Merci à la recherchiste Jennifer Letarte, à la réalisatrice Vali Fugulin et à l’équipe de la boîte de production Blimp pour ce beau résultat. Sans oublier le travail de André Sauvé et de Pénéloppe McQuade. Un clin d’oeil particulier à Mélanie Millette avec qui j’ai partagé les salles de classe à la maîtrise en communication de l’UQAM.
Pay for the benefit of using a product without needing to own the product outright. Disrupting traditional industries based on models of individual private ownership.
It’s not just physical goods that can be shared, swapped, and bartered. People with similar interests are banding together to share and exchange less tangible assets such as time, space, skills, and money.
Il y a plein d’exemples de ces services et plate-formes qui existent et se créent au Québec. L’objectif du prochain 5 @ 7 Co-Montréal (Créativité et innovation) est de cartographier les initiatives locales.
En ce début d'année de la fin du monde (prévu pour le 21 décembre 2012 selon les Mayas, ou plutôt selon les ténors de l'industrie de la fin du monde + industrie des bunkers), je vous souhaite du changement et du succès. Cette année encore, ça va barder tout azimut, autant pour l'économie, les finances, l'environnement, la politique, et surtout le social.
Nous sommes dans un contexte assez chaordique que le changement est possible, de toute façon inévitable dirait certain. Clin d'oeil ici à Yves Lusignan et à son passage à l'émission de radio Les chemins de travers à Radio-Canada sur le thème "Prospective à l'ère numérique : mais où s'en va notre monde ?" animée de main de maître par l'anthropologue-communicateur Serge Bouchard. En simplifiant, ce n'est pas la fin du monde, mais la fin d'un monde, celui de la croissance. Nous allons obligatoirement vers celui du développement qui tient compte de notre planète et des citoyens qui y habitent. Pour y arriver, nous devons changer de paradigme, de cadre de référence. Mais un des archétypes de l'homme est celui de la peur du changement. Alors, il faudra cette année, et les prochaines aussi, mettre des efforts pour transformer les perceptions, modifier les modèles de développement et du vivre ensemble.
Ma pierre à la l'édifice sera celle de l'accompagnement des organisations et des gens qui y cohabitent dans leur appropriation du changement. À mon avis, l'innovation ouverte, qui est un mode d'innovation fondé sur le partage, la collaboration et l'intelligence collective, est la plus adaptée et logique pour répondre aux défis complexes de notre époque.
Bon changement !
Pssst, il y aura une année 2013 !
Je paraphrase la meilleure réplique d'un journaliste que je n'ai pas retrouvé le nom ni l'article malheureusement. "Les mayas auraient prédits la date exacte de la fin du monde, mais n'auraient pas prédits que les européens allaient traverser l'océan Atlantique pour les attaquer et faire disparaître leur civilisation". Faut choisir à qui se fier pour les prédictions.
En complément, Noel Conruyt, de l'île de la Réunion, un des participants en ligne lors de la conférence, nous a pointé une présentation sur l'état des lieux des livings labs, de Alvaro Oliveira, président de l'ENoLL, lors du Future Internet Event 2011 en Pologne.
Les choses qui sont utilisées en commun constituent la charpente interne d’une société florissante
" Au sein de la nature, les hommes et les femmes dépendent tous de l’eau, des forêts, de la terre, des pêcheries, de la biodiversité, du paysage, de l’air, de l’atmosphère, ainsi que de tous les processus vitaux qui y sont liés. Chaque individu est en droit d’avoir part aux ressources naturelles, indépendamment de la propriété privée de ces ressources.
Dans le domaine social, parmi les conditions pour que s’épanouissent les relations sociales figurent les places, parcs et jardins publics, les soirées, les dimanches et jours fériés, ainsi que les transports en commun, les réseaux numériques, les moments de sport et de loisir. Nous profitons tous des espaces et des occasions qui rendent possibles des rencontres libres et non programmées. Ces biens communs sociaux peuvent être directement pris en charge et cultivés, de manières très diverses, par les communautés concernées et à l’initiative des citoyens. Ils peuvent également relever pour partie du domaine public, où les services publics jouent un rôle important. Pour assurer à tous des services aussi complexes que l’assurance maladie, la cogestion par les partenaires sociaux ou la stabilité du système financier, des approches innovantes, allant au-delà du seul marché et du seul État, sont nécessaires.
Il va sans dire, en ce qui concerne la culture, que la langue, la mémoire, les usages et la connaissance sont indispensables à toute production matérielle ou immatérielle. Autant les biens communs de la nature sont nécessaires à notre survie, autant les biens communs culturels le sont à notre activité créative. Nous nous appuyons en dernière instance, aussi bien au niveau du sens qu’au niveau de l’habileté technique, sur les contributions des générations antérieures. De la même manière, les acquis d’aujourd’hui doivent continuer à servir librement les générations futures.
Dans la sphère numérique, les productions et les échanges fonctionnent d’autant mieux que l’accès aux objets et aux données est moins entravé. Pour naviguer librement dans le monde virtuel, mais aussi pour permettre un développement culturel créatif, il est indispensable que les codes sources des logiciels, de même que toute la richesse des textes, sons, images et films disponibles en ligne, ne soient pas clôturés par des droits de propriété intellectuelle restrictifs."
Lesbiens communs :
font la qualité de vie
rendent possible la participation
offrent des plateformes pour la créativité et la coopération
permettent de faire ensemble plus et mieux
assurent la cohésion sociale
Biens communs numériques
Il est indispensable à cette économie du partage et de la participation que tout reste accessible à tous gratuitement. Cela garantit que le travail pourra se poursuivre, et que ce qui ressortira de ce travail sera de nouveaux biens communs.
L'Homo ludens rencontre l'Homo faber. La condition sociale d'interconnexion globale que nous appelons l'Internet rend possible la créativité pour chacun d'entre nous dans des voies nouvelles, et que nous n'apercevions même pas en rêve.
– Eben Moglen
Il y a beaucoup d'exemple de cas de biens communs, dont celui de la protection de Mickey Mouse (Walt Disney), en page 24. Édifiant!
Je crois que les turbulences systémiques mondiales au niveau de l'économie, de la finance, de la société vont amener les décideurs et les acteurs de la société, les citoyens en premier lieu, à agir dans le sens des biens communs. Je le souhaite.