McKinsey publie aujourd'hui un rapport sur l'impact d'Internet sur l'économie et l'emploi en France. Le site officiel de présentation des résultats, http://internet-impact.fr/.
Ce rapport démontre que l’impact d’Internet dans l’économie française est élevé : plus que le secteur de l’énergie ou encore celui du transport, Internet contribue à hauteur de 60 milliard d’euros au PIB français. Au delà de cette contribution directe, Internet est responsable d’un quart de la croissance française entre 2004 et 2009. McKinsey estime qu’en 2015 la part du secteur Internet dans le PIB français pourrait s’élever à 5,5%, contre 3,2% aujourd’hui. Internet est donc un véritable vecteur de création de valeur, essentiel pour dynamiser la croissance française.
Pour télécharger le rapport : L'impact d'Internet sur l'économie française
Outre les données intéressantes du rapport, je m'intéresse à deux indices développées par la firme McKinsey, soit l'indice de connectivité "e3" et l'indice d'intensité Web.
L'indice e3 de McKinsey
L'indice e3 permet de mesurer la "connectivité Internet" d'un pays et son positionnement par rapport aux autres pays de l'OCDE.
Il repose sur 3 piliers :
- e-ngagement : mesure l'usage d'Internet à la fois par les particuliers, les entreprises ou l'administration publique.
- e-nvironnement : mesure la qualité de l'infrastructure, son débit et la pénétration Web dans les foyers.
- e-dépenses : mesure les dépenses réalisées sur Internet (publicité, e-commerce).
Les "intensités Web des différents iliers sont calculées à partir de 17 indicateurs (Network Readiness Index du WEF Global Information Technology Report). Voici un tableau qui présente la composition de l'"indice e3"
Et voici le résultat présenté dans l'étude pour les pays de l'OCDE :
On voit que le Canada est parmi les meilleurs, mais nous payons toujours trop cher pour nos services Internet !
L'indice d'intensité Web de McKinsey
Cet indice prend en compte 2 dimensions, soit le nombre d'outils ou technologies Internet adoptés par une entreprise (messagerie électronique, site Web, Intranet, Extranet, technologie du Web 2.0, etc.) et le taux de pénétration de chacun de ces outils (nombre d'employés, de clients ou de fournisseurs ayant accès à ces technologies).
On constate que près de 50% des entreprises ont une intensité Web faible (moins de 20%), ce qui confirme en partie le retard des PME en France. Même constat au Québec : voir le cahier du savoir-faire Web intitulé Sites Web efficaces en affaires.
Dans le rapport, il y a 3 recommandations importantes et qui s'appliquent très bien au Québec à mon avis.
- Renforcer l'infrastructure et développer l'usage d'Internet
- Créer un environnement favorable au développement du secteur producteur des TIC
- Renforcer l'adoption des technologies au sein des PME pour réduire la fracture numérique régionale
Au Québec, nous avons aussi un défi important pour que les PME soient en mode Internet et plus globalement en mode numérique. De là encore la nécessité de se doter d'un plan d'action numérique pour le Québec.
Via Owni.fr : Internet a créé 25% des emplois en France depuis 1995
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