des médias, de l’information, de la communication et de l’interaction sociale. Afin d’intégrer les nouvelles compétences de codesign et de cocréation dans le corpus des compétences du 21e siècle, Harvey (2014) amène le concept de « métalittératie », un ensemble de « compétences de compétences » qui permet de développer des capacités de haut niveau afin de participer activement à la résolution de problématiques complexes et de situations imprévisibles. C’est aussi un ensemble de compétences transversales qui permet la poursuite de l’acquisition de compétences nouvelles.
Ainsi, la littératie numérique et la métalittératie regroupent l’ensemble des habiletés personnelles, technologiques, sociales, communicationnelles et intellectuelles qui nous sont nécessaires pour évoluer dans un monde numérique en mutation avec les espaces d’innovation et de créativité.
AJOUT septembre 2014 :
Les badges numériques (digital badges) sont apparues comme central dans la manière de représenter et de valoriser les compétences transversales. C’est pourquoi, mon objet de recherche sera autour des badges numériques.
Voici des articles que j’ai publiés sur ce sujet :
- Badge numérique et valorisation des compétences
- Utilisation des TI en éducation, standards et badges numériques ouverts
- Open Badges 101 : Comment encourager la mobilisation (webinaire)
- Open Digital Badges for New Opportunities
- Lab VTÉ : Badges numériques ouverts en éducation au Québec
- Badges numériques et ville apprenante : programme Cities of Learning
- Badge Alliance : La force du mouvement des badges numériques ouverts
Méthodologie anticipée
La stratégie de recherche que j’entends proposer est la recherche-action intervention qui s’inscrit dans le paradigme de l’induction (par l’action et l’observation dans le milieu). Ce type de recherche à comme objectif d’influencer directement le monde de la pratique. Ainsi, le chercheur est une partie prenante de son terrain et s’intègre au processus de collaboration autour d’une situation ou d’un problème concret. Il se doit de constamment faire un aller-retour entre l’action et la réflexion afin d’adapter son projet d’étude et de générer de la connaissance significative. Selon Harvey (2014b), la recherche-action intervention est un système d’activité humaine qui vise à faire émerger un changement (dans sa pratique, dans son milieu, dans sa vie) par le biais de stratégie de recherche émergente, collaborative et évolutive favorisant la prise de conscience, l’ouverture aux autres et à son environnement. Cette stratégie de recherche, à la fois structurée et flexible, permet d’intégrer de nouvelles méthodologies et attitudes exploratoires orientées vers l’innovation ouverte.
Ainsi, dans le cadre de cette stratégie, j’utiliserai certains dispositifs d’innovation ouverte ayant des méthodologies d’intervention et d’animation de type recherche-action tels les forums ouverts, les Jam créatifs participatifs ou les laboratoires vivants (living lab en anglais). La vaste majorité de ces méthodologies intègrent d’ailleurs la méthode de l’ethnographie, et de l’observation participante qui lui est propre, afin de permettre au chercheur d’interagir et de capter plus efficacement les phénomènes et les interactions sociales dans le milieu.
Terrain anticipé
Afin de répondre adéquatement à mes questions de recherche, mon terrain d’expérimentation principal se fera dans un milieu de pratique, soit dans une grande organisation, un réseau d’organisation ou une communauté d’envergure au Québec. Il y a plusieurs secteurs où les opportunités de faire mon terrain sont intéressantes.
Par exemple, dans le secteur de l’éducation, il y aurait le développement professionnel et des compétences numériques des enseignants au niveau du réseau des Universités du Québec, au niveau du réseau des Cégeps, dans le réseau des établissements d’enseignement privés du Québec, ou dans une Commission scolaire d’envergure. Autre exemple, dans le secteur de la santé, il y aurait des possibilités avec divers praticiens et intervenants en santé mentale (maladie de l’Alzheimer, le cancer, etc.). Aussi, dans le secteur agricole, il pourrait y avoir des opportunités avec l’Union des producteurs agricoles (UPA), avec l’une des fédérations agricoles du Québec (lait, porc, acéricole, etc.) ou des organismes d’importance comme la Coop fédérée.
Il sera aussi envisagé de m’intégrer dans une structure de laboratoire vivant (living lab) déjà en place afin de coconstruire et de covalider une partie de mes résultats de recherche sur la littératie et les usages numériques à travers d’autres groupes et types d’acteurs. Actuellement, il y a trois laboratoires vivants au Québec dans lequel je pourrais m’intégrer, soit le Urban Hub de la Société des arts technologiques (SAT), le Mandalab de l’organisme Communautique, et le Laboratoire du passage au numérique du CEFRIO.
(à suivre)
[1] Mathieu, Annie. Québec s’attaque au drame de l’analphabétisme, Journal Le Soleil, 18 novembre 2013
Références
- Castells, Manuel (1998). La société en réseaux. L’ère de l’information. Tome 1, Paris, Fayard, 613 p.
- Craig, Robert T. (2009). La communication en tant que champ d’études, Revue internationale de communication sociale et publique.
- Dacos, Marin (2011). Manifeste des Digital humanities, http://tcp.hypotheses.org/318 (consulté en février 2014)
- Gurstein, M. (2007). What is Community Informatics (and Why Does It Matter)?. Polimetrica.
- Habermas, Jürgen (2001). Théorie de l’agir communicationnel, tome 1 : Rationalité de l’action et rationalisation de la société, Fayard.
- Harvey, Pierre-Léonard (1995). Cyberespace et communautique : Appropriation, réseaux et groupes virtuels, Presses de l’Université Laval, 239 p.
- Harvey, Pierre-Léonard et Gilles Lemire (2001). La nouvelle éducation : NTIC, Transdisciplinarité et communautique, St-Nicolas (Qué.) : Presses de l’Université Laval ; Paris : L’Harmattan, 258 p.
- Harvey, Pierre-Léonard (2005). La communautique. Un paradigme transdisciplinaire pour l’étude des arts, des sciences et des métiers de la communication médiatisée par ordinateur, In Saint-Charles, J. et Mongeau, P. (Eds.) Communication : horizons de pratiques et de recherches. Québec: Presse de l’Université du Québec.
- Harvey, Pierre-Léonard (2014). Design communautique appliqué aux systèmes sociaux numériques: fondements communicationnels, théories et méthodologies, Presses de l’Université du Québec.
- Harvey, Pierre-Léonard (2014b). Méthodologie générale de la recherche-action/intervention: synthèse du processus, notes de cours COM7111, Laboratoire de communautique appliquée, UQAM.
- Jenkins, Henry (2009). Confronting the Challenges of Participatory Culture: Media Education for the 21st Century. Cambridge, MA: The MIT Press.
- Joke Voogt & Natalie Pareja Roblin (2012). A comparative analysis of international frameworks for 21st century competences: Implications for national curriculum policies. Journal of Curriculum Studies, volume 44, numéro 3, pp. 299-321.
- Martin, A. (2008). Digital Literacy and the “Digital Society” dans Digital Literacies: Concepts, Policies and Practices Lankshear C.,
- Knobel, M. (Eds.) New York : Peter Lang Publishing, Inc.
- Nicolescu, Basarab (1996). La transdisciplinarité. Manifeste. Éditions du Rocher, Monaco.
- Siemens, George (2005). Connectivism: A Learning Theory for the Digital Age, International Journal of Instructional Technology and Distance Learning, http://www.itdl.org/Journal/Jan_05/article01.htm (consulté en février 2014)
- Surowiecki, James (2008). La Sagesse des foules, Éditions Jean-Claude Lattès.
- Tapscott, Don et Anthony D. Williams (2007). Wikinomics : Wikipédia, Linux, YouTube… Comment l’intelligence collaborative bouleverse l’économie, Pearsons Education France.
- Vernaud, G. (2000). Lev Vygotski, pédagogue et penseur de notre temps, Paris, Hachette.
- Wellman, Barry et Caroline Haythornthweait (2002). The Internet in Everyday Life, eds. Oxford: Blackwell.
Sujet de recherche très intéressant. Je vais prendre le temps de lire les références que tu proposes.
Pour le moment, deux questions me viennent à l’esprit:
Crois-tu que la renaissance de ce mode de reconnaissance menacera les systèmes actuels (cégep, universités, écoles privées, …)?
Crois-tu que la valeur d’une badge sera liée à la simple crédibilité de l’organisation émettrice ou aux résultats documentés des compétences maîtrisées par la suite?
Salut Luc,
Merci de ton intérêt et de ton commentaire.
1. Je ne crois pas que le système des badges numériques soit une menace pour les systèmes pédagogiques en place, mais plutôt une occasion de se repositionner dans les parcours d’apprentissage tout au long de la vie. Ils doivent voir ça comme un complément et surtout une opportunité pour collaborer à la reconnaissance des acquis et des compétences dans les corpus actuels, mais aussi en dehors avec des espaces plus informels d’apprentissage, dans l’implication sociale ou comme les tiers lieux (MOOC, Living Lab, FabLab, etc.). Bref, ils devront participer à la mise en place des nouveaux écosystèmes de valorisation des compétences.
2. Justement, nous passons d’une ère de l’autorité à celle de la crédibilité. Les critères, la valeur et la reconnaissance seront plus transparents. La qualité des badges numériques sera bien entendu évaluée par rapport à ceux qui l’émettent, mais il y aura des défis de « classement », de « niveau », de reconnaissance par les employeurs et le marché du travail. Une des forces des badges numériques c’est qu’ils peuvent avoir une durée limitée de validation. Il est ainsi nécessaire de repasser des évaluations pour l’obtenir de nouveau.
On s’en parle plus lors de notre prochaine rencontre.