Open Digital Badges for New Opportunities

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Voici une publication très importante sur le mouvement des badges numériques ouverts rédigée par Sheryl Grant du Digital Media & Learning Research Hub en Californie.

What Counts As Learning: Open Digital Badges for New Opportunities (PDF)

Référence : Grant, Sheryl L. 2014. What Counts As Learning: Open Digital Badges for New Opportunities. Irvine, CA: Digital Media and Learning Research Hub.

Contenu :

  • FOREWORD
  • INTRODUCTION
  • CHAPTER ONE: The Case for Open Digital Badges
  • CHAPTER TWO: From Authority to Credibility
  • CHAPTER THREE: How Open Digital Badges Work
  • CHAPTER FOUR: What Are Badges Worth? Values & Relevance
  • CHAPTER FIVE: Opening Up Badges for Learning
  • CHAPTER SIX: What Assumptions Can Teach Us about Badge System Design
  • CHAPTER SEVEN: Building Lifelong Learning Pathways
  • CHAPTER EIGHT: Assessment
  • CHAPTER NINE: Do Badges Work?
  • CHAPTER TEN: Approaches to Badge System Design
  • CONCLUSION
  • Badges for Lifelong Learning Project Descriptions
  • REFERENCES
  • Acknowledgments

Une lecture à faire.

Open Badges 101 : Comment encourager la mobilisation (webinaire)

En lien avec les badges numériques, voici une présentation de Megan Cole (@megcolek) chez @BadgeAlliance concernant les badges numériques ouverts (Open Badges).

Open Badges 101 : How To Encourage Engagement (webinar)


Un véritable mouvement s’incarne à travers cet objet qu’est le badge numérique (digital badge).

Forum des idées pour le Québec – Virage numérique enclenché

« Oui, il y en aura une stratégie numérique pour le Québec. » –  Philippe Couillard, Premier ministre du Québec, 14 septembre 2014

C’est lors de ce Forum des idées pour le Québec, que finalement, après des années (depuis 2007), un décideur politique occupant la fonction de premier ministre du Québec a été attentif/opportuniste/courageux. Enfin, le point de bascule du Québec est fort potentiellement arrivé, il est moins risqué de changer que de rester dans le même modèle de penser.

Il y a tellement eu de choses qui a été initiée, créée, imaginée, sans avoir l’énergie du Politique pour l’enraciner dans nos organisations publiques et privées pour un changement autant économique que social. Il y a eu l’Alliance numérique, des manifestes de plans numériques (Communautique), des regroupements, des acteurs importants (en solo, duo, trio),  les 13 étonnées, l’Institut de gouvernance numérique, des co-working spaces, des maisons (Notman), même une Stratégie culturelle numérique du Québec (mars 2014). Mais plus important encore, des acteurs de divers milieux (artiste, programmeur, consultant, militant, enseignant, chercheur, administrateur, usagers, utilisateur) dans divers lieux et structures organisationnelles classiques et émergentes (ville, organisme communautaire, Living Lab, FabLab, grappes industrielles, startups, etc.) qui ont déjà créé les racines de l’innovation numérique du Québec. Il faut les cultiver pour les faire grandir.

Dans son discours, M. Couillard, a mis beaucoup d’importance sur le capital humain. Celui-ci passe par une vision de l’éducation plus  innovante, adaptée et performante (reste à définir les critères de performance).

Il a même terminé sa présentation par « Vivre le plan Nerd » inspiré directement des propos de Sylvain Carle.

En terminant, voici un bon résumé de cette fin de semaine:  Les habits neufs de l’empereur de Francis Gosselin et Vers un plan Nerd, une réflexion de Mario Asselin.

Bref, nous y voilà ! Il faut y aller, maintenant.

Forum des idées pour le Québec – Vivre l’innovation (et l’économie numérique)

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Cette fin de semaine avait lieu le Forum des idées pour le Québec organisé par le Parti libéral du Québec sur la thématique « Vivre l’innovation ». J’ai pu y assister à travers la diffusion Web (nous étions en moyenne une cinquantaine à le faire).

Plusieurs chantiers ont été abordés :

1. Qu’espérer de l’innovation à l’heure actuelle et comment la soutenir?

Les intervenants ont été intéressants, ils ont parlé d’innovation entrepreneuriale, des PME, de l’exportation, du secteur manufacturier, de l’emploi, de la création de richesse, de la nécessité de penser l’internationalisation des marchés, penser plus large que le Québec comme marché dès le départ (Jacques Nantel).

Mais, il n’y a eu aucun moment où les mots « innovation sociale » ont été énoncés comme vecteur de création de valeur. C’est pourtant le point de départ de ce que nous inventons et créons pour améliorer la qualité de vie des consommateurs, des usagers, des citoyens. Que l’on soit une organisation privée (grande entreprise, PME, startup), une organisation publique (gouvernement, société d’État, OBNL, ONG) ou un mixte des deux (mouvement des coopératives), l’innovation sociale est un incontournable. Il ne faut pas penser que l’innovation sociale est le seul apanage des organisations de l’économie sociale, c’est aussi un cadre de référence que les entreprises doivent aussi intégrer dans leur cadre de référence, c’est l’ère des entrepreneurs sociaux. Le rapport L’innovation radicale : l’innovation sociale, moteur de développement des affaires de KMPG présente ces nouveaux modèles d’entreprise axés sur un objectif de rendement mixte – social et économique.

« La certification B Corp (B Corp Certification) est accordée aux sociétés conventionnelles à but lucratif qui répondent à des normes élevées de rendement social et environnemental et qui tiennent compte de l’incidence de leurs  activités sur l’ensemble des parties prenantes. Des sociétés bien connues comme  Patagonia et Ben & Jerry’s Ice Cream font partie de la communauté des B Corp. »

D’ailleurs, lorsque j’étais président d’une coopérative de solidarité, j’ai participé à plusieurs événements du mouvement des coopératives au Québec. Un colloque international en 2010 avait convié 600 participants à Lévis.  Le discours de Felice Scalvini, alors vice-président de l’Alliance coopérative internationale a été très inspirant. Voici sont allocution : Démocratisation de l’économie : l’enjeu de la « biodiversité » entrepreneuriale.

Il faut sortir de la monoculture capitaliste et aller vers une biodiversité entrepreneuriale. – Felice Scalvini

2. L’innovation en santé et services sociaux

Très certainement un des thèmes les plus critiques dans nos sociétés occidentales. La présentation de Daniel J. Lyons, associé principal, Oliver Wyman, Santé et Sciences de la vie, a permis de présenter les défis et surtout la possibilité de transformer les choses.

«Don’t digitize the old. Invest in new models»

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Directement dans cette orientation, les réflexions de Pierre-Léonard Harvey, un intellectuel de la transformation de nos sociétés par le design communautique des systèmes d’innovations en santé pour le Québec.

3. Une stratégie numérique pour le Québec avec Michel Cartier, le point de vue d’un de nos grands intellectuels

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Après plusieurs années, toujours un regard neuf, allumé, souvent inquiet, toujours et encore plus aujourd’hui, soucieux des enfants qui suivront. Ce qui m’a plus frappé cette fois, c’est son constat des deux Québec, ceux des 50 ans et plus et ceux des 50 ans et moins. Une fracture générationnelle au niveau de la communication et de la compréhension mutuelle, accentué par l’ère des réseaux et du numérique. Il faut agir maintenant. Pour voir la société numérique et québécoise à venir, visitez www.21siecle.com.

Le PLQ a 1 défi. Il y a 50 ans il nous a donné l’électricité. Il doit donner le numérique! » – M. Cartier

Societe-numerique-Michel-Cartier-21siecle-2014-1

Aussi, une entrevue très récente et intime de Michel Cartier réalisée par Martin Lessard :

Finalement, LA Michelle Blanc, qui amuse la foule avec ses propos théâtraux, mais qui fait encore des constats pertinents et tristement vrais! L’économie numérique est partout, mais mal valorisée et gérée par les gouvernements. Malgré les efforts cumulés de beaucoup de gens depuis 2008 pour mettre en oeuvre la création d’un plan numérique, nous n’avons pas grand-chose de concert devant nous.

Pour terminer, voici deux citations Twitter de Sylvain !

  • 15% du 21e siècle est au passé. Faudrait pas gaspiller l’autre 85%. L’ère de la société en réseau, c’est maintenant. – @sylvain
  • « Le numérique ce n’est plus la techno, ce sont des usages et de la culture » selon @RatierD – @sylvain

AJOUT 15 septembre

Forum des idées pour le Québec – Virage numérique enclenché

 

 

Utilisation des TI en éducation, standards et badges numériques ouverts

GTN-Quebec

Le rapport d’étude Perspectives sur l’utilisation des TI en éducation au Québec rédigé par Pierre Drouin, Pierre-Julien Guay, Marc Ouimet et Marc-Antoine Parent et publié en 2014 par GNT-Québec présente plusieurs points très intéressants sur les nouvelles tendances et surtout sur l’importance des formats ouverts et les standards.

« Ce rapport identifie les tendances majeures dans le domaine de la technologie et des pratiques (l’infonuagique, les données, la mobilité et l’éducation ouverte), ainsi que les enjeux associés et les composantes d’un modèle d’écologie d’apprentissage. »

Dans ce contexte, les badges numériques ouverts (Openbadges) sont directement alignés avec cette nécessité de développer une interopérabilité et une pérennité de la validation des apprentissages et des compétences.

« L’utilisation d’une approche commune de représentation des compétences favorise le processus de détermination des préalables et la reconnaissance des acquis. Il devient également possible d’associer dans un système une activité d’apprentissage ou un élément de portfolio, ce qui optimise le processus d’évaluation. Enfin, ces compétences peuvent être reconnues sous forme de badges numériques, tel que proposé par l’initiative OpenBadges. »

En conclusion du rapport, il propose la mise sur pied d’un portail citoyen à l’éducation et à la formation tout au long de la vie qui permettrait, en utilisant les normes appropriées:

  • de regrouper les offres d’enseignement formel et informel, y compris des cours en ligne
    offerts à tous (MOOC) associant des dispositifs de reconnaissance des acquis sur forme
    de badges
  • d’y associer un référentiel national de compétences basé sur une approche sémantique
    permettant l’interopérabilité avec d’autres pays
  • de se doter d’un réseau fédéré d’évènements de recherche universitaire accessible aux
    citoyens et à l’industrie
  • de décrire et partager, à l’échelle de la francophonie, les ressources éducatives produites
    au Québec et de bénéficier de celles produites ailleurs.