Badges numériques et reconnaissance des compétences dans les Fab Labs

J’ai présenté une conférence sur les badges numériques pour la reconnaissance des compétences dans les laboratoires ouverts de fabrication numérique (Fab Lab) lors de la rencontre internationale Fab 13 de la Fab Foundation à titre de chercheur en résidence chez Communautique. Je n’étais pas présent au Chili pour cette édition, alors j’ai fais une présentation vidéo.

Digital Badges and Skills Recognition in Fab Labs

Vidéo (pas mon meilleur, mais bon)

 

Présentation Slideshare :

 

Labo VTÉ #1 – Introduction au concept de badge numérique ouvert

Résumé de la première rencontre du Lab VTÉ : Badges numériques ouverts en éducation au Québec. Lors de cette étape, plus de quatre-vingt-dix participants auront ce matin le loisir de découvrir ce nouveau concept ainsi que la diversité des contextes d’utilisation des badges numériques ouverts en éducation.

Rappel de l’objectif

Les laboratoires de la Vitrine technologie-éducation (VTÉ) sont des espaces de découverte et d’exploration des technologies émergentes et des nouvelles façons d’enseigner où se cotoient chercheurs, praticiens et fournisseurs de solutions tant du domaine public que privé afin de porter un regard nouveau sur la valeur pédagogique de l’intégration des badges numériques ouverts dans le milieu de l’éducation. À noter que le groupe francophone se concentrera plus particulièrement sur leur intégration dans des contextes pédagogiques formels entre des acteurs du milieu de l’éducation alors qu’un le groupe anglophone se concentrera lui sur l’intégration dans un cadre informel à savoir les liens vers les communautés professionnelles, sociales.

Quelques notes

Serge Ravet : Le même intérêt et l’engouement que l’arrivé des portfolios. Possibilité avec les badges numériques, au-delà de la reconnaissance formelle, il sera possible d’offrir une reconnaissance informelle des apprentissages informels. Les badges numériques pour créer du sens, de situer la personne en lien avec d’autres professionnels.

Guy Fortier :  Beaucoup de possibilités surtout au niveau de la reconnaissance des acquis et des compétences.

Yves Otis : Le badge est un instrument, un protocole, qui pourrait faire bouger le monde des référentiels des compétences et celui de la reconnaissance des acquis. C’est presque une clé de voute! Le badge numérique peut-être vu comme une monnaie, plus mobile, avec des possibilités d’échanges.

Isabelle Delisle :  Les badges doivent être en complémentarité aux systèmes en places, valoriser les aptitudes exceptionnelles, apprentissage tout au long de la vie.

Pour la page et la caption vidéo : http://www.vteducation.org/fr/laboratoires/badges-numeriques-ouverts-en-education

Voici le lien vers Google Doc : Commentaires des participants – Labo Badges – Étape 1

La suite à la deuxième séance le mercredi 12 novembre.

Open Badges 101 : Comment encourager la mobilisation (webinaire)

En lien avec les badges numériques, voici une présentation de Megan Cole (@megcolek) chez @BadgeAlliance concernant les badges numériques ouverts (Open Badges).

Open Badges 101 : How To Encourage Engagement (webinar)


Un véritable mouvement s’incarne à travers cet objet qu’est le badge numérique (digital badge).

10 compétences essentielles au travail en 2020

Harold Jarche (@hjarche), que j’ai connu à l’époque de mes études à la maîtrise en communication de l’UQAM, a pointé ce matin une infographie sur les 10 compétences essentielles pour 2020 (ou pour le 21e siècle). En lien avec cette information, il offre un programme de formation « Personal Knowledge Mastery« .

Voici le lien vers l’infographie The 10 most important work skill in 2020. Le document source de cette infographie est le rapport Future Work Skills 2020 de Institute for the Future.

Important Work Skills for 2020

Source: Top10OnlineColleges.org

 

Voici les 6 vecteurs de changement et de transformation :

  • Augmentation importante de la longévité (Extreme Longevity)
  • Omniprésence des systèmes intelligents (The rise of smart machines and systems)
  • Monde de données et d’algorithmes (Computational world)
  • Nouvel écosystème des médias (New media ecology)
  • Des nouvelles structures de production (Superstructed organizations)
  • Monde hyperconnecté (Globally connected world)

et les 10 compétences :

  • Sense making (Ability to determine the deeper meaning or significance of what is being expressed)
  • Social intelligence (Ability to connect to others in a deep and direct way, to sense and stimulate reactions and desired interactions)
  • Novel and adaptive thinking (Proficiency at thinking and coming up with solutions and responses beyond that which is rote or rule-based)
  • Cross cultural competency (Ability to operate in different cultural settings)
  • Computational thinking (Ability to translate vast amounts of data into abstract concepts and to understand data based reasoning)
  • New Media Literacy (Ability to critically assess and develop content that uses new media forms, and to leverage these media for persuasive communication)
  • Transdisciplinary (Literacy in and ability to understand concepts across multiple disciplines)
  • Design Mindset (Ability to represent and develop tasks and work processes for desired outcomes)
  • Cognitive load management (Ability to discriminate and filter information for importance, and to understand how to maximize cognitive functions)
  • Virtual collaboration (Ability to work productively, drive engagement, and demonstrate presence as a member of a virtual team)

 

Il y a très certainement recoupement avec la liste des compétences de la culture participative de Henry Jenkins (@henryjenkins) présenté dans son rapport Confronting the Challenges of Participatory Culture – Media Education for the 21st Century publié en 2009.

  • Le jeu
  • La performance
  • La simulation
  • L’appropriation
  • Le multitâche
  • La cognition répartie
  • L’intelligence collective
  • Le jugement
  • La navigation transmédia
  • Le réseautage
  • La négociation

Apprendre la prise de note visuelle – heure #03 – Approche, hiérarchie et personnalisation

Plus d’information sur ce projet : Apprendre la prise de note visuelle – 20 heures

Ma troisème heure

J’ai été acheté chez Deserres, mon premier sketchbook et des crayons pour faire de la prise de note visuelle. Vu que je suis en « training », j’en ai pris un moins cher, autour de 9$ (au lieu de 25-30 $ pour la qualité pro), et des crayons (o,08 mm) à encre liquide.

J’ai poursuivi la lecture du livre de Mike Rohde.

Chapitre 6, Approche, hiérarchie et personnalisation.

Il est possible de faire des Sketchnotes en direct lors de l’événement, ou, de les faire en deux temps, soit un brouillon sur place et  faire les visuels par la suite. Mais, l’avantage de le faire sur place, en une fois, c’est que c’est terminé immédiatement. Il est possible de faire des petits ajustements lors de la numérisation et du traitement dans Photoshop. Ainsi, lorsque je fais des erreurs, je fais des éléments visuels sur une autre page que je vais pouvoir insérer par la suite. Il est important de faire des hiérarchies avec des éléments visuels, comme les titres ( un peu comme le Web avec les H1, H2, H3), les puces et les numéros. Finalement, il est important de même ses couleurs et son style dans les sketchnotes que nous réalisons.

Pour compléter cette heure, j’ai profité d’une séance du Comité centrale de parents de la CSPI auquel je participe afin d’exercer mon écoute active (avoir le focus sur l’essentiel) et créer des éléments visuels significatifs.

Voici deux exemples :

Sketchnote-CCP-10fev2014-1-Web

Sketchnote-CCP-10fev2014-2-Web

 

À suivre pour la 4e heure.