Participation au Fab12 à Shenzhen en Chine

Cette année, j’ai eu le privilège de me rendre au Fab 12, conférence internationale annuelle sur le mouvement des Fab Labs soutenu par la Fab Foundation, qui avait lieu à Shenzhen en Chine.

Communautique, candidature pour Fab 14

J’y étais, à titre de vice-prédisent du conseil d’administration de l’organisme Communautique, un hub d’expérimentation et de formation en innovation ouverte, situé à Montréal, Québec qui gère le premier Fab Lab reconnu par le MIT au Canada, échoFab. Nous sommes donc directement impliqués dans le mouvement au Québec, avec le réseau Fab Labs Québec.

Ainsi, avec une petite délégation, et un dossier béton, nous avons présenté la candidature de Montréal pour l’obtention de l’événement Fab 14 en 2018. Nous avons fait une courte présentation (style pitch) de 6 minutes pour faire connaitre aux participants du Fab12 notre ville et les avantages de celles-ci pour accueillir la communauté et la Fab Foundation. Notre dossier de candidature était impressionnant avec l’appuie du Maire de Montréal, Denis Coderre, du premier ministre du Québec, Philippe Couillard et le premier ministre du Canada, Justin Trudeau.

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Nous avons finalement été 2es dans la course et c’est la ville de Toulouse en France qui a remporté les honneurs avec une présentation très impressionnante. Il faut dire qu’en France, il y a plus de 80 Fab Labs, 2e pays en aillant le plus dans le réseau. Par contre, je sais que nous avons eu un grand succès d’estime de la part de plusieurs personnes importantes au sein du mouvement. Nous allons réitérer l’expérience de présenter notre candidature pour les prochaines fois.

Chercheur sur les Fab Labs

J’y étais aussi comme « chercheur en résidence » avec la présentation de mes travaux  de recherche intervention sur l’utilisation des badges numériques pour valoriser, reconnaître et certifier les apprentissages et les accomplissements possibles dans un Fab Lab. Malheureusement, mon atelier Codesign digital badges for Fab Labs #FAB12 n’a pas eu lieu concrètement puisque le choix des ateliers par les participants se faisait le jour même sur place. Il y  avait beaucoup d’ateliers disponibles et le nombre de participants était moindre que prévu. Mais, j’ai eu l’occasion de présenter les résultats préliminaires du projet lors de ma participation à différentes tables de travail, d’ateliers ouverts et de comités de réflexion.

Lors de cette semaine d’activité, j’ai surtout eu l’occasion de rencontrer en personne plus d’une vingtaine de personnes provenant d’autant de pays différents. Autant le fondateur Neil Gershenfeld, la directrice de la Fab Foundation, Sherry Lassiter, les seniors et plus ancien du mouvement des Fab Labs, ainsi que des acteurs terrains très actifs. Communautique et des fabbers du Québec ont participé aux 3 dernières éditions de cet événement. Pour ma première fois, j’ai connecté avec plusieurs vrais fabber/fab manager mais aussi avec des acteurs plus commerciaux et académiques autour des Fab Labs. Pour Communautique, c’est une opportunité de poursuivre le développement des Fab Labs au Québec et au Canada.

Shenzhen et l’innovation technologique en Chine

La dernière journée de la semaine était consacrée à une série de conférences thématiques sur l’univers des Fab Labs et le futur. J’ai pu rapidement comprendre et confirmer que la Chine est LE joueur technologique de la planète. Ils veulent être le Sillicon Valley du Hardware (ils le sont déjà). Shenzhen, une ville qui n’était pas là il y a 30 ans, est le coeur de l’innovation technologique de la Chine, et de la planète.

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J’ai eu l’occasion de visiter un édifice de 10 étages (parmi une dizaine dans ce quartier!) avec des centaines et des centaines de petits kiosques où il est possible d’acheter n’importe quelles technologies. Dernière chaque kiosque, il y a une usine de fabrication en dehors de la ville. C’est un immense marché au puce high-tech avec des vendeurs de pièces (fil, boulon, connecteur, etc.), des gadgets technologiques (clé USB, tablette, ordinateurs, caméra, écouteur, souris, etc.), des installions serveur, des imprimantes 3d, des drones, etc. Le tout disponible a des prix très bas ou dérisoires.

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Presque tout ce que nous consommons comme technologie est produit en Chine et il est possible de les acheter dans ce genre de méga-centre technologique. D’ailleurs, il y a plusieurs entreprises des États-Unis, d’Europe et d’Asie qui viennent s’établir à Shenzhen pour offrir des services clé en main en design de produit (de l’idée à la production de masse). Les cycles d’innovations et de production sont beaucoup plus courts.

La Chine et l’innovation biologique

Par contre, ce qui m’a réellement fasciné et aussi décontenancé, ce sont les avancées très significatives de la Chine dans l’univers des biotechnologies, de la compréhension de l’ADN (le langage du vivant) et des manipulations génétiques. Des entrepreneurs chinois ont présenté leur technologie de séquençage de l’ADN humain à des prix infimes et à une rapidité déconcertante. Selon eux, le premier séquençage a demandé 10 ans et 1 milliard de dollars, maintenant, dans une machine grande comme un réfrigérateur, ils peuvent faire un séquençage en 12 heures pour 100 dollars. Ils ont même déjà développé un complexe  pour accélérer la recherche et l’analyse des ADN afin de trouver des solutions pour le traitement des maladies, pour améliorer la santé et la longévité, l’agriculture et les technologies vertes du futur. Il y a même des avancés sur l’ADN artificielle.

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Dans cette perspective, le monde des Fab Labs prend aussi ce virage avec le Bio Academy – How to Grow (almost) Anything.

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Nous entrons définitivement dans un autre monde d’innovation où l’enjeu éthique du vivant est encore plus important que ceux, déjà importants, de la gouvernance des données et de la vie privée avec le numérique. La solution est certainement de développer des compétences et de rendre ces innovations compréhensibles pour les décideurs et surtout les citoyens.

Communautique à Brest au 7e Forum des usages coopératifs

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En début juillet 2016, j’ai participé à la 7e édition du Forum des usages coopératifs à Brest en France. Nous étions une délégation de Communautique avec Monique Chartrand (Directrice générale) et Guillaume Coulombe (expert système de documentation) et moi-même Geoffroi Garon-Épaule (vice-président de l’association Communautique et chercheur en résidence). Cette participation est la continuité du maillage entre l’Association BUG (Rennes, France) et Communautique (Montréal, Canada).

 

Mardi

Lors de la rencontre pré-forum, nous avons participé à une rencontre des Fab Labs de l’Ouest avec Laurent Flamand, discuter avec les quelques Fab Labs représentés (dont UBO Open Factory, Les fabriques du Ponant, Télécom Fab). Il y en aurait près de 20 dans la région de la Bretagne. La discussion était à savoir comment soutenir ou cartographier les différentes offres disponibles sur le territoire. Par la suite, notre groupe est entré dans un autre atelier sur la thématique du tourisme pour contribuer à la séance d’idéation en apportant les espaces et la technologie des Fab Labs. Dans mon groupe, c’était des gestionnaires des bureaux de tourisme de Brest et d’une autre ville dans la région. Elles voulaient faire un « Startup Week-end » pour stimuler des idées innovantes. Je leur ai proposé d’utiliser un Fab Lab mobile sur place pour que les startups puissent aussi prototype des objets en 3D. Aussi, de faire cet événement dans un lieu plus près du tourisme, comme dans leur centre d’information ou même dans les lieux d’accueil des tourismes à Brest comme l’aéroport. Je leur ai aussi soumis l’idée d’offrir un « objet frontière » symbolique imprimé en 3D qui a un code QR ou une puce RFID qui permet de les rediriger vers un site Web ou une application.

Mercredi

C’était la conférence d’ouverture de Daniel Kaplan de la FING sur le programme « Transition2  – numérique et écologique ». C’était une conférence claire et inspirante sur les possibilités et l’obligation d’adresser les problèmes des changements climatiques. Cette méthodologie pourrait être adapté pour ce jumeler à nos processus de Living Lab et de Fab Lab de Communautique au Québec. Je lui ai parlé de nos travaux sur les systèmes sociaux numériques de Pierre-Léonard Harvey au LCA UQAM en lien avec le programme « Nos systèmes » de la FING qui visent à comprendre les boites noires informatiques des plateformes et services Web qui nous entoure par de la rétro-ingénierie. Nous allons explorer cette autre avenue dans les prochains mois.

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Par la suite, nous avons rencontré notre partenaire Richard De Lagu de l’Asso BUG de Rennes pour poursuivre le maillage entre leur organisation et la nôtre. Nous avons eu une séance de travail sur l’élaboration d’un projet piloté par l’Asso BUG sur le développement de la littératie numérique par divers acteurs (étudiants, parents, personnes marginalisées, intervenants) dans la grande région de Rennes. Notre apport à ce projet, comme « chercheur en résidence » serait d’offrir notre expertise au niveau de la mise en place d’un système de badges numériques permettant de reconnaître les apprentissages à divers niveaux dans le projet. Le focus est sur les Fab Labs dans ce projet pilote. Nous aimerions intégrer notre projet de référentiel de compétence entamé au Québec dans ce projet en lien avec les travaux en web sémantique (wiki). Voire même aller vers un projet Québec/Bretage/France.

Jeudi

Nous avons participé à l’atelier « Ouvrir la boite noire des algorithmes, sans être magicien ni développeur (ou la rétro-ingénierie pour les nuls). Cette activité était animée par Simon Chignard (Etalab, donneesouvertes.info), Sarah Labelle (Etalab, ISCC, Paris 13) et Loïc Hay (La Fonderie). Nous avons exploré avec les autres participants comment la rétro-ingénierie s’impose comme le moyen de mieux comprendre le fonctionnement des algorithmes et des traitements automatisés, quand le code source n’est pas accessible. Nous avons appris comment chacun peut adopter, commencez à décrypter le fonctionnement de la boite noire, les données qu’elle utilise et les actions qu’elle produit. Cette méthodologie est en lien direct avec les travaux de recherche du LCA UQAM dirigé par le professeur Pierre-Léonard Harvey sur le design communautique et le design des systèmes sociaux numériques (social system design). Je suis chercheur et doctorant à l’UQAM et dans ce laboratoire de recherche. J’utilise cette science appliquée dans le cadre de mes études doctorales.

Vendredi

Nous avons assisté à la conférence « Comprendre, tester et critiquer les algorithmes » de Dominique Cardon (@karmacoma), sociologue français du département SENSE d’Orange labs et professeur associé à l’université de Marne-la-Vallée. Il a présenté ces travaux de recherche, des aspects importants de ses publications et a su nous présenter les défis des données numériques et leurs impacts dans nos vies.

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À notre grande surprise, il n’a pas abordé le phénomène de la « blockchain », technologie permettant de décentraliser les données, qui est derrière la crypto-monnaie Bitcoin, et qui commence sérieusement à jouer un rôle transformationnel dans plusieurs autres secteurs d’activités. Nous avons entamé des travaux de recherche sur ce sujet : Technologies de confiance (blockchain), innovation ouverte et gouvernance numérique.

Par la suite, nous avons eu plusieurs discussions avec Jean-Michel Cornu, conseiller scientifique à la FING, autour de cette thématique. Nous avons réalisé avec lui deux entrevues, l’une pour les archives de l’événement et une autre pour ses travaux qui seront diffusés dans plusieurs réseaux innovateurs dans le monde.

Lundi

Nous avons visité le Fab Lab de l’UBO Open Factory avec Mathieu Cariou, Fab Manager. Après un grand tour de leur historique, de leurs projets et de leur prochaine étape, nous avons présenté le projet de wiki de gestion de Fab Lab, celui des badges numériques et des référentiels de compétences. Nous avons aussi discuté des maillages avec les universités qui ont un Fab Lab. Il en ressort que nous allons avoir des discussions pour fédérer des projets en Bretagne et dans la francophonie. Nous allons nous croiser au FAB12 à Shenzhen, Chine, en août prochain.

Ce fut une semaine très profitable pour découvrir la grande région de Bretagne, les initiatives locales et les acteurs du terrain, autant associatifs qu’académiques. Nous avons aussi pu poursuivre le développement des relations entre l’Association Bug et Communautique. De plus, notre volonté d’internationaliser nos projets autour des badges numériques et des systèmes documentaires sémantiques s’annonce bien. Un projet en France sera déposé avec nos contributions. Restons actifs pour la suite.

Technologies de confiance et société ouverte : blockchain, fab lab et badges numériques

Depuis quelques mois, je m’intéresse à la technologie Blockchain (chaînes de blocs) et ses usages fascinants,  multiples et exploratoires. Tout a commencé avec le processus de devenir un e-resident de l’Estonie en décembre et finalisé en janvier dernier, voir mon billet Je suis un résident numérique de l’Estonie.

Par la suite, j’ai collaboré avec mon directeur de doctorat, Pierre-Léonard Harvey, à la construction de conférences sur la science du Design communautique appliquée au design des systèmes sociaux numériques dans le secteur de la gestion de projet et celui de la santé.

Aussi, nous allons présenter un colloque de 2 jours à l’ACFAS 2016 à l’UQAM intitulé : 646 –  Construire la plateforme numérique du Québec à l’ère des communautés collaboratives et de la egouvernance : où allonsnous à partir de maintenant? Le programme officiel sortira à la fin mars. Dans ce colloque, je vais présenter une conférence avec le titre suivant : Gouvernance numérique, technologie blockchain et décentralisation de la société. Pour moi et plusieurs autres, cette technologie amène de nouveaux usages qui confirment un changement de paradigme au niveau des processus décisionnels, de la structuration des organisations et plus globalement un jalon important de la révolution anthropologique en cours dans nos sociétés.

Finalement, hier j’ai présenté une courte conférence, à titre de chercheur en résidence au Living Lab de Communautique, sur l’élaboration d’un atelier sur les technologies lors du Forum mondial de l’économie sociale en septembre 2016 à Montréal.

Titre de travail : Technologies de confiance et société ouverte

Fab Labs, chaînes de blocs (blockchain), badges numériques et licences de partage : en quoi ces technologies ont-elles la capacité d’augmenter la confiance ? En quoi ouvrent-elles les possibilités en économie sociale. Cet atelier de prospective sur ces technologies ouvertes dites de rupture cherchera à évaluer dans quelle mesure ou dans quelles conditions elles permettent de nouveaux usages et proposera des recommandations pour le GSEF.

Voici ma présentation :

La blockchain est une technologie de rupture majeure selon moi. C’est presque étourdissant comme changement potentiel tellement ça touche au cœur de nos gouvernances sociales et humaines.

Maillage France-Québec : Labfab de Rennes (association BUG) et d’échofab (association Communautique)

Entre le 11 et 18 octobre 2015, j’étais à Rennes en France, avec une petite délégation du Québec de l’organisme Communautique (et son Fab Lab échoFab), pour participer à une semaine d’activités et d’échange avec le Labfab de Rennes et l’association BUG au même moment que  les journées des Opportunités digitales de Rennes. J’y étais à la fois à titre de membre du conseil d’administration de Communautique et à la fois comme chercheur doctorant en communication du Laboratoire de communautique appliquée de l’Université du Québec à Montréal (LCA UQAM) sur la valorisation des apprentissages et du développement des compétences dans un Fab Lab via des badges numériques.

Après une galère pour l’arrivée hier dimanche à Rennes (bagages perdus par Air France!, demi-marathon au centre-ville), nous avons entamé notre semaine d’activités (matin, midi et soir) sur plusieurs thématiques autour des Fab Labs (modèles d’affaires, compétences et badges numériques, villes et territoires, etc.).

Notre passage à Rennes coïncidait avec les Opportunités digitales de Rennes, un festival d’activités pour valoriser des projets numériques, autant au niveau commercial que social.

Voici donc les éléments les plus marquants de mon passage en Bretagne.

Jour 1 – Accueil, visite des lieux et modèle d’affaires

Le matin, nous avons été accueillis par l’équipe de l’association BUG qui œuvre dans les transformations sociales et numériques depuis près de 20 ans.

« Elle participe à l’émergence et à l’expérimentation d’organisations économiques et sociales alternatives. Elle accompagne également l’évolution des dispositifs de soutien du monde associatif et de l’économie sociale. L’association souhaite plus largement mettre son expertise et ses valeurs de créativité, d’innovation, de solidarité et d’humanisme, au service de l’utilité sociale. »

Nous avons eu l’occasion de faire une visite des installations de la Maison des associations-Citédia de Rennes.

Par la suite, nous avons eu une discussion avec l’équipe de l’association BUG qui nous a présenté l’ensemble de leur activités et une partie de leur modèle d’affaires.

Jour 2 – Modèle économique des Fab Lab et présentation des badges numériques

En matinée, nous avons poursuivi nos discussions sur les modèles d’affaires des Fab Labs et de l’impression 3D. Le Lab Fab de Rennes a présenté plusieurs projets avec, entre autres, des approches éducatives pour les enfants, les familles, l’apprentissage du code sur des objets connectés et les jeux (Minecraft). Nous avons fait le parallèle avec le développement du modèle d’affaires de Communautique et de son Fab Lab avec le découpage d’une année d’activité par une centaine de journées éducatives (sensibilisation carrière science et technologie, intégration sociale).

En après-midi, j’ai présenté les badges numériques comme outils de valorisation des apprentissages non formels dans un Fab Lab. Voici la présentation :

L’équipe de l’association BUG et du LabFab ont trouvé l’idée intéressante. Il y aura de suite à cette rencontre pour proposer de créer un référentiel de compétences.

Jour 3 – Silver Economy et handicap

L’équipe de Communautique a présenté 2 ans de ses travaux sur le la silver economy, soit les personnes âgées. En tant que Living Lab, c’est à travers des rencontres avec les projets Miriade en Normandie et le living lab Silver Normandie, que l’équipe de Communautique a exploré l’idée et lancé un chantier appelé Matière grise (aussi ici). Plusieurs projets à venir comme des résidences intergénérationnelles, des ateliers de création d’objets innovants (prototypage).

Jour 4 – Fab Lab et ville intelligente et numérique de Rennes

Présentation des travaux et activités de l’association BUG et du Labfab de Rennes dans le contexte des Fab labs et des Espace public numérique (EPN). Pour eux, les facteurs d’attractivité des quartiers passent par ce nouveau genre d’espace qui permettent la réappropriation de la ville par les habitants. Ça permet la coconstruction et le design de la ville. Selon Richard De Logu, directeur de l’association BUG, « le Fab Lab est l’équipement de proximité du futur« . Le concept du Lab étendu (fabcity) permet d’adresser des défis concerts et de passer du bricolage aux expérimentations. Ils nous ont parlé du projet de Capteur citoyen de Rennes. (www.citoyenscapteurs.net)

Jour 5 – Wiki sémantique et réseau de Fab Labs

Guillaume Coulombe, de Procédurable et de Fab Labs Québec, à présenté l’utilisation des wikis sémantiques pour la documentation ouverte des projets. Les forces des bases des connaissances avec des wikis sont qu’ils permettent de mieux documenter des projets, des architectures de projet et de diminuer la complexité de la gestion des connaissances. Ils permettent aussi de baisser les coûts de transaction informationnelle. L’utilisation des wiki dans améliorent les compétences au niveau de la sécurité, de la documentation des équipements, des opérations, des produits, et des procédures. Permets des suivis d’incidents et au final de créer de la confiance.

Le 6e jour, nous avons eu l’occasion de faire un peu de tourisme dans la région, soit de voir St-Malo, de manger à Cancale des huîtres incroyables et de visiter le Mont-Saint-Michel. J’aime la Bretagne!

Mon bilan est que nous avons des réalités assez similaires au niveau de nos activités, de nos besoins financiers et de notre légitimité dans nos villes et territoires respectifs. Ce maillage est très bénéfique pour la poursuite de nos activités et l’avancement du mouvement des Fab Labs dans la francophonie et dans le monde. Il y aura très certainement des projets conjoints dans un futur proche.

How do we use and optimize Fab Lab – Montreal MCPC 2015

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La semaine dernière avait lieu The World Conference on Mass Customization, Personalization, and Co-Creation (Montreal MCPM 2015) géré cette année par l’École des sciences de la gestion de l’UQAM (ESG UQAM).

Voici la description : MCPC has, since 2001, been the definitive conference on Mass Customization, Personalization, and Co-Creation. It engages academics, business leaders and consultants in a combination of plenary presentations, discussion panels, and paper presentations devoted to sharing and discussing the latest developments in the field.

MCPC has a strong focus on real life applications and how to manage complexity with, since its inception, an equal share of participants coming from practice and academia. This approach makes MCPC truly unique in its quest to connect MCPC thought leaders, entrepreneurs, technology developers, and researchers with people applying these strategies in practice. This year’s anchor conferences feature Ubisoft, Merchlar, Bombardier, and Cirque du Soleil.

More than 200 academics/researchers, entrepreneurs and experts will meet in Montreal on October 20th to 22nd and report on their latest results on Mass Customization, Personalization, and Co-creation. Through numerous workshops and discussions, participants will exchange on a variety of topics such as « Managing complexity in MC », « Co-creation and open innovation », « Manufacturing systems, 3D Printing », etc.

J’ai présenté une conférence/atelier sur ce que sont les Fab Labs et comment en être un reconnu par le MIT.

Plusieurs autres conférences intéressantes, dont celle du Cirque du Soleil sur le C:LAB avec Valérie Lamontagne.

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Un des projets présentés était SPARKED: A Live Interaction Between Humans and Quadcopters avec des drones.

Et aussi celle de Christophe Billebaud de UMVELT ( How to implement living lab and research concept) qui a présenté la méthodologie Living Lab pour soutenir des projets d’innovation ouverte.

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Archive de la conversation : #MCPC2015 et le programme complet.