Hier, j'ai participé à mon deuxième TweetUp, le premier étant à Boston en juin dernier lors du Enterprise 2.0. Celui-ci à eu lieu dans la capitale nationale, la ville de Québec. L'événement TweetUp Québec se déroulait à l'Observatoire de la Capitale. Un 360 degré sur Québec et une vue stupéfiante, surtout la photo prise par Maxime Perron Cassy. Le billet Tweetup au sommet de la Capitale-Nationale : un succès de Nicolas Roberge présente l'historique et les personnes qui ont permis la réalisation de l'événement.
Nous avons eu droit à la visite du Bonhomme Carnaval en personne (il a son profil @CarnavalQc). Dans les gens qui me suivent sur Twitter, @legrandmarleau me demandait une preuve ! La voici :
En 2009, le réseau social Facebook a dépassé les 350 millions de membres dans le monde, population qui devrait doubler en 2010. Le site de partage de vidéos YouTube compte fin 2009 plus de 100 millions de membres aux Etats-Unis et la toute jeune plateforme Twitter a dépassé en 2009 le million d'utilisateurs en France.
Ce succès du Web social dépasse la sphère privée et touche aussi le monde économique. L'année 2010 devrait ainsi voir l'explosion des réseaux sociaux en entreprise. C'est dans ce Web social que se fabrique aujourd'hui l'influence de l'opinion, spontanément ou de manière organisée. Une opinion atomisée qu'il est illusoire de vouloir influencer avec les vieilles méthodes de la communication et du marketing.
Ce nouveau Web, baptisé schématiquement Web 2.0, est aussi un vecteur de la réputation des entreprises, ou e-réputation. Elles y sont confrontées aux opinions, aux rumeurs, aux doléances de leurs clients et, d'une manière plus large, aux conversations de tout leur environnement, de toutes leurs « parties prenantes ». Les usages, les comportements, les codes des nouveaux internautes ont changé. Ils maîtrisent parfaitement les fonctionnalités et la puissance de ce Web, les entreprises beaucoup moins. Pourtant, aucune entreprise ne peut négliger de comprendre et de se plonger dans ce Web social, d'être présente dans ces nouvelles agoras. Cela reviendrait à exposer leur réputation sans pouvoir répondre efficacement.
Or, la réputation est une partie de la valeur de l'entreprise. Dans la vraie vie mais sur l'Internet aussi.
Ce très bon document permet de revenir à la source et aux fondements de la notion d'influence et de réputation qui se transposent dans l'univers du numérique et de l'internet. L'entreprise et les individus doivent s'adapter à ces nouvelles règles de l'économie de l'attention.
Plusieurs humoristes s'organisent pour créer le spectacle Ha-Haïti qui vise à amasser des fonds pour venir en aide à la population de Haïti via Oxfam-Québec.
Le lundi 8 mars prochain, à 19 h 30, le Théâtre St-Denis sera l’hôte d’un spectacle bénéfice où l’espoir, la solidarité et l’humour seront à l’honneur. Une initiative de l’auteur François Avard et de l’humoriste Louis-José Houde, le spectacle « Ha-Haïti » mettra en scène de nombreux humoristes qui ont accepté d’emblée leur invitation à participer bénévolement à l’événement.
Les billets seront mis en vente à compter de demain, mercredi 20 janvier, à midi, à la billetterie du théâtre St-Denis ou via le réseau Ticketpro, www.ticketpro.ca ou 514-790-1111.
Tout l’argent amassé par la vente des billets sera versé à Oxfam-Québec (membre de la COALITION HUMANITAIRE) pour venir en aide à la population d’Haïti par le biais du fonds « Tremblement de terre Haïti ».
C'est à travers le groupe Facebook Les emplois du futur, que j'ai découvert le blogue de René Duringer L'observatoire des tendances (http://www.smartfutur.fr/). Il blogue depuis 2002 et il s'intéresse aux tendances, aux signaux faibles, à la prospective et au futur.
Ce document contient une mine d'or d'élément de départ à connaître pour bien traquer les signaux faibles à travers la toile. Il présente aussi plusieurs réflexions d'ordre sémantique et d'ordre stratégique. Comme l'idée que la prospective doit être hybridée avec d’autres disciplines ou courants. Par exemple l'anthropologie, l'architecture, l'art, la climatologie, le design, l'économie, l'épistémologie, l'éthnologie, la géo-économie, l'histoire, les nouvelles technologies, la science-Fiction, la sciences, la sémiologie, la sociologie, la spiritualité, le storytelling, l'urbanisme, etc…
Il présente aussi des thématiques de tendances à surveiller dans plusieurs secteurs dont celles-ci :
ENTREPRISE
Innovations sociales, nouvelles organisations du travail…
Design Social : « Comment utiliser la pensée et les méthodes participatives pour améliorer innover dans le domaine sociétal »
Le comportement des PME vis à vis du management de transition et plus généralement du conseil aux entreprises
L'opportunité et les méthodes de reprise d'entreprises en difficulté
L'ouverture de la sphère publique à des prestations de conseils par des consultants privés indépendants.
Nouvelles normes juridiques internationales
Comment le créateur d'entreprise doit-il orienter son projet pour réussir : le prix, le service, le durable ? Quelles sont les attentes non satisfaites ?
Intelligence connectée : réseaux sociaux et collaboratifs, conversation, UGC
Tendances sociétales, consommation et pratiques média
Process d'innovation pour le développement de nouvelles offres numériques [service/média/communauté/e-commerce]
Les tendances en matière de communication / créations publicitaires
INDUSTRIE
Fab on demand, rapid manufacturing, produits “mécanique”, customization
Couplage Web/production [mécanique, mise en forme des matériaux]. Process intelligent et communiquant. Nouveaux systèmes productifs.
Technologies de productivité en BE et atelier
Intégration mécatronique dans des produits. Objet intelligent et communiquant
[Re-] localisation en France de conception et production de produits « mécaniques », sans limitation applicatives: automobile, aéronautique, luxe, art, etc…
L'évolution du secteur de la manutention continue
L'influence des réglementations en matière d'investissement industriel
Bref, c'est un kit très pertinent pour quelqu'un qui désire mettre des lunettes de prospectivistes et de détecter ce qui pourrait peut-être arriver. C'est assurément un bon départ pour que je me lance dans cette aventure à mon tour.
Puisque l'utilisation des plates-formes et des services Web de type médias sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn, Youtube, etc.) est en croissance, et que, la frontière entre vie privé et vie publique est moins précise, et que l'information circule de façon instantanée et viral; en 2010, les entreprises et les organisations devront se doter de politiques d'utilisations des médias sociaux. Au niveau des employés, il est nécessaire de créer des politiques d'utilisations, mais plus important encore, au niveau de la haute direction, c'est de créer des principes de gouvernance. Pour que la culture de l'entreprise intègre des règles de bonne conduite en matière d'utilisation des médias sociaux, il faut que la haute direction y réfléchisse et donne son aval sur une position claire.
Coca Cola et leur politique d'utilisation des médias sociaux
Via Andy Sernovitz son billet Common-sense wisdom in Coke’s new social media policy, j'ai eu vent du plus récent exemple qui est celui de Coca Cola avec leur nouveau Online Social Media Principles. C'est un document de 3 pages qui présente les valeurs de l'entreprise et qui encourage une bonne utilisation des médias sociaux par l'ensemble des employés. Les entreprises deviennent de plus en plus conscientes que leur employé les représentent à travers les médias sociaux et le Web 2.0. Leur stratégie est très clair, simple et direct.
Au niveau de la gouvernance, ils ont présenté leur vision et leurs valeurs.
LEADERSHIP: The courage to shape a better future;
COLLABORATION: Leveraging our collective genius;
INTEGRITY: Being real;
ACCOUNTABILITY: Recognizing that if it is to be,
PASSION: Showing commitment in heart and mind;
DIVERSITY: Being as inclusive as our brands; and
QUALITY: Ensuring what we do, we do well.
5 valeurs pour la participation dans les médias sociaux :
Transparency in every social media engagement.
Protection of our consumers’ privacy.
Respect of copyrights, trademarks, rights of publicity, and other third‐party rights in the online social media space, including with regard to user‐generated content (UGC).
Responsibility in our use of technology.
Utilization of best practices, listening to the online community, and compliance with applicable regulations
Au niveau des principes, ils en ont développé 10 pour les représentants en ligne (Online Spokepersons) de Coca Cola.
1. Be Certified in the [Coca Cola] Social Media Certification Program.
2. Follow our Code of Business Conduct and all other Company policies.
3. Be mindful that you are representing the Company.
4. Fully disclose your affiliation with the Company.
5. Keep records.
6. When in doubt, do not post.
7. Give credit where credit is due and don’t violate others’ rights.
8. Be responsible to your work.
9. Remember that your local posts can have global significance.
10. Know that the Internet is permanent.
Have fun, but be smart
Cette expression résume bien comment les entreprises devraient accompagner leur employé dans l'utilisation des médias sociaux.
Je recommande que les entreprises s'inspirent de cette politique d'utilisation des médias sociaux parce qu'elle est simple, plein de bon sens et préserve autant la valeur d'une marque que l'importance des gens qui y travaille.
Ressources pour créer votre politique d'utilisation des médias sociaux
Pour ceux qui seront en charge de créer et de mettre en place une charte d'utilisation des médias sociaux, il y a des modèle générique comme Top 10 Guidelines of Corporate Social Media Policy proposé par Shift communication.
Mais, c'est le site Social Media Governance, avec sa base de donnée, qui vous permettra de comparer des politiques par secteur d'industrie (114 compagnie à ce jour). Chris Boudreaux, créateur de ce site, propose aussi un guide des meilleurs pratiques : Social Media Policy Report.