Atelier : Entrepreneuriat: Comment rattraper le retard entrepreneurial au Québec? au colloque Bâtissons l’avenir 2010

La 5e édition du colloque Bâtissons l'avenir est lancé. Il est organisé par Force Jeunesse et le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec.

Mon deuxième atelier est celui sur l'entrepreneurship avec Jessica Grenier, chargée de projets et conférencière en entrepreneuriat et développement durable de la Fondation de l'entrepreneurship, Irois Léger, président de Montréal.TV, Judith Servay, fondatrice du restaurant Robin des Bois et Justin Bessette, co-propriétaire des fermes laitières Bessette et fils, animé par Diane Bérard, journaliste Journal Les Affaires.

Introduction :

Selon un sondage mené par la Fondation de l'entrepreneurship, les Québécois accusent un retard entrepreneurial par rapport au reste du Canada. Au-delà des théories sur les faiblesses au niveau de l'entrepreneuriat en série, de la commercialisation et des dictons qui parlent de « petit pain », le Québec tarde à devenir une force entrepreneuriale. Les nouvelles technologies et la philosophie du Web 2.0 semblent constituer une piste de solution pour attirer les jeunes vers l'entrepreunariat.

Mais qu'en est-il vraiment? En fait, la culture entrepreneuriale est-elle en contradiction avec la culture québécoise et ses référents sociaux? L'émergence du Web 2.0, participatif et itératif, offre-t-il des outils qui permettront de mobiliser la relève professionnelle pour que les jeunes s'affirment, passent à l'action et s'assument en tant qu'entrepreneurs, intrapreneurs ou preneurs?

Les discussions :

Jessica Grenier de la Fondation de l'entrepreneurship nous présente quelques statistiques de l'étude Entrepreneuriat jeunesse : le Québec doit mettre les bouchées doubles (à venir, leur site Web est down) mais c'est 15$ !!! Leur blogue en parle.

  • 11 % des québécois (18-34 ans) ont l'intention de se lancer en affaire d'ici 5 ans, de ceux-ci, seulement 29% vont le faire !
  • Les secteurs les plus populaire, à 19 %, est le secteur du commerce au détail, alors que c'est un secteur à peu de valeur ajoutée. Au niveau du secteur des TI, seulement 3%, alors que c'est 10% au Canada.
  • Facteurs négatifs : la capacité financière, la formation non-efficace, utilisation faible de l'aide disponible (au Québec, 16% seulement utilisent les services gouvernementaux pour le financement, alors que dans le Canada, c'est pour la recherche et l'innovation.
  • Liste de solutions : Cadre législatif, système d'éducation, dynamiser les centres de recherche, compétences et mentorat, recycler l'expérience, réseauter les entrepreneur. (lien à suivre)
  • Nous avons un besoin d'un entrepreneuriat non pas comme mode de vie, mais comme création de richesse.

Irois Léger de Montréal.tv présente son expérience.

  • Il nous présente quelques vidéos sur son site Web né en 2004. Aujourd'hui, il y a 2000 vidéos, 50,000 visiteurs mois. Aucun budget pour la publicité. Nouveau site et modèle d'affaire qui vient vers le Web et le mobile. Il y a une lumière au bout du tunnel… Avant j'étais un journaliste sportif à LCN, avec une réputation, un bon salaire, mais je me suis lancé à 100%. Premier objectif, c'est de faire du Youtube local.
  • Nous vivons dans une période médiatique très intéressante. Les grands joueurs sont déstabilisés. J'ai tout quitté le monde du sport pour la passion, pour être en réaction aux nouvelles.
  • Je suis un gars d'idée et de terrain. Il faut s'entourer de bonnes personnes pour réussir.
  • J'ai reçu beaucoup d'offres d'achats, de partenariat, mais j'ai une idée de grandeur. Le site de Tourisme Montréal à 10 millions de visiteurs uniques. C'est une direction que je veux emprunter.

Justin Bessette de fermes laitières Bessette et fils.

  • 4 générations à la fermes laitières Bessette et fils
  • à 21 ans j'étais tanné de me faire dire que je l'avais facile… j'ai alors décidé de prendre mon 15,000$ pour me lancer dans l'immobilier. Mon père était pas d'accord. Dans une entreprise familiale, la famille bougonne toute la journée… J'ai eu la piqure de l'immobilier. Acheter un immeuble à tous les 4-6 mois. Tout ça en même temps que je travaille à la ferme le jour. À 20 portes (j'ai été à 71), trop de job, j'ai engagé un gars. Je suis depuis 3 mois sur le Web. "Un hôtel, c'est comme des vaches, tu te lèves pis tu travailles".
  • Je me suis lancé en politique municipale à St-Jean sur Richelieu. Quelle aventure.Je gagne mes élections (52-53%). À Québec, je loue mes appartements à 5000$ par mois. Une bonne occasion.
  • J'ai été président de plusieurs groupes et associations agricoles.
  • Pas content de la chambre de commerce de St-Jean Richelieu, j'ai créé la jeune chambre de commerce !
  • Je cours mon 5 km chaque matin.

Judith Servay, fondatrice du restaurant Robin des Bois

  • Travailler dans plusieurs domaines, en aviation, fait le tour du monde
  • J'ai travailler sur l'émission Surprise Sur prise.
  • Démarrer une boite de production vidéo pendant 12 ans. Beaucoup de questionnement existentielle et j'étais bénévoles dans plusieurs organismes de soutien.
  • Idée de base du resto, faire du bénévolat sans être confronté à la misère.
  • 22 employés, une banque de 3000 bénévoles de tout horizon.
  • 4 ans que cet ouvert, de 40 places à 120 places aujourd'hui, 22 bénévoles actifs en moyenne par jour.
  • J'ai eu beaucoup d'offre pour en ouvrir d'autres,mais plus difficile, ont est dans les produits dérivés.

Pauline Marois, chef du Parti Québécois, au colloque Bâtissons l’avenir 2010

La 5e édition du colloque Bâtissons l'avenir est lancé. Il est organisé par Force Jeunesse et le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec.

Pauline Marois, chef du Parti Québécois est la deuxième conférence de la journée.

Ses réflexions :

  • Parlons de souvraineté, avec le coeur et avec la raison !
  • La souvraineté est encore plus nécessaire aujourd'hui, dans un contexte de mondialisation… Les nations devraient pouvoir parler de leur propre voix. Au niveau de l'environnement par exemple, nous n'avons pas la même vision que le reste du Canada. Autant la question de l'eau. Aussi au niveau de la culture. Le respect de la diversité culturelle par l'UNESCO. Il faut avoir droit de parole dans les événements internationaux. 
  • Lecture d'un extrait du dernier livre de Jacques Parizeau : " … La souveraineté des États est nécessaire alors que les décisions se prendront de plus en plus à des tables internationales." (mon adaptation).
  • Définir une nation se fait par son histoire, sa langue, sa culture.
  • Vancouver est un épiphénomène, d'une certaine indifférence de la présence du Québec et du français dans le Canada.
  • Elle reparle de la constitution de 1982 que le Québec n'as pas signé. Entre autre pour ne pas souscrire au multiculturalisme, où toute les cultures sont au même niveau. Alors que le Québec est un des peuples fondateur du Canada.
  • Le rapport Bouchard-Taylor. Je ne l'accepte pas parce qu'il refuse d'admettre qu'il y ai une majorité. Le concept d'interculturalisme est aussi une culture parmi les autres, alors pas encore de reconnaissance de la majorité.
  • Les propos de Lucien Bouchard : L'économie avant la souveraineté.
  • Elle dit que nous avons été capable de faire les deux en même temps.
  • Nous l'avons fait progressé l'idée de souveraineté en étant capable de gérer le Québec.
  • Elle nous résume les réalisations du PQ lorsqu'il était au pouvoir  (Loi 101, Équité salariale, CPE, etc…)
  • Son message est que la souveraineté est valable autant au niveau émotif et au niveau rationnel.
  • Elle critique M. Charest qui depuis 7 ans est au pouvoir et c'est lui qui n'a pas réagit au niveau de finance publique, santé et éducation.
  • On a plus de chance d'être souverainiste que le Canada se réforme !
  • Elle revient sur le fameux Lac Meech. Appuie du PQ et échec de l'accord parce que refus des autres provinces.
  • Parle du scandale des commandites pour bloquer le Québec.
  • M. Harper à déclarer que nous sommes une nation, mais sans vraiment le rendre formel.
  • Solution : Elle dit qu'elle a besoin de gens pour supporté et prendre la relève. Nous sommes 50 députés à l'assemblé nationale, 21 y sont pour la première fois. C'est une équipe qui n'a pas connu le pouvoir… ce groupe plus jeune de député a une énergie. Les jeunes militants sont aussi engagés. Objectif avant un référendum sur la souveraineté, faire en sorte que le Québec réoccupe ses champs de compétences, réécrire la loi 101, charte québécois, réclamer de nouveaux pouvoirs.
  • Nous préparons un programme de gouvernement souverainiste axé sur le développement durable. Vers l'indépendance énergétique !

Beaucoup d'applaudissements …

Questions de la salle :

  • Q. Europe et union commerciale versus la souveraineté du Québec
    R. L'Union européen est une union des nations, qui ont des droits. Nous avons déjà des ententes et nous en ferons d'autres comme nations.
  • Q. Quel voix pour les autochtones dans un Québec souverain?
    R. Le PQ a signé la paix des Braves, les reconnaitre comme peuple, avec des capacités de développement, mais le territoire n'est pas divisible, tout en ayant leur pleine autorité chez eux.
  • Q. Croyez-vous que le Québec souverain pourra négocier avec les Américains concernant l'eau?
    R. Le Canada a négocié pour le grand ensemble concernant le bois d'oeuvre, au détriment du Québec. Pour l'eau, elle croit qu'il est possible de conservé l'ALENA.
  • Q. La présence des personnes handicapés, dans les institutions et les médias ?
    R. Notre gouvernement PQ a beaucoup fait dans le passé. Il faut les intégrés et ajouté plus de politique pour le faire.
  • Q. Pourquoi la souveraineté est réaliste à court et à moyen terme ?
    R. Nous ne sommes pas un parti ringard, avec beaucoup de jeunes députés. Souverain, nous serions un pays prospère. Nous avons aussi des ressources naturelles et des ressources énergétiques très importantes. Nous avons la matière grise avec entre autre 17 universités. Nous avons des capitaux financiers à nous. Nous avons tout ce qu'il nous faut pour continuer à être riche et de continuer à l'être avec 100% des décisions. Si le peuple veut pas, c'est un peuple qui renonce, c'est un peuple qui s'appauvrit. Il ne faut pas faire comme la Louisiane et renoncer à notre culture, à notre peuple. Nous avons un plan d'action qui va faire la démonstration que Ottawa ne va pas changer et ne va pas respecter le Québec. Elle veut travailler sur la démonstration du projet de pays.
  • Q. La dette est-elle une priorité ?
    R. Lorsqu'au pouvoir, nous avions résorbé la dette. Le gouvernement actuel n'as pas réussi à bien contrôler. Il y a la dette d'épicerie et la dette d'investissement. L'équilibre est important. Pour la dette d'investissement, il ne faut pas que la proportion de cette dette de grandisse pas. Les moyens, c'est élaborer une stratégie un peu moins dure que celle qu'elle avait mis en place à l'époque (santé).

Atelier : La culture, mal-aimée des priorités? au colloque Bâtissons l’avenir 2010

La 5e édition du colloque Bâtissons l'avenir est lancé. Il est organisé par Force Jeunesse et le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec.

Mon premier atelier est celui sur la culture avec Patricia Boushel, productrice – projet spéciaux, segments et contenu pour le festival POP Montréal, Natalie Chapdelaine, chargée de projets Art-Affaires au Conseil des arts de Montréal, et Mario Cloutier, journaliste culturel de La Presse. Animer par Frédéric Michel, directeur principal aux services-conseils chez KPMG.

Introduction :

Sur toutes les tribunes, il est crié fièrement que la culture est un vecteur important du développement des sociétés et ses retombées sont nombreuses: développement humain et social, emploi, création de la richesse, rayonnement international, fierté, etc. On fait appel à la culture pour se définir en tant que collectivité et en tant qu'individu et pour apporter des solutions novatrices à une foule de problèmes sociaux (décrochage, insertion sociale, divertissement des personnes âgées ou d'enfants malades, etc.).

La culture est branchée, «underground», de masse, populaire, élitiste, avant-gardiste ou révolutionnaire. La culture est partout: dans les institutions culturelles, dans la rue, dans le métro, dans les bureaux, dans les loisirs, dans les conversations, dans les programmes politiques.

Partout, tout le temps, en toutes circonstances: il y a toujours un argument pour défendre la culture. Pourtant, lorsque l'on demande aux Québécois d'identifier leurs palmarès des priorités d'investissement des fonds publics, la culture ne se retrouve jamais dans les trois premières places. Avons-nous la conviction que la culture sera toujours présente et trouvera toujours des moyens de se développer, avec ou sans moyens? Quelle place donne-t-on à la recherche et au développement des arts? Est-ce la culture est reléguée au rang des activités? Et si c'était une question de valeurs et de message véhiculé par nos instances publiques? La culture est la mal-aimée de nos priorités. Et si on était à un pas de réconcilier les citoyens avec la culture, leur culture, sous toutes ses formes…

Les discussions :

Présentation des intervenants :

  • Patricia Boushel : Elle produit le festival Pop Montréal, événement rassembleur et unique, représente les artistes indépendant et de la scène locale de Montréal, c'est une réponse à l'explosion culturelle, grâce à l'Internet, besoins de rayonner, de s'exprimer, de montrer les innovations. Nous faisons de la médiation culturelle (DIY, do it yourself). Pour sensibiliser le manque de communication culturelle. Le partage de la musique sur Internet, changement dans la façon de diffuser l'art en général… C'est ce qui nous animent, se situer comme promoteur d'artiste locaux et comme plate-forme de discussion et d'éducation.
     
  • Mario Cloutier : La Presse est devenu dans sa facture, plus culturel et visuel. La culture est mal comprise, se qui occasionnent des problèmes de support et de financement. Il faut l'encadrer, mais aller au delà, en les suivants, en s'inspirant d'eux. Donner des murs aux artistes! Les technologies sont là, les usages changent… L'ère 2.0…
     
  • Nathalie Chapdelaine : Le Conseil des Arts de Montréal est là pour supporter les organismes culturels. Il est le plus vieux conseil des arts au Canada. Par exemple, nous avons des statistiques des troupes de théâtre qui sont financés, mais pas celles qui sont autonomes. Il y a pourtant effervecance. Nous avons besoins de les répertoriés. En 2009, nous avons supporté 311 organismes dans 8 disciplines artistiques (cirque, numérique, visuelle, cinéma, danse, théâtre)

Partie 1 : La créativité

  • Frédéric : Où en est la créativité au Québec ?
  • Mario : Quelle est le potentiel créatif des Québécois. Le livre de Simon Brault Le facteur C est intéressant. Mais l'offre culturelle est grande et varié,mais il y a du travail à faire au niveau des publiques.
  • Nathalie : Nous sommes dans un économie du savoir et de l'innovation. Pour nous positionner, il faut de la créativité. Les solutions viennent d'un autre modèle que celui qui a créé les problèmes (Einstein). Nous avons des forces avec les pôles économiques ici. La créativité devrait devenir une valeur nationale.
  • Mario : L'horizontalité dans la culture et dans le secteur des arts à Montréal. Elle n'est plus porté que par les artistes, mais par un mélange, un magma de diversité pour créer. Il y a plus de créateur à Montréal qu'à Québec. Montréal est la métropole culturelle par sa diversité et sa population. Montréal, par rapport à Toronto, a une âme !
  • Nathalie : L'âme existe ailleurs qu'à Montréal, comme Trois-Rivières avec leur patrimoine, les gens le sentent ailleurs dans le monde qu'au Québec ont vie l'art.
  • Nathalie : Il y a des milieux artistiques très structurer (théâtre), mais certains autres secteurs c'est moins connu, nous sommes les mieux placé dans le monde de l'art médiatique (électronique, projection, interactivité). Et au niveau de la danse contemporaine est le secret le mieux gardé, nous sommes très reconnue à l'internationale,mais pas beaucoup ici.
  • Patricia : Nous avons tous nos opinions par rapport à la culture, la chanson est parmi nous depuis longtemps, mais les nouveaux arts sont plus difficile à faire connaître.
  • Frédéric : Comment qualifier la culture ?
  • Patricia : Les jeunes ont beaucoup accès à la culture d'ailleurs avec Internet. C'est difficile de catégoriser et de voir ce qui émergent. Risque de trop se faire valoriser par le branding d'une ville ou d'une région. C'est de la culture moderne maintenant.
  • Nathalie : Reconnaitre notre créativité. Ça dépasse le secteur des arts, pensons au monde de la pub (Sidlee à l’internationale). Les médias doivent nous rapporter la nouvelle, d’ici mais surtout d’ailleurs. Ne pas rester dans les mêmes secteurs artistiques.
  • Frédéric : Comment sensibiliser à la culture ?
  • Patricia : "Médiation culturelle pour éduquer la population" est un buzzword dans les demandent de subventions, comme pour remplacer ou combler le rôle des écoles à se niveau. C'est la population qui prend le fardeau parce qu'il n'y a plus de communication.
  • Nathalie : La culture est perçue comme un bloc, au même niveau que la santé, l'éducation. La culture est vue comme un divertissement. C'est difficile à défendre parce que perçu comme un besoin moins prioritaires. Enjeux : Intéger l'activité et la présence de la culture à l'ensemble de nos problématiques sociales.
  • Mario : L'ONF, a lancé des applications iPhone pour diffuser les films.
  • Frédéric : Problématique de la diffusion des oeuvres artistiques ?
  • Patricia : Dans le domaine de la musique, l'industrie est paralysé, comment s'adapter à l'accès libre et piraté. Comparaison entre l'accumulation de la graisse de baleine et l'arrivée du pétrole… Un autre temps arrive. L'industrie passe à l'événementiel, moins de mal de tête, et où ont fait de l'argent. Ils sont très embêtés!
  • Nathalie : la musique est plus contenu sur des supports, mais les arts vivants (théâtre, danse). Se sont des expériences sensorielles. Les festivals sont beaucoup dans le mode "gratuit". Il y a un risque de cette approche du tout gratuit alors qu'il y a des besoins de financement : 1) des abonnements payants, 2) un support le l'état,  et 3) des commandites. Il y a plus de 40 festivals par année à Montréal.
  • Frédéric : Le financement de la culture ?
  • Patricia : 5 organisateurs, pour 430 artistes en 5 jours, 1,300,000 $, surtout en billet ! Achalandage de 43,000 spectateurs. Nous avons 23 sources de financement publiques, beaucoup de paperasse. Avec les coupures fédérales, nous devons faire des approches créatives.
  • Mario : De tout les temps, les arts ont été supporter par les rois, les grouvernements. Il faut encadrer le financement. Avec le Web 2.0, il est possible de vendre via Internet. L'importance du privée, mais avec la crise économique, c'est plus difficile. L'acte créatif est un travail et il mérite d'être rémunéré.

Réflexions du public :

  • M. Dhavernas : Le problème est dans la production, la diffusion et l'exportation, non pas la créativité. La loi de la propriété intellectuel qui est désuète (le iPod n'est pas reconnu comme un baladeur (taxe sur les cassettes!). Il faut plus se pencher sur les moyens de production et l'économie de la culture.
  • Programme Arrimage entre la Jeune chambre de commerce de Montréal et le Conseil des Arts de Montréal. Organisme Artscène Montréal. Des projets de sites Web pour répertorier les événements culturelles. ARTV avec sa plate-forme Le Fil… à suivre.

Régis Labeaume, maire de Québec, au colloque Bâtissons l’avenir 2010

La 5e édition du colloque Bâtissons l'avenir est lancé. Il est organisé par Force Jeunesse et le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec.

Le maire de Québec, Régis Labeaume est le premier conférencier de la journée.

Ses réflexions :

  • "Me sortir de Québec la fin de semaine…"
  • J'aime être maire de Québec, il est possible d'exécuter une vision à cette échelle
  • La vision est importante en politique, ça permet de prendre plus facilement des décisions
  • Les politiciens aujourd'hui ont peu de respect pour l'intelligence des citoyens
  • Clotaire Rapaille pour l'image de la ville, privatiser la collecte des ordures, des risques oui mais avec une vision
  • Il faut intégrer une vision, mais pour l'exécuter, il faut la présenter et l'expliquer à la population et à l'administration publique de Québec (4500 personnes)
  • Annonce administrative vs décision politique, je suis le boss et je suis imputable
  • La psychologie collective, il y a pas si longtemps la population de Québec était cynique parce que les élus l'étaient
  • Raison d'être maire de Québec, générer du bonheur à la population
  • Le plus bas taux de chômage au Canada, beaucoup de centre de recherche
  • Le premier employeur à Québec, n'est plus la fonction publique, mais bien les entreprises en innovations technologiques (TIC) et en 3e le secteur des assurances
  • L'intégration des communautés culturelles est le prochain défi de Québec
  • Le camp de base de Robert Lepage est encore à Québec, et c'est le modèle que veulent suivre cette approche
  • Le 400e, c'est la culture, le risque est les années suivantes, nous avons signé le Cirque du Soleil, Robert Lepage pour 5 ans pour garder de la culture active à Québec
  • Problème : Québec, nous somme la 2e ville la plus âgée au Canada, d'ailleurs le Québec en 2e après le Japon dans le monde
  • Les plus vieux sont demandant pour des services puisqu'ils sont plus scolarisés (il veulent des livres, des DVD, toute!)
  • Solution : Bâtir la ville avec les nouvelles valeurs (comment élever une famille dans un ble environnement, se réalisé professionnellement et financièrement)
  • Persona (cible d'immigration à Québec) : Le couple de la Polytechnique (couple de 27-ans ans, doctorat, avec peut-être un enfant, bilingue)
  • L'Économie de la créativité, industrialiser le savoir, culture entrepreneuriale
  • Projets actuels : Saint-Roch techno-culture, embéllir la ville, rendre la ville de fonctionnelle à performante, administration matriarcale (plus de femme), changer les décideurs, audit totale de l'administration, rebâtir la ville (7 milliard sur 15 ans), nous faisons du pavage préventif contre les nids de poule, faire attention au trafic, repenser la mobilité (risque du barils de pétrole à 200$), décider à mettre fin à l'étalement urbain avec la région, repenser l'image de Québec, au delà du Chateau, le TGV et plus encore…

J'ai apprécié sa présentation et surtout sa vision, il incarne le changement, la rupture avec les anciens modèles et il a le sens du pitch très efficace, ça me donne presque le goût de retourner à Québec ! Ici à Montréal, nous sommes sans vision et c'est ce qui me désole le plus…  Bravo M. Labeaume!

Émission Tout le monde s’en fout : hybridation émo-numérique

C'est avec plaisir que je peux enfin regarder/écouter la premier émission de
Tout le monde s'en fout.

TLMSF – ÉPISODE 1 from iXmédia on Vimeo.

C'est animé par Matthieu Dugal, réalisé par Samiel Matteau et produit par Érik Tremblay (Productions du Nouveau Monde). Diffuser sur Chyz Fm et sur Canal VOX Québec en collaboration avec iXmédia, Stigmat Photo, The Imported Productions (et quelques autres). C'est capté entièrement avec des caméras photos capables de filmer en HD (HD Reflex).

Est-ce une étape au delà de la Web télé ?