Le Parti québécois pour tous les québécois, sérieusement !

Cette élection 2018 est très importante pour le Québec de demain.

Souverainiste et péquiste depuis que j’ai l’âge de voter (j’avais 20 ans au référendum de 1995), j’ai été observateur et intéressé par la très grande majorité des élections (au 3 niveaux). En 2007, j’étais sur le terrain comme militant et bénévole dans Pointe-aux-Trembles dans l’Est de Montréal avec l’équipe d’André Boisclair. En 2012, j’ai appuyé ouvertement le PQ (Vers un pays métissé serré) parce que c’était important de le faire selon moi.

Maintenant, depuis cet été, j’ai repris ma carte de membre du Parti québécois pour être un militant plus actif.

Avec Jean-François Lisée et Véronique Hivon, nous avons un duo positif et inspirant pour la suite des choses lors de cette campagne. Un programme de qualité et une équipe de qualité et de conviction. La campagne sera sous le signe de l’audace. Comme l’oeuvre d’art sur l’autobus de campagne !

En cette campagne électorale, je vais militer activement :

Avec Michelle Blanc dans Mercier (Montréal)

Une femme d’exception au parcours singulier. Je vais donner un coup de main à elle et son équipe dans Mercier (Plateau Mont-Royal). Surtout parce qu’elle incarne une voix forte de la nécessité de faire la transition numérique du Québec pour les citoyens. Oui, il faut une révolution numérique plus large, efficace et inclusive. Dans le programme du PQ, il y a le 5e chantier : Réussir la transition numérique. Dans la plateforme électorale et lors de la campagne qui débute aujourd’hui, il y aura des propositions concrètes dans ce sens. Michelle Blanc sur Facebook.

Avec Jean-Martin Aussant dans Pointe-aux-Trembles (Montréal)

Un pédagogue et un vulgarisateur hors pair avec ses idées et son écoute. Pour le programme de l’Est de Montréal que propose le Parti québécois. Pour l’économie sociale, la diversité de l’entrepreneuriat, la révolution numérique dans le manufacturier 4.0, les microusines et les fablabs (une de mes passions bien entendu). Jean-Martin Aussant sur Facebook

Ainsi, c’est la première fois que je serai aussi présent comme militant et comme bénévole sur le terrain et sur Internet pour une compagne électorale. L’enjeu est clair, faire avancer le Québec dans la bonne direction.

Bonne campagne à tous dans cet exercice démocratique.

Sources des images : www.pq.org

Livre blanc : Science participative et mobilisation des citoyens (Citizen Science)

Citizen-science-definition-Socientize-white-paper-2014

Après la publication du livre vert sur la science citoyenne à l’été 2014 CAPS 2014 – P2PValue et Socientize, voici que l’organisme Socientize publie le livre blanc Whitepaper of Citizen Science in Europe.

The White Paper on Citizen Science in Europe aims to support policy makers on European, national and regional level when setting up future strategies of civic engagement in the excellence in science.

Socientize-logo

L’objectif était de fédérer des contributions de plusieurs acteurs de plusieurs secteurs  :

  • open science
  • students curricula
  • sustainability models
  • incentives and motivation
  • data science
  • sharing knowledge
  • collective intelligence
  • social bussiness responsability
  • advanced training
  • e-infrastructures

Résultat, un livre blanc avec plusieurs bonnes idées autant au niveau macro. meso que micro.

Finalement, voici 2 schémas qui m’ont inspiré :

Les citoyens et la recherche.

citizens-are-research-Socientize-white-paper-2014

et celui-ci :

Des modèles pour la mobilisation des citoyens dans la science.

model-of-citizen-engagement-in-science-Socientize-white-paper-2014

 

La participation citoyenne doit nécessairement être connectée avec les sciences, dont les sciences sociales numériques (Digitals Humanities). Nous entrons dans une science de 3e phase La rencontre de la Science de Troisième phase et du Design Communautique. D’ailleurs, le livre Design communautique appliqué aux systèmes sociaux numériques (2014) de M. Pierre-Léonard Harvey est un bon pas dans cette direction.

 

Forum des idées pour le Québec – Vivre l’innovation (et l’économie numérique)

Forumm-des-idees-pour-le-Quebec-2014-Vivre-innovation

Cette fin de semaine avait lieu le Forum des idées pour le Québec organisé par le Parti libéral du Québec sur la thématique « Vivre l’innovation ». J’ai pu y assister à travers la diffusion Web (nous étions en moyenne une cinquantaine à le faire).

Plusieurs chantiers ont été abordés :

1. Qu’espérer de l’innovation à l’heure actuelle et comment la soutenir?

Les intervenants ont été intéressants, ils ont parlé d’innovation entrepreneuriale, des PME, de l’exportation, du secteur manufacturier, de l’emploi, de la création de richesse, de la nécessité de penser l’internationalisation des marchés, penser plus large que le Québec comme marché dès le départ (Jacques Nantel).

Mais, il n’y a eu aucun moment où les mots « innovation sociale » ont été énoncés comme vecteur de création de valeur. C’est pourtant le point de départ de ce que nous inventons et créons pour améliorer la qualité de vie des consommateurs, des usagers, des citoyens. Que l’on soit une organisation privée (grande entreprise, PME, startup), une organisation publique (gouvernement, société d’État, OBNL, ONG) ou un mixte des deux (mouvement des coopératives), l’innovation sociale est un incontournable. Il ne faut pas penser que l’innovation sociale est le seul apanage des organisations de l’économie sociale, c’est aussi un cadre de référence que les entreprises doivent aussi intégrer dans leur cadre de référence, c’est l’ère des entrepreneurs sociaux. Le rapport L’innovation radicale : l’innovation sociale, moteur de développement des affaires de KMPG présente ces nouveaux modèles d’entreprise axés sur un objectif de rendement mixte – social et économique.

« La certification B Corp (B Corp Certification) est accordée aux sociétés conventionnelles à but lucratif qui répondent à des normes élevées de rendement social et environnemental et qui tiennent compte de l’incidence de leurs  activités sur l’ensemble des parties prenantes. Des sociétés bien connues comme  Patagonia et Ben & Jerry’s Ice Cream font partie de la communauté des B Corp. »

D’ailleurs, lorsque j’étais président d’une coopérative de solidarité, j’ai participé à plusieurs événements du mouvement des coopératives au Québec. Un colloque international en 2010 avait convié 600 participants à Lévis.  Le discours de Felice Scalvini, alors vice-président de l’Alliance coopérative internationale a été très inspirant. Voici sont allocution : Démocratisation de l’économie : l’enjeu de la « biodiversité » entrepreneuriale.

Il faut sortir de la monoculture capitaliste et aller vers une biodiversité entrepreneuriale. – Felice Scalvini

2. L’innovation en santé et services sociaux

Très certainement un des thèmes les plus critiques dans nos sociétés occidentales. La présentation de Daniel J. Lyons, associé principal, Oliver Wyman, Santé et Sciences de la vie, a permis de présenter les défis et surtout la possibilité de transformer les choses.

«Don’t digitize the old. Invest in new models»

Daniel-Lyons-eHealth-Dontdigitizetheold-Investinnewmodels

Directement dans cette orientation, les réflexions de Pierre-Léonard Harvey, un intellectuel de la transformation de nos sociétés par le design communautique des systèmes d’innovations en santé pour le Québec.

3. Une stratégie numérique pour le Québec avec Michel Cartier, le point de vue d’un de nos grands intellectuels

Michel-Cartier-Forum-des-idees-Vivre-innovation-2014

Après plusieurs années, toujours un regard neuf, allumé, souvent inquiet, toujours et encore plus aujourd’hui, soucieux des enfants qui suivront. Ce qui m’a plus frappé cette fois, c’est son constat des deux Québec, ceux des 50 ans et plus et ceux des 50 ans et moins. Une fracture générationnelle au niveau de la communication et de la compréhension mutuelle, accentué par l’ère des réseaux et du numérique. Il faut agir maintenant. Pour voir la société numérique et québécoise à venir, visitez www.21siecle.com.

Le PLQ a 1 défi. Il y a 50 ans il nous a donné l’électricité. Il doit donner le numérique! » – M. Cartier

Societe-numerique-Michel-Cartier-21siecle-2014-1

Aussi, une entrevue très récente et intime de Michel Cartier réalisée par Martin Lessard :

Finalement, LA Michelle Blanc, qui amuse la foule avec ses propos théâtraux, mais qui fait encore des constats pertinents et tristement vrais! L’économie numérique est partout, mais mal valorisée et gérée par les gouvernements. Malgré les efforts cumulés de beaucoup de gens depuis 2008 pour mettre en oeuvre la création d’un plan numérique, nous n’avons pas grand-chose de concert devant nous.

Pour terminer, voici deux citations Twitter de Sylvain !

  • 15% du 21e siècle est au passé. Faudrait pas gaspiller l’autre 85%. L’ère de la société en réseau, c’est maintenant. – @sylvain
  • « Le numérique ce n’est plus la techno, ce sont des usages et de la culture » selon @RatierD – @sylvain

AJOUT 15 septembre

Forum des idées pour le Québec – Virage numérique enclenché

 

 

Plan numérique et nouveau Conseil national du numérique en France

La ministre à l’économie numérique, Fleur Pellerin, va présenter un grand plan numérique au Conseil des ministres en France. L’objectif du plan est de  mettre en place une vision claire et de nouvelles pratiques axées sur la concertation avec l’ensemble des ministres afin de permettre la prise de décision sur tous les sujets liés au numérique (éducation, PME, santé, etc.).

Elle réactivera le Conseil national du numérique (CNN) dans une formule plus élargie et inclusive.

Par rapport à la mouture Sarkozy, qui comptaient uniquement des patrons de start-ups ou des représentants de grands groupes, le CNN sera doté d’un collège comptant une trentaine de membres, issus de trois horizons: entrepreneurs, société civile et chercheurs.

En effet, elle semble être en rupture avec la façon de faire dans l’élaboration du plan France Numérique 2012 de son prédécesseur Eric Besson.

Plusieurs noms circulent déjà: Giuseppe de Martino (secrétaire général de Dailymotion) et Gilles Babinet (Musiwave, Captain Dash), ces deux derniers faisaient déjà partie de l’ancien CNN, Daniel Kaplan (Fondation Internet Nouvelle Génération), ou encore Stéphane Distinguin (FaberNovel).

Le nouveau CNN sera lié aux deux autres structures déjà en place, soit le Comité Stratégique de Filière (CSF) Stic et L’Observatoire du numérique. Il semble y avoir un intérêt pour une gouvernance plus transparente dans chacune de celles-ci.

De plus, elle devrait présenter Paris Capitale Start-up, un projet d’envergure pour rendre Paris une ville attractive et accueillante pour les entreprises les plus innovantes (en démarrage). Une inspiration du Tech City de Londres.

Plus près de chez nous, plusieurs acteurs de la région de Montréal amènent des projets et des solutions pour supporter les Start-Up innovantes. Des projets comme Maison Notman, Festival international du Startup de Montréal, NextMontréal, Montreal Newtech, en sont de bons exemples. Il y a aussi le futur Quartier de l’innovation de Montréal et l’Ofti, l’Observatoire francophone des TI.

À mon avis, nous sommes en mesure d’aller de l’avant avec une politique numérique pour le Québec comme je le disais dans mon billet Un Québec numérique c’est… une politique, un responsable et un plan d’action.

MAJ 1 – 10 octobre 2012
Voici le résumé du compte-rendu du conseil des ministres de France du 10 octobre 2012. On y apprend surtout que le gouvernement veut établir une feuille de route pour le numérique. Elle devrait être présentée par le Premier ministre en février 2013, à l’occasion d’un séminaire gouvernemental dédié au numérique. Article officiel : Numérique : présentation de la feuille de route en 2013.

Accès à Internet au Canada et économie numérique

Laurent Maisonnave, expert marketing Internet, médias sociaux et vidéo Internet, publie un billet d'une grande qualité qui présente l'état des lieux de l'accès à Internet au Canada et au Québec.

La meilleure business au monde est au Canada

Il confronte les arguments du CRTC qui désire passer une règlementation permettant de facturer encore plus la bande passante aux utilisateurs d'Internet.

Quelques extraits :

1. Téléchargement illégal

Les internautes “gros” consommateurs de bande passante feraient uniquement du téléchargement illégal. Dans la réalité, l’internaute moyen préfère utiliser les solutions légales qui sont bien plus pratiques et de meilleure qualité.

Ces dernières années, l’offre a explosé avec iTunes, Netflix, Tou.TV, les magasins en ligne la Xbox et de la PlayStation qui propose autant l’achat et la location de jeux vidéo que de films et d’émission. J’allais oublier les producteurs de WebTV qui n’ont de seul moyen de se faire connaître que de diffuseur leurs réalisations sur Internet.

5. Coût élevé de la bande passante

La nouvelle décision du CRTC devrait imposer un prix de revente au consommateur de 1 à 5 $ par Go de bande passante. Attention, ce n’est pas le prix que les petits fournisseurs payent aux gros fournisseurs – qui n’est que de 3 cents/Go. Si on parle de l’achat en gros de bande passante en Amérique du Nord, le prix descend à 1 cent/Go.

Donc, une compagnie achète un produit 1 cent, le vend 3 cents à une autre compagnie – pour une marge de 300 %, et impose ensuite que le produit soit vendu au consommateur avec une marge de 10 000 %.

Ce qui est incroyable, c’est que le petit fournisseur qui a acheté la bande passante n’a pas le droit de la rendre au prix qu’il le souhaite. C’est comparable au prix imposé du lait, sauf que la brique de lait n’est pas à 50 $.

10. Quel avenir pour l’Internet au Canada

Selon un rapport de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) d’août 2010, le Canada se retrouve à la 28e place sur 30 du classement des prix d’accès à Internet par pays. Le 30e n’étant pas le meilleur.

Aujourd’hui, la décision du CRTC est simple. Soit nous restons dans l’âge de pierre numérique, soit nous créons un environnement propice à la concurrence et à l’innovation. […]

Cette situation va à l'encontre d'une volonté de faire émerger une économie numérique au pays. Et dire que nous n'avons même pas de plan d'action numérique au Québec…

n.b. Bravo Laurent pour ton travail éditorialiste !