Artur Serra, anthropologue en innovation citoyenne, à la SAT

La Société des arts technologiques (SAT) de Montréal présente une rencontre avec Artur Serra, un des personnages les plus dynamique dans l’univers des Livings Labs (laboratoires ouverts) en Europe. Il est le directeur adjoint de la Fondation I2CAT, organisme responsable de l’Internet de prochaine génération en Catalogne et directeur de la recherche de la communauté d’innovation du Citilab, le plus important membre du réseau européen des Open Living Labs.

 

Voici une présentation de M. Artur Serra :

« Artur Serra est directeur adjoint de la Fondation I2CAT qui gère les réseaux à très haute vitesse en Catalogne et est directeur de la recherche au Citilab de Cornellà situé en banlieue de Barcelone. Le projet I2CAT a débuté en 1999 et fut l’un des premiers programmes européens consacrés à l’avenir d’Internet. Il a reçu un Ph. D. en anthropologie de l’Université de Barcelone après avoir complété trois ans de travaux et d’études sur la culture du design à l’Université Carnegie Mellon. Il est aussi l’un des membres fondateurs du regroupement européen des (Open Living Labs). En 2006, il a démarré le projet Anella Cultural, un anneau culturel reliant par fibre optique cinq villes catalanes et plusieurs organisations culturelles importantes de Barcelone. Ce projet a été étendu à l’Amérique du Sud en novembre 2010. »

Présentation de l’événement :

L’innovation, ça s’apprend!
Open Living Labs et culture en réseau :
Rencontre avec Artur Serra, anthropologue culturel catalan

Source : Le Mur Mitoyen

Accès à Internet au Canada et économie numérique

Laurent Maisonnave, expert marketing Internet, médias sociaux et vidéo Internet, publie un billet d'une grande qualité qui présente l'état des lieux de l'accès à Internet au Canada et au Québec.

La meilleure business au monde est au Canada

Il confronte les arguments du CRTC qui désire passer une règlementation permettant de facturer encore plus la bande passante aux utilisateurs d'Internet.

Quelques extraits :

1. Téléchargement illégal

Les internautes “gros” consommateurs de bande passante feraient uniquement du téléchargement illégal. Dans la réalité, l’internaute moyen préfère utiliser les solutions légales qui sont bien plus pratiques et de meilleure qualité.

Ces dernières années, l’offre a explosé avec iTunes, Netflix, Tou.TV, les magasins en ligne la Xbox et de la PlayStation qui propose autant l’achat et la location de jeux vidéo que de films et d’émission. J’allais oublier les producteurs de WebTV qui n’ont de seul moyen de se faire connaître que de diffuseur leurs réalisations sur Internet.

5. Coût élevé de la bande passante

La nouvelle décision du CRTC devrait imposer un prix de revente au consommateur de 1 à 5 $ par Go de bande passante. Attention, ce n’est pas le prix que les petits fournisseurs payent aux gros fournisseurs – qui n’est que de 3 cents/Go. Si on parle de l’achat en gros de bande passante en Amérique du Nord, le prix descend à 1 cent/Go.

Donc, une compagnie achète un produit 1 cent, le vend 3 cents à une autre compagnie – pour une marge de 300 %, et impose ensuite que le produit soit vendu au consommateur avec une marge de 10 000 %.

Ce qui est incroyable, c’est que le petit fournisseur qui a acheté la bande passante n’a pas le droit de la rendre au prix qu’il le souhaite. C’est comparable au prix imposé du lait, sauf que la brique de lait n’est pas à 50 $.

10. Quel avenir pour l’Internet au Canada

Selon un rapport de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) d’août 2010, le Canada se retrouve à la 28e place sur 30 du classement des prix d’accès à Internet par pays. Le 30e n’étant pas le meilleur.

Aujourd’hui, la décision du CRTC est simple. Soit nous restons dans l’âge de pierre numérique, soit nous créons un environnement propice à la concurrence et à l’innovation. […]

Cette situation va à l'encontre d'une volonté de faire émerger une économie numérique au pays. Et dire que nous n'avons même pas de plan d'action numérique au Québec…

n.b. Bravo Laurent pour ton travail éditorialiste !
 

Résumé des conférences du colloque Leadership d’avenir 2011 du RJCCQ

Voici les billets que j'ai rédigé lors du colloque Leadership d’avenir 2011 du RJCCQ à titre de blogueur officiel :

  1. Un agenda 21 de la culture pour le Québec présenté par la ministre de la culture Christine St-Pierre

  2. Panel : Le dynamisme du monde des affaires au service de l’avenir du Québec (Oona Stock, Frédéric Verreault, Samuel Bergeron, Sylvie Bovet, Sigrid Ellefsen)
     
  3. Gilles Duceppe sur le thème de l’économie québécoise
     
  4. Gérard Deltell sur la relève dans le monde des affaires
     
  5. Panel : Le politicien idéal (Denis Coderre, François Rebello, Marie Grégoire)

Comme toujours, bloguer en direct est une activité qui demande un effort soutenu. J'ai bien aimé le colloque dans son ensemble et j'ai eu le temps de réseauter (un peu) avec des personnes que je n'avais pas vu depuis un certain temps et avec d'autres nouvelles personnes.

Nous sommes tous des cyborgs maintenant – Anthropologie cybernétique

Amber Case propose une courte conférence sur l'anthropologie cybernétique ou numérique (Cyborg Anthropology) au TED.com.

Nous avons un deuxième nous (second self) que nous devons le maintenir en plus de notre vie analogue.

Mme Case a aussi publié une thèse de doctorat en 2007 fort intéressante : Cell Phones and their Technosocial Sites of Engagement. Il y a aussi une entrevue sur le site Web Technoccult forte intéressante : Cyborg anthropologist Amber Case.

C'est une anthropologie sociotechnique qui émerge à mon avis. Le site http://cyborganthropology.com se donne le mandat de faire le pont entre l'anthropologie traditionnel et numérique.

Cette vision cadre en partie avec celle de la révolution noétique de Marc Halévy.

Définition de la Noétique : (du grec ‘noûs’ : connaissance, esprit, intelligence) se concentre sur l’étude et le développement de toutes les formes de connaissance et de création qui engendrent et nourrissent la noosphère, cette ‘couche’ de savoirs et d’informations qui couvre toute la Terre de ses réseaux.

Une citation intéressante : « Je m’intéresse à l’avenir parce que c’est là que je vais passer le reste de ma vie » (Charles F. Kettering).

Très certainement, au Québec, le plus initié à la cyber-anthropologie et à l'e-ethnographie est Alexandre Enkerli.

Elisabeth Laville : L’innovation, nouvelle frontière du développement durable au TEDx Paris

En janvier dernier avais lieu le TEDx Paris. Une des bonnes conférences fût celle de Élizabeth Laville sur le thème du développement durable en entreprise. Elle est la fondatrice de Utopies, une agence de stratégie en développement durable.

 

Voici sa bio :

Elisabeth Laville a fondé Utopies en 1993, structure reconnue comme "L’agence pionnière dans le conseil en développement durable" (Enjeux-Les Echos). Elle a su accompagner des entreprises diverses, depuis les pionniers (Ben&Jerry’s et The Body Shop) aux grands groupes comme Lafarge, L’Oréal, etc. (voir liste des clients). Elle a oeuvré pour le développement de partenariats avec le PNUE et le Global Compact. Pour favoriser le partage de bonnes pratiques elle a été à l’initiative de plusieurs groupes de travail comme "Entreprises & Construction durable" et "Publicité & Communication responsable". Son expérience lui vaut d’avoir des engagements dans plusieurs organisations comme Unis-Cité (association à l’origine du service civil en France), C2DS (Comité pour le développement durable en Santé) et Nature&Découvertes pour lesquelles elle est membre du conseil d’administration, ou encore Biomimicry Europa Association, dont elle est membre fondatrice. Elle intervient également dans le panel de parties prenantes de BT. Elle est l’auteure du best-seller ’L’Entreprise verte" (ed. Village Mondial) qui a reçu le prix Synapsis pour le meilleur livre d’entreprise en 2002. Elle est également très active en matière de sensibilisation du grand public via sa structure co-fondée avec Marie Balmain "Graines de changement". Les livres "Achetons responsable" (ed. Seuil), "Un régime pour la planète" (ed. Village Mondial) et le site www.mescoursespourlaplanete.com sont nés de cette structure.