Le phénomène du Self-tracking (Quantified Self) au Web-In 2011

J'ai eu l'occasion de présenter une courte conférence lors du Web-In 2011 sur la thématique du Self-tracking (Quantified Self).

Web-In veut stimuler les artisans de l’industrie à innover et à réinventer le Web de demain. Web-In vise carrément à amener ses participants à aller au-devant des constats, voir même à sortir de leurs zones de confort et à remettre en questions leurs certitudes. Le tout dans le but de faire une réflexion collective sur le futur du Web.

Web-In est organisé par Alliance numérique, le réseau d’affaires de l’industrie des nouveaux médias et des contenus numériques interactifs du Québec, dans le cadre de MTL DGTL.

Malgré une petite salle, beaucoup de sujets, plusieurs façons de le présenter, plein de gens curieux. Dans l'ensemble, j'ai bien aimé la dynamique de la journée.

Les vidéos de la journée seront disponible sous-peu.

Voici la vidéo :

LE PHÉNOMÈNE DU SELFTRACKING from Alliance numérique on Vimeo.

Je vous invite à visionner l'ensemble des présentations du Web-In 2011 en vidéo.

 

Voici ma présentation :

Quelques articles post-évènement :

Web-in : une programmation du postnumérique à l'autisme (Infopresse)
BRANCHEZ-VOUS! au MTL DGTL

Mention spéciale pour la performance de Alexandre Enkerli ! À voir en vidéo bientôt ! 

Pour en savoir plus sur les rencontres de Quantified Self Montréal, j'en avais parlé dans ce billet.

Living Lab 101

J'ai eu l'occasion de présenter une conférence intitulée Living lab : quand la recherche descend dans la rue, à Les soirées des Grands communicateur organisée par la Toile des communicateurs et en collaboration avec la Teluq.

La captation intégrale de la conférence est maintenant disponible.

Lien direct : http://conf.teluq.ca/p4qurttliqi

En complément, Noel Conruyt, de l'île de la Réunion, un des participants en ligne lors de la conférence, nous a pointé une présentation sur l'état des lieux des livings labs, de Alvaro Oliveira, président de l'ENoLL, lors du Future Internet Event 2011 en Pologne.

Presentation of the European Network of Living Labs (ENoLL) (24 Mo)

Merci encore à l'équipe de la Toile pour l'invitation et l'efficacité d'exécution de ces soirées des grands communicateurs.

Ajout 1 (27/10/2011)

Voici le résumé de la conférence par l'équipe de la Téluq

Ajout 2 (30/10/2011)

Voici le document de ma présentation sur Slideshare.

Mes conférences et formations automne 2011

Voici la liste de quelques conférences et formations que je donnes à l'automne 2011 :

  • 14 octobre 2011 : Séminaire de formation : Présence Web efficace (Web 2.0 et médias sociaux) Une journée de formation public pour les entrepreneurs ou conseiller permettant de démystifier la culture Internet (Web 2.0 et médias sociaux), d'explorer les plates-formes les plus populaires (Facebook, Twitter, LinkedIn, Youtube, etc.) et de découvrir des stratégies marketing et de communication innovantes. Le prix inclus 2 heures de coaching pour chaque participant dans leur organisation. (15 places disponibles)

Aux plaisirs de vous y voir.

Biens communs : La prospérité par le partage

C'est grâce à Monique Chartrand, directrice de l'organisme Communautique que j'ai eu vent de cette publication d'un très grande pertinence. Ce document intitulé Biens communs : La prospérité par le partage est un rapport produit en novembre 2010 par la fondation allemande Heinrich Böll qui travaille sur les politiques vertes.

C'est quoi un bien commun ?

Les choses qui sont utilisées en commun constituent la charpente interne d’une société florissante

" Au sein de la nature, les hommes et les femmes dépendent tous de l’eau, des forêts, de la terre, des pêcheries, de la biodiversité, du paysage, de l’air, de l’atmosphère, ainsi que de tous les processus vitaux qui y sont liés. Chaque individu est en droit d’avoir part aux ressources naturelles, indépendamment de la propriété privée de ces ressources.

Dans le domaine social, parmi les conditions pour que s’épanouissent les relations sociales figurent les places, parcs et jardins publics, les soirées, les dimanches et jours fériés, ainsi que les transports en commun, les réseaux numériques, les moments de sport et de loisir. Nous profitons tous des espaces et des occasions qui rendent possibles des rencontres libres et non programmées. Ces biens communs sociaux peuvent être directement pris en charge et cultivés, de manières très diverses, par les communautés concernées et à l’initiative des citoyens. Ils peuvent également relever pour partie du domaine public, où les services publics jouent un rôle important. Pour assurer à tous des services aussi complexes que l’assurance maladie, la cogestion par les partenaires sociaux ou la stabilité du système financier, des approches innovantes, allant au-delà du seul marché et du seul État, sont nécessaires.

Il va sans dire, en ce qui concerne la culture, que la langue, la mémoire, les usages et la connaissance sont indispensables à toute production matérielle ou immatérielle. Autant les biens communs de la nature sont nécessaires à notre survie, autant les biens communs culturels le sont à notre activité créative. Nous nous appuyons en dernière instance, aussi bien au niveau du sens qu’au niveau de l’habileté technique, sur les contributions des générations antérieures. De la même manière, les acquis  d’aujourd’hui doivent continuer à servir librement les générations futures.

Dans la sphère numérique, les productions et les échanges fonctionnent d’autant mieux que l’accès aux objets et aux données est moins entravé. Pour naviguer librement dans le monde virtuel, mais aussi pour permettre un développement culturel créatif, il est indispensable que les codes sources des logiciels, de même que toute la richesse des textes, sons, images et films disponibles en ligne, ne soient pas clôturés par des droits de propriété intellectuelle restrictifs."

Les biens communs :

  • font la qualité de vie
  • rendent possible la participation
  • offrent des plateformes pour la créativité et la coopération
  • permettent de faire ensemble plus et mieux
  • assurent la cohésion sociale

Biens communs numériques

Il est indispensable à cette économie du partage et de la participation que tout reste accessible à tous gratuitement. Cela garantit que le travail pourra se poursuivre, et que ce qui ressortira de ce travail sera de nouveaux biens communs.

L'Homo ludens rencontre l'Homo faber. La condition sociale d'interconnexion globale que nous appelons l'Internet rend possible la créativité pour chacun d'entre nous dans des voies nouvelles, et que nous n'apercevions même pas en rêve.

– Eben Moglen

Il y a beaucoup d'exemple de cas de biens communs, dont celui de la protection de Mickey Mouse (Walt Disney), en page 24. Édifiant!

Je crois que les turbulences systémiques mondiales au niveau de l'économie, de la finance, de la société vont amener les décideurs et les acteurs de la société, les citoyens en premier lieu, à agir dans le sens des biens communs. Je le souhaite.

Livre : La publicité sociale par Claude Cossette et Pénélope Daignault

Claude Cossette, fondateur de la recherche en publicité au Québec et aussi ex-fondateur de l'entreprise Cossette, publie, en collaboration avec Pénélope Daignault, un livre gratuit sur le thème de la publicité sociale.

La publicité sociale : définitions, particularités, usages

Ce livre disponible grâce au projet Télémaque est sous licence Creative Commons :

"Télémaque n’entretient aucune visée lucrative. Ni les auteurs ni l’équipe exécutive ne sont rémunérés. Le projet est original sous trois aspects. Au plan philosophique, Télémaque conteste les affairistes qui cherchent à marchandiser toute chose y compris le savoir. Au plan de l’édition, Télémaque s’appuie sur les technologies de l’information (sur l’impression automatisée par le Web) pour couper les coûts de l’imprimerie traditionnelle. Au plan de la diffusion, Télémaque cherche à établir un circuit hors-commerce, celui-ci apportant de toute manière, sur le plan financier, peu de choses aux auteurs savants.

Le Projet Télémaque est avantageux pour tous car il est structuré dans une perspective sociale. Pour les citoyens, c’est une possibilité d’acquérir des ouvrages sérieux à des prix imbattables puisqu’ils sont offerts au prix coûtant d’impression. Pour les auteurs, la Collection leur permet, par les effets synergiques découlant des efforts de promotion, d’obtenir une diffusion optimale et une notoriété accrue. Pour le Département, c’est une pierre qui marque leur position de leader en diffusion du savoir dans les domaines de leurs recherches et de leur enseignement en publicité sociale."

Enfin, une innovation en terme de valorisation de la recherche vers oui les entreprises, mais aussi vers les citoyens.