Mes conférences et formations automne 2011

Voici la liste de quelques conférences et formations que je donnes à l'automne 2011 :

  • 14 octobre 2011 : Séminaire de formation : Présence Web efficace (Web 2.0 et médias sociaux) Une journée de formation public pour les entrepreneurs ou conseiller permettant de démystifier la culture Internet (Web 2.0 et médias sociaux), d'explorer les plates-formes les plus populaires (Facebook, Twitter, LinkedIn, Youtube, etc.) et de découvrir des stratégies marketing et de communication innovantes. Le prix inclus 2 heures de coaching pour chaque participant dans leur organisation. (15 places disponibles)

Aux plaisirs de vous y voir.

OPEN télé, un show Culture & société à travers le regard des médias sociaux

Je suis bien heureux de vous annoncer que je serai du plateau de la première émission de OPEN télé à Vox diffusé le 15 septembre 2011 à 20h30. Cette nouvelle émission mensuelle de 90 minutes sera animée par Philippe Fehmiu, déjà au commande de l'émission Le Lab depuis 5 ans. 

"Parmi les panélistes réguliers, du moins ceux qui seront de la première mouture, on retrouvera Bruno Guglielminetti, Michelle Blanc, Nicole Dumais, Geoffroi Garon, Fred Savard et Laurent Maisonnave.

Les animateurs d’autres émissions de VOX visiteront aussi Philippe Fehmiu pour se prononcer sur leur perception du virage numérique et expliquer comment ils utiliseront les médias sociaux dans leur propre rendez-vous télé. Ainsi, Gilles Proulx, Jean Barbe, Louise Deschâtelets et Sophie Durocher seront présents à cette première «assemblée de cuisine 2.0.»

Le thème de la première émission : Est-ce que la télé peut se passer des médias sociaux ?

Pour en savoir plus, visitez Une nouvelle émission à VOX, OPEN télé.

Suivez cette aventure via la page Facebook de OPEN télé. Vous y trouverai des nouvelles et les vidéos humoristiques de Fred Dubé et Karine […]. 

Bonne émission !

Rencontre Quantified Self Montréal septembre 2011

Hier soir, j'étais à la Maison Notman pour participer au 2e Quantified Self Montréal. Je trouve toujours agréable d'être dans une nouvelle activité et de ne connaître personne ! Ouvrir le réseau, les horizons, c'est un must. Alors, je suis là parce que depuis cet été, je m'intéresse au Self-Tracking et j'avais découvert le concept de Quantified Self. J'ai ainsi trouvé cette rencontre de geek d'une autre sous-culture à Montréal. C'est aussi ma participation au Web-in 2011 qui m'amène à réfléchir à cette nouvelle dynamique de l'univers numérique sur lequel nous circulons.

Le chapitre de Quantifed Self Montréal est né en juin dernier et déjà il commence à y avoir des membres (plus de 50) intéressés à participer aux soirées. Pour voir l'ensemble des autres villes dans le monde : http://www.quantifiedself.com/

Pour cette deuxième édition, il y a eu deux présentations :

1 – Goodhop : simplifying health Feedback Loops par Frédéric Chaney

Frédéric Chaney est un entrepreneur très actif. Son parcours dans l'univers du mHealth, connectant la santé et le self-tracking est important. Il est aussi une des mentors de l'équipe de FounderFuel.

  • Co-fondadeur de Theralive, en 2008 avec AT&T spécialisé en DMO (Disease Management Organization) . Utilisation des téléphones intélligents pour collecter, transmettre et analyser la biometrie et offrir des feedback personnel. Il y avait un bracelet de captation de données.
     
  • Co-fondateur de Healthrageous, en 2010, financé par le Northbridge Venture Partners. C'est une plateforme de capture de data qui permet de créer des profils et d'offrir des supports à l'entrainement personnalisés.

Constat, aujourd'hui, il y a beaucoup de services de "Feedback Loop for Health" pour le fitness (ex. RunKeeper) et la gestion des calories (ex. Loseit). Mais la personne doit faire des efforts pour capturer les datas. 

Voici quelques clés de succès des prochaines générations d'applications.

Vision : Drive user right away

1. Faire une application très simple

Les gens veulent changer, mais c'est difficile de changer des comportements. La première étape pour changer un comportement est d'aider à le comprendre !

2. Fournir des feedback instantanément

Éviter les délais, offrir des résultats très rapidement.

3. Laisser les choix de solutions à l'utilisateur

Offrir à l'utilisateur de décider comment il compte utiliser leur réseaux sociaux comme élément de motivation.

Projet GoodHop

Finalement, M. Chaney a présenté son dernier projet, soit l'application Good Hop.

Comme première expérimentation, ils ont utilisé le service Foursquare pour créer un "social game" de nos bonnes ou mauvaises actions de "santé" à travers les lieux que nous fréquentons. Le but est d'offrir une réponse automatique, une visualisation simple et le goût de choisir des lieux pour compenser ses "mauvaises" fréquentations. Ce n'est pas très précis bien entendu, mais c'est un révélateur de tendance disons. Après inscription au service, je suis dans le regret de m'auto-annoncé que je suis à -6. Oups. Je vais devoir faire des check-in plus santé, comme reconquérir mon titre de maire au Commensal !

 

Il serait intéressant d'avoir une liste des catégories de check-In qui sont santé ou non. Par exemple, aller dans un Shusi Bar, je perds des points ;-( Pourtant c'est du riz, des légumes et du poisson en général !

 

2 – Hexoskin : Truly wearable sensors for health tracking par Pierre-Alexandre Fournier

La deuxième présentation était réalisée par, Pierre-Alexandre Fournier, président de Carré Technologie (@carrehealth), une entreprise qui se spécialise en développement de produits de télémédecine et de télécardiologie qui surveillent et enregistrent votre état de santé 24 heures par jour, et fournit les logiciels d'analyse qui repèrent les données sensibles. 

Il nous à présenter le Strap Paradigm, qui consiste à dire que l'industrie continue à offrir toujours plus de gadgets de captation de données biométriques, mais que l'on doit encore les attacher sur nous avec des sangles, soit au bras, au thorax, à la cuisse, aux doigts, même à la tête. Il y a aussi le Borg Syndrome, où depuis les années 80-90, ont nous présente le futur avec des claviers sur le corps, des caméras devant un oeil, un casque et un atèle au bras pour devenir un cyborg.

Il fait en suite le constat que ce que les gens acceptes de transporter doit presque impérativement aller dans une poche de pantalon ou un sac à main. Ont parle des clés, du porte-feuille, d'une montre et des lunettes (plus pour le look) et bien sur le cellulaire et les lecteurs MP3 de ce monde. Au niveau de la santé, il y a le FitBit qui semblent être très populaire. C'est un petit gadget qui permet de capter le nombre de pas que l'on fait par jour et le pattern de nos cycles de sommeil. Mais, il y a des limites dans l'appropriation.

Hexoskin

Avec le constat que :

1. les gens vont porter ce qu'il porte déjà

2. les vêtements seront connecté à des capteurs

3. les téléphones intelligents seront les interfaces

Alors, nous avons eu droit au première image du produit qui développe, soit des vêtements qui intègre les capteurs directement. Le modèle présenté était un t-shirt moulant qui peut être mis sous une chemise, ou pour faire du sport. En faite, il sera possible de l'intégrer dans plusieurs types de vêtements.

Cette t-shirt intègre des capteurs pour 3 usages : l'activités sportive et le fitness, le rythme cardiaque (stress, fatigue, pression) et le sommeil (sleep monitoring).

Cette idée géniale demande de la recherche et développement très importante, autant pour les capteurs flexibles, que pour la résistance au lavage, les coûts à l'unité (sera assez accessible semble-t-il), etc.

Ils ont une approche de captation de données plus ouverte et collaborative par les utilisateurs.

Je ne peux pas diffuser d'images parce que le lancement du site Web du produit sera pour bientôt. À suivre. 🙂

 

Bref, j'ai bien aimé ma soirée au Quantified Self Montréal. On se croise au prochain !

Participation au Web-In 2011 : Self-Tracking et Quantified Self

J'ai le plaisir de faire partie de la première vague de conférencier invité au Web-In 2011 présenté par le Fonds des médias du Canada. Cette journée organisé par l'Alliance numérique dans le cadre du festival numérique de Montréal (MTL DGTL) veut stimuler les artisans de l’industrie à innover et à réinventer le Web de demain en amenant ces derniers à aller au-devant des constats, à sortir de leurs zones de confort et à remettre en questions leurs certitudes. 

Mon sujet sera le phénomène du Self-tracking et le concept du Quantified Self qui est la collecte, l'analyse et le partage de données personnelles.

Voici la liste des conférenciers invités en première vague:

  • Jonathan Bélisle (@Wuxia): Ux, Drugs & Rock N’ Roll: From Divergence to Exploration to Convergence
  • Olivier Bruel (@OlivierBruel): La viralité gratuite
  • Alexandre Enkerli (@enkerli): Le Web comme rituel
  • Geoffroi Garon (@geoffroigaron): Le phénomène du Selftracking et le concept de Quantified Self
  • Luc Gauvreau: Le Montréalscope: histoires données au futur
  • Alex Lauzon (@alexlauzon): L’obsolescence (non planifiée) des logiciels de courriels
  • Laurent Maisonnave (@zelaurent) : Comment le buzz des médias sociaux rendra enfin sexy votre TV connectée
  • Véronique Marino (@clic_clic): Création transmédia: la compréhension de l’autisme est-elle la clef de la réussite?
  • Sébastien Paquet (@sebpaquet): Le futur est collaboratif et ouvert
  • Patrick Tanguay (@inevernu): Post-numérique et l’Internet des machins

n.b. Pour soumettre notre candidature, il fallait faire une vidéo de 1 minute expliquant notre sujet d'intérêt. Voici cette courte vidéo!

On se croise là-bas alors !

Biens communs : La prospérité par le partage

C'est grâce à Monique Chartrand, directrice de l'organisme Communautique que j'ai eu vent de cette publication d'un très grande pertinence. Ce document intitulé Biens communs : La prospérité par le partage est un rapport produit en novembre 2010 par la fondation allemande Heinrich Böll qui travaille sur les politiques vertes.

C'est quoi un bien commun ?

Les choses qui sont utilisées en commun constituent la charpente interne d’une société florissante

" Au sein de la nature, les hommes et les femmes dépendent tous de l’eau, des forêts, de la terre, des pêcheries, de la biodiversité, du paysage, de l’air, de l’atmosphère, ainsi que de tous les processus vitaux qui y sont liés. Chaque individu est en droit d’avoir part aux ressources naturelles, indépendamment de la propriété privée de ces ressources.

Dans le domaine social, parmi les conditions pour que s’épanouissent les relations sociales figurent les places, parcs et jardins publics, les soirées, les dimanches et jours fériés, ainsi que les transports en commun, les réseaux numériques, les moments de sport et de loisir. Nous profitons tous des espaces et des occasions qui rendent possibles des rencontres libres et non programmées. Ces biens communs sociaux peuvent être directement pris en charge et cultivés, de manières très diverses, par les communautés concernées et à l’initiative des citoyens. Ils peuvent également relever pour partie du domaine public, où les services publics jouent un rôle important. Pour assurer à tous des services aussi complexes que l’assurance maladie, la cogestion par les partenaires sociaux ou la stabilité du système financier, des approches innovantes, allant au-delà du seul marché et du seul État, sont nécessaires.

Il va sans dire, en ce qui concerne la culture, que la langue, la mémoire, les usages et la connaissance sont indispensables à toute production matérielle ou immatérielle. Autant les biens communs de la nature sont nécessaires à notre survie, autant les biens communs culturels le sont à notre activité créative. Nous nous appuyons en dernière instance, aussi bien au niveau du sens qu’au niveau de l’habileté technique, sur les contributions des générations antérieures. De la même manière, les acquis  d’aujourd’hui doivent continuer à servir librement les générations futures.

Dans la sphère numérique, les productions et les échanges fonctionnent d’autant mieux que l’accès aux objets et aux données est moins entravé. Pour naviguer librement dans le monde virtuel, mais aussi pour permettre un développement culturel créatif, il est indispensable que les codes sources des logiciels, de même que toute la richesse des textes, sons, images et films disponibles en ligne, ne soient pas clôturés par des droits de propriété intellectuelle restrictifs."

Les biens communs :

  • font la qualité de vie
  • rendent possible la participation
  • offrent des plateformes pour la créativité et la coopération
  • permettent de faire ensemble plus et mieux
  • assurent la cohésion sociale

Biens communs numériques

Il est indispensable à cette économie du partage et de la participation que tout reste accessible à tous gratuitement. Cela garantit que le travail pourra se poursuivre, et que ce qui ressortira de ce travail sera de nouveaux biens communs.

L'Homo ludens rencontre l'Homo faber. La condition sociale d'interconnexion globale que nous appelons l'Internet rend possible la créativité pour chacun d'entre nous dans des voies nouvelles, et que nous n'apercevions même pas en rêve.

– Eben Moglen

Il y a beaucoup d'exemple de cas de biens communs, dont celui de la protection de Mickey Mouse (Walt Disney), en page 24. Édifiant!

Je crois que les turbulences systémiques mondiales au niveau de l'économie, de la finance, de la société vont amener les décideurs et les acteurs de la société, les citoyens en premier lieu, à agir dans le sens des biens communs. Je le souhaite.