Retour sur le Refer 2015

La semaine dernière avait lieur le Refer 2015 sous le thème Le numérique à l’école : entre humanisme et utilitarisme. Bravo à Nathalie Couzon et Monique Lachance et leur équipe pour l’organisation.

J’ai grandement apprécié faire partie d’une table-ronde autour de la thématique de l’événement avec Alexandre Enkerli, Jean-François Gauthier et animé par Michel Dumais.

Comme l’an dernier, la participation d’élèves lors de la majorité des activités à permis de rester concret et de voir l’innovation pédagogique comme un moyen et non pas seulement comme une stratégie et des concepts.

Ainsi, j’ai eu l’occasion de voir divers projets avec le numérique en réseau comme le projet de classe international vécu par des élèves autour de l’essai Petite Poucette de Michel Serres et des échanges/débats avec Michel Serres lui-même. Grande générosité ! Aussi, des approches pédagogique avec Twitter comme le #DéfiAlphabet et la #Twictées. En discutant avec certaine personne, comme Audrey Miller, une question reste en suspens, doit-on utiliser Twitter en contexte pédagogique avec des enfants sachant que c’est public?

J’ai aussi vu deux courtes présentations qui m’ont particulièrement intéressé:

La présentation de Rino Lévesque, auteur et créateur de l’École communautaire entrepreneuriale consciente (ECEC) et directeur de l’Organisation internationale des écoles communautaires entrepreneuriales conscientes  (OIECEC). Il s’intéresse à l’innovation et à l’entrepreneuriat conscient à l’école depuis près de 25 ans. Rino Lévesque est ambassadeur international de l’OCDE pour l’éducation entrepreneuriale chez les jeunes. Il est également reconnu par l’UNESCO, à titre de modèle innovant, inclusif, de bonnes pratiques et d’éducation à la paix, et par Microsoft Corp, à titre d’École innovatrice. Créer une école de rêve pour apprendre à entreprende. J’aime bien cette approche école-communauté pour le développement d’une vision entrepreneurial socialement responsable des jeunes. Vous pouvez voir une vidéo Une ÉCOLE pour révolutionner les écoles de Rino Levesque lors du TEDxQuébec.

La présentation de Pierre Poulin sur son approche en innovation pédagogique avec iClasse. Le développement professionnel des enseignants est un élément clé de l’adaptation de nos classes pour le 21e siècle. Son expérimentation au sein de la CSPÎ me touche particulièrement, étant au sein de Comité de parents de cette commission scolaire.

J’ai finalement eu l’occasion de présenter l’atelier Badges numériques et innovation pédagogique à une vingtaine de personnes, majoritairement des enseignants et des conseillers pédagogiques.

D’ailleurs, l’article Une génération de mains pleines de pouces de Mario Asselin résume bien l’atmosphère de cette 2e édition du Refer.

Il y a aussi eu une vive animation sur le mot-clic #referedu tout au long des 2 jours.

Vivement l’an prochain!

Design communautique, un apport à la science de 3e phase et à la science participative

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La semaine dernière, jeudi 16 octobre 2014, avait le lieu le lancement du livre de Pierre-Léonard Harvey intitulé Design communautique appliqué aux systèmes sociaux numériques.

Ainsi, devant un peu plus de 40 personnes, plusieurs personnes sont venues présenter le parcours de Pierre-Léonard Harvey et son livre.

  • Yves Mauffette, Vice-recteur à la recherche et la création, UQAM
  • Pierre Mongeau, Doyen à la Faculté de communication, UQAM
  • Carmen Rico, professeure Département de communication sociale et publique, UQAM
  • Julie Poliquin, Presses de l’Université du Québec
  • Hassan Beidou, collaborateur et chercheur au Laboratoire de communautique appliquée

Voici sa présentation :

Aussi quelques notes :

Qu’est-ce que le design communautique?

  • Le design communautique est un nouveau champ de la communication appliquée qui propose une démarche de recherche-intervention originale qui affirme le caractère inéluctablement sociotechnique de toutes les réalités des processus de collaboration dans les organisations virtuelles et les systèmes sociaux numériques.
  • Nous remodelons la théorie des communications et la théorie de la mobilisation des connaissances collectives.
  • Systèmes sociaux numériques, comme lieu de naissance de nouvelles institutions de la société de communication, et d’accomplissement de pratiques sociales d’innovation.
  • La connaissance naît dans l’action au sein de nouveaux systèmes sociaux numériques.
  • Nous souhaitons contribuer à un projet d’émancipation, une «contre-expertise» qui sort des organisations, du positivisme et du design centré exclusivement sur la technologie, pour nous diriger vers l’analyse et l’action sociale.
  • Une nouvelle approche sociotechnique qui multiplie les angles d’analyse disciplinaires.
  • Une nouvelle stratégie de recherche en communication appliquée.

Quel Montréal pour le XXIe siècle? : Journée de codesign de la ville intelligente et numérique

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Dans le cadre des activités de la semaine  Les Entretiens Jacques-Cartier avait lieu ce dimanche une expérience de codesign afin d’explorer les 4 grands axes de la Stratégie « Montréal, ville intelligente et numérique »: Collecter, Communiquer, Coordonner, Collaborer. Cet exercice d’inscrit dans le Colloque sur les villes intelligentes et numériques;  Quel Montréal pour le XXIe siècle ?

Nous avons eu une courte entrée en matière avec un mot de bienvenue Harout Chitilian, conseiller municipal Bordeaux-Cartierville à la ville de Montréal et Vice-Président Comité Exécutif, et de Stéphane Goyette, directeur du bureau de la ville intelligente de Montréal.

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Patrick Dubé – Umvelt

Cette journée, organisée et animée par l’équipe de Umvelt pour le compte de la ville de Montréal avais lieu à la Société des arts technologiques. L’objectif était de faire émerger des idées, des concepts, des projets et des moyens afin d’alimenter la conversation découlant des conférences et panels du colloque EJC se tenant à la SAT, le 6 octobre 2014.

  • Quel type de ville du XXI siècle veut-­on pour Montréal ?
  • Pour qui ?
  • Quels sont les projets les plus structurants pour le territoire montréalais ?
  • Quelle valeur veut on tirer des projets amorcés ou envisagés par l’administration publique ?
  • Quelles sont les priorités que la ville devrait mettre de l’avant en termes de projets et de moyens à déployer sur le territoire?
  • Quelles sont les pistes d’action envisager ?
  • Quels sont les facteurs clés permettant de maximiser les succès des projets priorisés?

Afin d’y arriver, nous étions une centaine de participants e venant de plusieurs secteurs et de cadre de référence.

  • Administration publique
  • Designers de service/ designers d’expériences usager
  • Entrepreneurs et industrie
  • Milieu communautaire
  • Milieu culturel
  • Milieu de l’environnement/ cadre de vie urbain
  • Milieu de la finance et investissement / économie
  • Milieu de la mobilité / transport
  • Recherche / universités
  • Spécialistes des technologies numériques

Les participants ont été mixés sur 10 tables thématiques. J’étais à la table 8 sur l’écosystème entrepreneurial technologique. Parmi les complices, il y avait, entre autres, Sébastien Provencher, Alain Robillard-Bastien, et un rapporteur de discussion en Martin Lessard.

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Nous avons tout d’abord, en avant-midi, travaillé sur les causes et les conséquences de la problématique. Par la suite, nous avons imaginé la une d’un journal en 2020.

Codesign-Montreal-ville-intelligence-et-numerique-Sat-5oct2014-1

En après-midi, nous avons travaillé sur une cartographie des solutions qui pourraient répondre aux problématiques dans le cercle de ville. Nous avons finalement fait une fiche projet afin d’identifier les éléments d’actions à entreprendre dans un segment.

Marina Frangioni était l’animatrice de notre table.

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M. Goyette a confirmé que l’ensemble des captations de la journée sera publié et rendu accessible. Cet événement est pour lui, le démarrage d’une démarche ouverte de consultation permettant la priorisation des projets pour que Montréal devienne une ville intelligence, même encore plus, une ville sensible.

Livre blanc : Science participative et mobilisation des citoyens (Citizen Science)

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Après la publication du livre vert sur la science citoyenne à l’été 2014 CAPS 2014 – P2PValue et Socientize, voici que l’organisme Socientize publie le livre blanc Whitepaper of Citizen Science in Europe.

The White Paper on Citizen Science in Europe aims to support policy makers on European, national and regional level when setting up future strategies of civic engagement in the excellence in science.

Socientize-logo

L’objectif était de fédérer des contributions de plusieurs acteurs de plusieurs secteurs  :

  • open science
  • students curricula
  • sustainability models
  • incentives and motivation
  • data science
  • sharing knowledge
  • collective intelligence
  • social bussiness responsability
  • advanced training
  • e-infrastructures

Résultat, un livre blanc avec plusieurs bonnes idées autant au niveau macro. meso que micro.

Finalement, voici 2 schémas qui m’ont inspiré :

Les citoyens et la recherche.

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et celui-ci :

Des modèles pour la mobilisation des citoyens dans la science.

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La participation citoyenne doit nécessairement être connectée avec les sciences, dont les sciences sociales numériques (Digitals Humanities). Nous entrons dans une science de 3e phase La rencontre de la Science de Troisième phase et du Design Communautique. D’ailleurs, le livre Design communautique appliqué aux systèmes sociaux numériques (2014) de M. Pierre-Léonard Harvey est un bon pas dans cette direction.

 

Badge Alliance : La force du mouvement des badges numériques ouverts

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Le mouvement des badges numériques ouverts (OpenBadges) de Mozilla a été lancé en 2011 et est, depuis 2013, en pleine croissance. Tellement qu’ils ont décidé de créer, en février 2014, Badge Alliance, une communauté d’intérêts basée sur les principes d’une constellation pour le changement social collaboratif (Constellation Model of Collaborative Social Change).

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Ainsi, 10 (+1) groupes de travail ont été lancés afin de permettre le développement des formats ouverts des badges numériques et de faire grandir l’écosystème et d’accompagner le développement d’une culture de l’apprentissage tout au long de la vie (Long Life Learning).

5 groupes de travail orientés sur l’infrastructure des badges numériques ouverts

  • ENDORSEMENT : Exploring how to build functionality and practice around third party endorsement of badges. As one of the most frequently discussed questions around open badges, endorsement will be a crucial part of expanding the ecosystem and connecting key stakeholders to badges and adding to the value of badges in the wild.
  • OPEN BADGES INFRASTRUCTURE : Maintaining and developing the technical infrastructure that supports open badge systems.
  • OPEN BADGES MESSAGING : Exploring ways to talk consistently and effectively about badges to different audiences. From looking at the preferred vocabulary of various fields and industries to finding the right ‘language’ to convey badge concepts to specific groups, this group’s work will support and empower the work of all the working groups as well as the Badge Alliance itself as we move forward with growing the open badge ecosystem.
  • OPEN BADGES RESEARCH : Based on the evolution of the efforts of the Mozilla Open Badges team towards building a research base around badges and badge system design thinking. This group will be leading the ongoing work of exploring and expanding research on open badges.
  • OPEN BADGES STANDARD : Shaping the evolution of the open badge standard. To date, the standard has been a series of technical specifications. The goal of this group is to move the specifications towards a standard that is clearer and easier to align with, maintain, and build from.

 6 groupes de travail orientés sur l’écosystème des badges numériques ouverts

  • BADGES FOR EDUCATORS & PROFESSIONAL DEVELOPMENT : Finding ways to connect badges to granular recognition for educators who innovate and pursue continued professional development. The work will inform and support educators in their efforts and help with the recognition of their innovation through badges.
  • BADGES FOR HIGHER EDUCATION : Finding ways to get badges included in the admissions evaluation process for higher education as well as credentialing course content and informal learning experiences. This group will focus on informing and supporting institutions of further and higher education to recognize badges earned by students at the secondary level and beyond.
  • CITIES & NETWORK-WIDE BADGE SYSTEMS : Building and connecting badge systems across cities and other networks. This working group will reflect the growing momentum of the Cities of Learning initiative and find ways to leverage badge systems across networks and cities to create a more connected, richer learning network for learners to tap into.
  • DIGITAL & WEB LITERACIES : Encouraging the growth of a shared badge system (or systems) for promoting and recognizing important digital skills. This group will focus on developing and connecting badge systems for 21st-century digital skills and web literacies that often aren’t captured by traditional credentials and formal degrees.
  • GLOBALIZATION, LOCALIZATION & BADGE THE WORLD : Encouraging and supporting badging in other countries and cultures. This includes building out the localization efforts our community started over the past few years to make badges and badging resources accessible to non-English speakers, as well as supporting globalization efforts of other organizations.
  • WORKFORCE & ACCEPTANCE BY EMPLOYERS : Exploring the ways to link badges to jobs, internships, career advancement and other opportunities within the workforce.

10 millions better futures

Open badges : 10 M better futures est un programme qui veut atteindre, d’ici 2 ans, le chiffre magique de 10 millions d’étudiants/travailleurs qui ont utilisé les badges numériques. (il y en a actuellement 4 millions après un peu plus d’une année).

Voilà un projet ambitieux et possible !