Vers un pays métissé serré

Je suis un habitant du Québec depuis toujours, un brin métissé comme nous tous sur cette planète. J’ai marié une montréalaise allophone d’origine italienne qui communique en français mieux que bien des gens. J’ai deux petites filles qui possèdent en elles un patrimoine génétique de plusieurs pays d’ici et d’ailleurs (au moins trois continents). Elles parlent déjà deux langues (français et italien). Même une troisième avec le langage du numérique. Au final, elles sont québécoises comme tous ceux qui habitent le territoire et qui aspirent de participer au collectif.

Un pays « métissé serré » est la vision du Québec dans lequel je veux vivre et partager avec mes enfants. Cette expression venant d’un discours de Pauline Marois me réconcilie grandement avec le potentiel du Parti québécois de renouveler le projet de souveraineté du Québec.

Chers Québécois, que vous soyez nés à La Sarre ou à Dakar, vous faites partie de mon nous. Vous êtes chez vous ici. On va vous donner les moyens de faire votre place. Et puis, un jour, nous ferons tous partie du peuple fondateur du Québec souverain. Ensemble, on va se faire un pays métissé serré !  _Pauline Marois

Je veux un gouvernement de centre gauche, celui du Parti québécois, comme représentant des citoyens pour les prochaines années.

Je veux un gouvernement de centre gauche … qui saura rallier les forces progressistes du Québec, de réellement se laisser influencer et de reconnaître les idées novatrices des autres partis comme celles de Québec solidaire, d’Option nationale, et du Parti vert. Je souhaite que le mode de scrutin deviennent proportionnel afin que chaque vote compte. C’est aux convaincus de la souveraineté d’expliquer les avantages sociaux, culturels et économiques d’un tel cheminement.

Je veux un gouvernement de centre gauche… qui osera nous plonger dans l’économie du 21e siècle, celle des énergies renouvelables, du développement du savoir et des usages numérique, de la co-création des solutions de transformation sociale, de la biodiversité entrepreneuriale. Un état orienté vers l’innovation ouverte, les logiciels libres, la qualité de vie au lieu du niveau de vie. Tellement d’initiatives émergent, se concrétisent partout dans le monde. Embarquons dans la parade.

Je veux un gouvernement de centre gauche… qui sera au commande du navire lors que le Québec sera confronté tôt ou tard à des choix difficiles face à un autre épisode de récession mondiale. Lors de la prochaine tempête, parce qu’il y en aura une, je veux que les décideurs se soucient réellement de la population et de l’ensemble de la collectivité. Depuis 2008, la droite de plusieurs pays d’Europe et aux États-Unis ont choisi l’austérité comme solutions, ce fut un échec. Un nouveau système économique mondial est en train d’apparaître et nous devons suivre la vague. Le gouvernement du Québec ne doit pas être vu comme une entreprise, mais comme une organisation de développement économique, sociale et culturelle orientée vers le bien commun.

Cette élection est importante. Il ne faut pas tomber dans les dédales de la privatisation de nos services publics au nom d’une époque qui prend fin. Pensons différemment en impliquant tous et chacun dans l’innovation de notre société nouvelle.

Le 4 septembre 2012, je vote pour le Parti Québécois afin que collectivement nous puissions aller vers notre autonomie complète, la souveraineté, et être au jour 1 d’une nouvelle nation inclusive.

 

(Source de l’image : http://www.flickr.com/photos/husseinabdallah/2076445779/)

Conférence Plates-formes d’innovation ouverte et retour sur le WAQ 2012

J’ai grandement apprécié l’organisation du WAQ 2012. Belle équipe de bénévole, plusieurs bonne conférences et surtout beaucoup de monde, de nouveau monde.

Voici ma conférence en format Prezi (très agréable à utiliser, quoi que nécessite un peu de pratique)

La liste des sites Web mentionnés :

Plates-formes de résolution de problèmes

Plates-formes de créativité
Plates-formes de financement
Plates-formes d »innovation sociale
J’avais identifié 3 conférences auxquelles je voulais assistées :
Je n’ai pas eu l’occasion de voir sa présentation. Mais à travers la lecture des tweets du hashtag #waq2012 dans l’autobus direction Montréal, j’ai constaté que j’étais entièrement sur la même longueure d’onde que lui, soit que l’ethnographie, la synthèse et le prototypage sont trois éléments essentiels de l’entrepreneuriat social. (social entrepreneur). Je crois que cette présentation Design for impact résume en bonne partie sa présentation au WAQ 2012.
Un conférence concrète, d’un gars accessible venant d’une entreprise inspirante (Google). Très intéressant d’avoir un regard extérieur sur le Québec. Je crois qu’il y a un momentum autant commercial, social et politique pour que nous avancions, enfin, dans la même direction.

Mario est un bon conférencier et cela depuis longtemps. Cette fois-ci, il en a livré une toujours aussi intéressante, mais en y ajoutant un angle politique et surtout plus partisan (militant actif à la CAQ). Mais, le gouvernement ouvert, c’est un défi qui doit faire agir tout les partis politiques. Voici sa présentation qui pose les bonnes questions.

OpenDate / OpenGouv : Le mode résistance n’a plus sa place !

 

 

2012, une année de changement

En ce début d'année de la fin du monde (prévu pour le 21 décembre 2012 selon les Mayas, ou plutôt selon les ténors de l'industrie de la fin du monde + industrie des bunkers), je vous souhaite du changement et du succès. Cette année encore, ça va barder tout azimut, autant pour l'économie, les finances, l'environnement, la politique, et surtout le social.

Nous sommes dans un contexte assez chaordique que le changement est possible, de toute façon inévitable dirait certain. Clin d'oeil ici à Yves Lusignan et à son passage à l'émission de radio Les chemins de travers à Radio-Canada sur le thème "Prospective à l'ère numérique : mais où s'en va notre monde ?" animée de main de maître par l'anthropologue-communicateur Serge Bouchard. En simplifiant, ce n'est pas la fin du monde, mais la fin d'un monde, celui de la croissance. Nous allons obligatoirement vers celui du développement qui tient compte de notre planète et des citoyens qui y habitent. Pour y arriver, nous devons changer de paradigme, de cadre de référence. Mais un des archétypes de l'homme est celui de la peur du changement. Alors, il faudra cette année, et les prochaines aussi, mettre des efforts pour transformer les perceptions, modifier les modèles de développement et du vivre ensemble.

Ma pierre à la l'édifice sera celle de l'accompagnement des organisations et des gens qui y cohabitent dans leur appropriation du changement. À mon avis, l'innovation ouverte, qui est un mode d'innovation fondé sur le partage, la collaboration et l'intelligence collective, est la plus adaptée et logique pour répondre aux défis complexes de notre époque.

Bon changement !

Pssst, il y aura une année 2013 !

Je paraphrase la meilleure réplique d'un journaliste que je n'ai pas retrouvé le nom ni l'article malheureusement. "Les mayas auraient prédits la date exacte de la fin du monde, mais n'auraient pas prédits que les européens allaient traverser l'océan Atlantique pour les attaquer et faire disparaître leur civilisation". Faut choisir à qui se fier pour les prédictions.

Rétablir les faits pour une dernière fois

Puisque Michelle Blanc a réagit à mon billet Je suis déçu de ceux qui attaquent sans considération et qu’elle tire des conclusions qui sont parfois malhonnêtes, voici mon seul billet où je vais argumenter avec elle.

Voici le texte de réponse venant de sont billet  : Enflure et désenflure des médias sociaux

Cher Geoffroi,

— Bonjour Michelle,

Comme tu le notes, je n’ai pas mentionné ton nom par respect pour ta personne que j’estime et pour le travail intéressant que tu fais. J’ai d’ailleurs, un certain nombre de fois, fait la promotion de tes contenus, lorsque je les trouvais intéressant. Je souligne aussi, pour la galerie, que les titres de papesse, gourou, diva et autres épithètes qu’on aime bien me donner, ne sont pas de moi mais bien des autres qui m’en affuble. En outre, ce n’est pas parce qu’on a une certaine influence, qu’on doit se taire lorsqu’on a quelque chose à dire, de peur de froisser quelqu’un.

— J’ai utilisé le mot « vedette » et non les autres que tu présentes.

Cependant, il appert que ton titre de “techno-anthropologue du web”, n’existe nulle part et que tu es le seul sur la planète à t’en prévaloir. De là vient l’apparence d’une attaque personnelle. 

— C’est un mot que j’ai francisé, il est certain qu’il n’y en a pas beaucoup qui l’ont utilisé. C’est aussi une stratégie de « personal branding » ou d’identité numérique. Je t’invite à lire les autres titres/disciplines qui existent en anglais dans mon billet : Est-ce que la techno-anthropologie est une science ?

Je note aussi, qu’après avoir fait état de ma stupéfaction à voir ce titre sur twitter, tu m’as interpelé en privée, que je t’ai répondu avec des questions et que tu n’as jamais répondu, sauf ici dans ce billet.

— Concernant nos discussions en privée sur Twitter, il y a eu 3 tweets seulement! Le contenu de ceux-ci montre que je n’avais aucun intérêt à poursuivre une discussion en privé avec toi.

— Ta seule question est de me demander de te dire à quelle époque j’ai fais mes études en anthropologie. Le tout est écrit sur mon LinkedIn et sur mon blogue. Tu pouvais trouver l’information par toi-même. D’ailleurs, à ce moment là, j’étais en rédaction de mon premier billet suite à une réflexion de ma part sur comme réagir dans la situation.

Je souligne aussi le début de cette histoire. Une personne m’a téléphoné pour me demander si je voulais participer avec le “professeur d’université” et techno-anthropologue Geoffroi Garon. J’ai fait répéter pour être bien certaine d’avoir entendu. En plus de te prétendre “techno-anthropologue” (avec un billet (Lhassa de Sela) pour justificatif), tu es maintenant aussi prof d’université? Pas chargé de cours mais bien prof? 

— Je n’ai jamais prétendu, nulle part, que j’étais chargé de cours, et encore moins professeur. Je sais que la recherchiste à eu mon nom par un professeur d’université comme quoi je pouvais être un bon invité pour son émission.  Et c’est là pourquoi je suis déçu Michelle, tu me connais depuis plusieurs années et dans le doute, tu n’avais qu’à me contacter pour éclaircir la situation.

J’ai aussi entendu parler d’un psychanalyste des marques qui lui avait quelques livres de publier pour au moins se donner une certaine légitimité. Son nom est Clothaire Rapaille. Je te croyais assez perspicace pour continuer la discussion avec moi en privée et tirer la chose au clair, réaliser que tu poussait un peu pas mal fort et maximiser tes forces réelles et tes atouts certains. Mais je vois que tu aime plutôt jouer les vierges offensées, continuer “à te prétendre” quelque chose que tu admet toi même ne pas être :

Je n’ai pas le diplôme officiel pour être reconnu comme anthropologue proprement dit, mais j’estime avoir une vision du monde très anthropologique et ça fait partie de mon positionnement comme consultant.

— Concernant cette admission (!), je le disais dans le sens que ça prend une maîtrise pour pouvoir enseigner et être reconnu officiellement par une université comme un anthropologue. Mais, dès le début de mon premier billet,  j’ai bien spécifié que c’était un choix stratégique de positionnement mais que c’est aussi une posture intellectuelle bien ancrée en moi. Voir mon billet Je suis un techno-anthropologue.  D’ailleurs, à ce sujet, l’Association des anthropologues du Québec semble accepter des membres qui ont un baccalauréat, une maîtrise ou un doctorat en anthropologie, même d’autres profils…  (voir la banque de CV

Je ne suis certainement pas des plus tendre et facile, cependant je ne dupe pas les gens avec de faux-fuyants que je m’adonne à trouver sexy. Bonne continuation

— Je crois que de te définir comme n’étant pas tendre et facile ne te donne le droit de me traiter de « menteur pathologique »…

P.-S. ce commentaire sera sur le blogue de Geoffroi Garon une fois que son site fonctionnera et ou qu’il en fera l’approbation.

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En terminant, je viens de passer plus de 36h à répondre à cet épisode numérique d’attaque à ma crédibilité sans fondement. J’ai bien d’autres choses à faire. Je ne suis pas une personne qui cherche la confrontation perpétuellement. Alors, je poursuis ma route.

Bonne route à toi.

Début et fin d’une attaque sur ma crédibilité comme techno-anthropologue

Fin de l'épisode numérique

Ce court billet en est un pour garder en mémoire le contexte de publication de trois articles.

Séquence :

  1. Un tweet de Michelle Blanc qui ridiculise quelqu'un qui se donne le titre "techno-anthropologue du Web".
    Ma réponse : Je suis déçu de ceux qui attaquent sans considération

  2. Une allusion que mon CV ne me permet pas de me définir ainsi.
    Ma réponse : Je suis un techno-anthropologue !

  3. Une attaque direct de Michelle Blanc disant que je suis un menteur pathologique et que c'est une pseudo-science
    Ma réponse : Est-ce que la techno-anthropologie est une science ?

Mais pourquoi ?

À la question que plusieurs se posent : Pourquoi a t'elle attaquée ma crédibilité à ce moment-ci ?

Tout d'abord, je n'ai pourtant aucun litige avant Michelle Blanc. 

Alors, l'élément déclencheur, selon mon interprétation, est dû au faite qu'elle est été invité à participer à une émission de télévision à laquelle j'étais déjà un participant. Il semblerait qu'elle n'est pas aimé mon titre de techno-anthropologue.

Et s'en suit l'épisode numérique.

Remerciements

Je tiens à remercier l'ensemble des personnes qui m'ont appuyé en ligne et hors-ligne. Ça fait du bien de savoir d'où vient le respect et le désir de faire avancer les choses.

Merci!

 

MAJ 31/08/2011

Suite à une réponse de Michelle Blanc concernant mon premier article, j'ai du rédiger un dernier billet que voici : Rétablir les faits pour une dernière fois.

Bonne route.