Les réseaux sociaux représentent-ils une innovation de rupture ?

Un bon billet de Cecil Dijoux sur son blogue hypertextual : Les réseaux sociaux représentent-ils une innovation de rupture ?

Serge Soudoplatoff présente sa vision de l'histoire de l'innovation d'Internet et les ruptures majeurs qu'il amène.


Serge Soudoplatoff – Les vraies ruptures d'Internet
envoyé par les_ernest. – Regardez plus de vidéos de science.

Il parle aussi de l'économie tangible vs l'économie de l'intangible.

Aujourd'hui, c'est la valeur d'usage qui fait le prix et le co-design est roi.
 

« Les pays riches sont condamnés à vivre plus pauvrement » d’Éric Desrosiers

Image : NY Times

Dans le journal Le Devoir, Éric Desrosiers rédige cet article Les pays riches sont condamnés à vivre plus pauvrement où il met en perspective les résultats d'une étude de Pierre Fournier, analyste géopolitique à la Financière Banque Nationale.

Voici le lien de l'étude (version anglaise) : The impact of structural challenges to growth in advanced economies

La spectaculaire ascension de la concurrence des économies émergentes, l'endettement des ménages, des entreprises et des gouvernements, la stagnation du niveau de vie, le vieillissement de la population, le sous-investissement en éducation et en innovation, la montée du protectionnisme et du populisme, l'escalade des prix des matières premières et la perte d'influence des pays occidentaux sur la scène mondiale sont autant de facteurs qui empêcheront les pays riches de retrouver la belle vitalité qu'ils ont affichée depuis des décennies.

Tout le monde semble avoir oublié que la croissance soutenue des 60 dernières années tenait à un contexte tout aussi «exceptionnel que temporaire» né, entre autres, du fait que les États-Unis étaient sortis de la Deuxième Guerre mondiale comme seule et unique puissance mondiale et qu'ils avaient entraîner ensuite les autres pays occidentaux dans leur sillage, a déploré hier en entretien téléphonique au Devoir l'auteur de l'étude, Pierre Fournier, analyste géopolitique à la Financière Banque Nationale.

Gérard Fillion de Radio-Canada parle sur son blogue du risque d'une deuxième récession, le fameux "W" ou "Double Dip" cet automne : Nouvelle récession en vue?

Il reprend des propos de Pierre Fournier.

« La concurrence internationale grandissante, la désindustrialisation et la perte de contrôle en matière d'innovation ont miné la capacité des économies avancées à maintenir une croissance "normale" ou à revenir aux niveaux historiques de croissance économique », dit-il. Selon lui, les économies occidentales ne cesseront de perdre de leur influence au profit des économies émergentes.

Les économies émergentes annoncées sont les celle du BIC (voir l'article Brésil, Inde et Chine, nouveaux leaders de l’économie mondiale). Je l'avais utilisé pour mon billet sur la pollution électronique. (voir l'article iPad : La pollution électronique comme modèle d’affaire)

Aussi, Paul Jorion, anthropologue et économiste, parle de l'état des lieux en août et plus particulièrement la récession en W.


Paul Jorion – Le temps qu’il fait le 13 août 2010
envoyé par PaulJorion. – L'info internationale vidéo.

 

Finalement, un conférence et une animation qui parle de la crise du capitalisme de David Harvey

 

Il est temps de faire circuler l'information et d'agir concrètement.

Croissance de la population mondiale jusqu’à 9 milliards en 2050 selon Hans Rosling

Hans Rosling a présenté sa seconde conférence au TED.com sur la  croissance de la population mondiale.

Il présente de façon imager les conditions nécessaires pour avoir arrêter la croissance de la population mondiale.

En 1960, nous étions 3 milliards, en 2010, nous sommes 6 milliards. Comment stopper cette croissance démographique à 9 milliards ? Regarder la vidéo :

Son blogue : http://www.gapminder.org/
Son compte Twitter : http://twitter.com/hansrosling

Conférence : De média à machina – Prospérer à l’ère des plates-formes par Sylvain Carle

Sylvain Carle, expert Internet et co-fondateur de Praized.com, a présenté la conférence "De média à machina" lors de l'édition de mai 2010 du Webcom Montréal. C'est une très intéressante conférence qui met en perspective l'histoire du Web et surtout les principes de bases qui ont changer le monde des affaires.

Description de la conférence :

"De média à machina explore les changements survenus au cours des dix dernières années alors que le paradigme principal des médias est passé de « l’édition » (ou la télédiffusion) à un modèle de plateforme (pensez à Facebook et Twitter). L’Internet que nous connaissons actuellement pourrait être décrit en tant que « Web 2.0 » ou « Média Social », mais l’essentiel est que nous sommes maintenant dans une ère de « données » plutôt que de « médias ». Ou les médias seraient-ils devenus des données? À moins que l’inverse vaille aussi? Et qu’en est-il de la publicité? Passe-t-elle également de médias à données? Bien sûr que c’est le cas (pensez à AdSense). Cette séance vous aidera à penser aux médias en tant que données et à transformer vos données en médias. Nous pourrions même ajouter le facteur humain à l’équation…"

Sylvain Carle – De média à machina from webcom Montreal on Vimeo.

Voici les diapositives de sa présentation powerpoint :

Sondage : Comment les Québécois utilisent-ils le WEB en 2010 ?

L'agence Web Skooiz publie les résultats de son sondage : Comment les Québécois utilisent-ils le WEB en 2010 ?. Ils utilisent un échantillon de 6000 personnes qui sont sélectionné à travers une liste d'inscription au site de concours . Quelques résultats sont sans doute biaisés, mais dans l'ensemble, je crois que c'est un portrait acceptable et surtout intéressant. C'est bien qu'il y ai d'autres sondages et statistiques produites par les agences.

Par contre, la référence, selon moi, demeure les firmes de sondage reconnues (SOM, CROP, Léger, etc.) et plus particulièrement le Cefrio.

Voici les principales conclusions :

Les internautes québécois et leur utilisation du Web

De manière générale, l’internaute québécois connaît bien le web puisqu’il l’utilise depuis de nombreuses années et ce quotidiennement.

Leurs sites web préférés sont :

  • Google pour l’information et la recherche
  • Facebook pour les divertissement et sites communautaires
  • Expedia et Voyages à rabais pour le tourisme et les voyages
  • Archambault pour l’achat de produits culturels en ligne

Comme les années précédentes, les internautes québécois semblent d’abord utiliser Internet pour la messagerie électronique et la recherche d’information. L’achat en ligne demeure faible malgré sa croissance à travers le net.

Les 18-34 ans utilisent Internet de manière plus intense que leurs aînés. Ils sont la génération qui n‘a pas connu le monde sans ordinateur, ni web.

Les internautes québécois et les achats en ligne

Plus de la moitié des internautes québécois (58%) ont réalisé des achats sur Internet lors des 12 derniers mois. Les 25-34 ans sont à 73% majoritaire dans l’achat en ligne sur cette même période.

Les montants moyens dépensés sont plutôt raisonnables. 54% ont déboursé moins de 100$ en moyenne et 25% entre 100$ et 200$.

Magasiner en ligne lorsque vient l’occasion d’acheter n’est pas encore un réflexe pour l’internaute québécois. La majorité des répondants n’y pensent qu’occasionnellement (48%) alors que 1/5 n’y pense jamais (21%).

Le plus grand nombre de répondants achète des produits de divertissement culturel (43%) ainsi que des livres/revues en ligne (40%).

Le paiement par carte de crédit ne semble pas poser de problème à l’internaute québécois pour peu qu’il connaisse le site. Par ailleurs, 37% d’entre eux considèrent cette opération étant risquée même si seuls 2% des répondants affirment avoir déjà été piratés.

Pour les internautes québécois ayant effectué un achat en ligne lors des 12 derniers mois, la satisfaction est au rendez-vous puisque 78% se déclarent satisfaits ou très satisfaits de leurs achats en ligne.