Médias sociaux, identité numérique et vie publique

J’ai eu le plaisir de participer à l’émission Cas de conscience sur la thématique des médias sociaux à titre de Techno-anthropologue !

Vous pouvez voir l’épisode au complet sur le site Web : http://casdeconscience.radio-canada.ca/emission-les-medias-sociaux-8

Merci à la recherchiste Jennifer Letarte, à la réalisatrice Vali Fugulin et à l’équipe de la boîte de production Blimp pour ce beau résultat. Sans oublier le travail de André Sauvé et de Pénéloppe McQuade. Un clin d’oeil particulier à Mélanie Millette avec qui j’ai partagé les salles de classe à la maîtrise en communication de l’UQAM.

Pour en savoir plus sur la techno-anthropologie : Est-ce que la techno-anthropologie est une science?

6 degrés de séparation et Internet

J'ai eu l'occasion de participer à l'émission Science ou fiction diffusée sur TV5 Canada. J'ai participé à celle sur la thématique Les autres, au premier segment sur la théorie des 6 degrés de séparation entre tout les humains de la terre.

Je crois qu'aujourd'hui, nous sommes à 2 degrés de séparation, moi – internet – l'autre. Cette proximité passe par l'identité numérique et nous amène à évaluer les connexions beaucoup moins par la distance, mais plus par l'intention et l'intérêt réciproque ou non d'entrer en relation avec quelqu'un.

Je suis déçu de ceux qui attaquent sans considération

Épisode numérique

Hier, la « vedette » du Web québécois Michelle Blanc (www.michelleblanc.com), que je connais depuis 2007, a dit sur ses comptes Twitter et Google+ que quelqu’un se prétendait techno-anthropologue du Web et que c’était de la bullshit à son meilleur.  Par la suite, elle répond à une question en disant que le CV devrait suivre pour se prétendre techno-anthropologue.

Sur Twitter :

 Sur Google+ :

 Mon nom n’était pas précisé, mais en effectuant la simple recherche des termes « techno-anthropologue du Web » sur Google Canada, c’est moi qui occupe les premières pages, autant de résultats venant de mon blogue, de mon profil LinkedIn et de mon compte Twitter.

Je considère que c’est une égratignure à mon identité numérique professionnelle. Depuis janvier 2010, j’utilise le terme d’anthropologue du Web dans mon positionnement comme consultant. Avec ce volet de mon identité, j’ai réussi a attiré l’attention de quelques recherchistes et médias. Entre autre, à l’émission l’Épicerie de Radio-Canada, en octobre 2010 sur les blogueurs et la nourriture. Comme experte en marketing, elle doit comprendre que ça fait partie de mon positionnement comme consultant.

Les dégâts sont déjà là, après moins de 24 heures, un billet de son blogue et son tweet apparait dans la première page de recherche sur Google. (techno-anthropologue du Web)

C’est aussi une démonstration que Michelle Blanc ne m’a pas demandé pourquoi je me déclarais techno-anthropologue du Web. Pourtant, elle peut voir mon parcours académique (sur mon blogue et sur mon profil LindkedIn) où il est indiqué que j’ai un baccalauréat en anthropologie sociale et culturelle de l’Université Laval, ou simplement me poser la question directement, soit via Twitter, par courriel ou par téléphone. Elle a préféré, indirectement, cracher en public sur mon parcours et mon identité de consultant et de penseur/chercheur.

Oui, je suis déçu ! d’elle, bien sûr, mais aussi :

  • des gens qui répondent et font se multiplier ses affirmations sans se demander si elles sont fondées. Le vedettariat, amplifié par les médias sociaux, est un effet pervers de notre époque numérique.
     
  • des gens qui n’osent pas la contrarier pour ne pas être victime de ses foudres sur le Web. Au Québec, la planète Web est considérée petite, mais je crois qu’il faut s’ouvrir et ne pas avoir peur d’avancer. 
     
  • des gens des médias en général, qui invitent Michelle Blanc « par défaut » comme spécialiste. Je reconnais sincèrement son expertise et son expérience en marketing Internet et dans l’univers du Web, mais il y beaucoup d’autres personnes capables de présenter des sujets et d’informer. Heureusement, il y a d'autres "experts" et vulgarisateurs qui sont invités dans les médias. Je crois que Michelle Blanc, malgré ses efforts positifs et sincères (conférence, livre, consultation) pour faire avancer le Web ici, est en partie responsable du frein de l’implantation et de l’appropriation du Web au Québec.

Désamorçage numérique

Ce billet pourrait amener plusieurs réactions, je vais répondre d’emblée à deux de celles-ci :

  • Je fais ce billet pour me faire du capital médiatique sur son dos pour être invité dans les médias comme expert.

Il se peut effectivement qu’il y ait un moment d’attention plus grand sur moi après ce billet, mais je suis actif depuis 5 ans sur la planète Web de Montréal et du Québec, et ce n’est pas cet article qui va me faire naître numériquement. Je suis blogueur depuis 2005. J’ai construit ma crédibilité et ma réputation, pas à pas, avec ma personnalité, mes forces et faiblesses, et ma détermination au fil des ans. Je suis déjà approché par des médias grâce à mon parcours personnel et professionnel. Ce n’est pas mon style de vie que de faire dans la confrontation, je suis le plus souvent celui qui va laisser passer.

  • Je me présente comme  techno-anthropologue sans avoir le CV

C’est ce qui me déçoit le plus, c’est que Michelle Blanc critique ma crédibilité de me prétendre techno-anthropologue parce que j’ai un parcours professionnelle et académique atypique. De mémoire, elle raconte elle-même son parcours très atypique pour en arriver à être où elle en est aujourd’hui.

Donc, je fais ce billet pour répliquer à Michelle Blanc en présentant les faits et mon interprétation de ceux-ci.

Maintenant, voici pourquoi je me considère un techno-anthropologue du Web.

TLMSF, réflexion sur les critiques envers le Web 2.0 et le phénomène de dindification

Dans la 11e émission de Tout le monde s'en fout, la grande question de la semaine était : De quoi faut-il revenir dans les médias sociaux ? Comment bien critiquer le web 2.0 ? Avec Pierre Fraser (linguiste et blogueur), Mario Asselin (associé chez Opossum et blogueur).

TLMSF – épisode 11 from iXmédia on Vimeo.

Une bonne réflexion/critique de Catherine-Êve Gadoury, et un échange avec Mario et Pierre de qualité.

Finalement, Pierre Fraser, techno-humanisme, termine l'émission avec le concept de dindification ! Très intéressant.

Pour en voir un exemple, voici son billet Facebook : un parfait exemple de dindification.

Le prospectiviste s'active !