Début et fin d’une attaque sur ma crédibilité comme techno-anthropologue

Fin de l'épisode numérique

Ce court billet en est un pour garder en mémoire le contexte de publication de trois articles.

Séquence :

  1. Un tweet de Michelle Blanc qui ridiculise quelqu'un qui se donne le titre "techno-anthropologue du Web".
    Ma réponse : Je suis déçu de ceux qui attaquent sans considération

  2. Une allusion que mon CV ne me permet pas de me définir ainsi.
    Ma réponse : Je suis un techno-anthropologue !

  3. Une attaque direct de Michelle Blanc disant que je suis un menteur pathologique et que c'est une pseudo-science
    Ma réponse : Est-ce que la techno-anthropologie est une science ?

Mais pourquoi ?

À la question que plusieurs se posent : Pourquoi a t'elle attaquée ma crédibilité à ce moment-ci ?

Tout d'abord, je n'ai pourtant aucun litige avant Michelle Blanc. 

Alors, l'élément déclencheur, selon mon interprétation, est dû au faite qu'elle est été invité à participer à une émission de télévision à laquelle j'étais déjà un participant. Il semblerait qu'elle n'est pas aimé mon titre de techno-anthropologue.

Et s'en suit l'épisode numérique.

Remerciements

Je tiens à remercier l'ensemble des personnes qui m'ont appuyé en ligne et hors-ligne. Ça fait du bien de savoir d'où vient le respect et le désir de faire avancer les choses.

Merci!

 

MAJ 31/08/2011

Suite à une réponse de Michelle Blanc concernant mon premier article, j'ai du rédiger un dernier billet que voici : Rétablir les faits pour une dernière fois.

Bonne route.

Je suis un techno-anthropologue !

J’ai déclaré que j’étais un anthropologue du Web sur mon blogue www.geoffroigaron.com, mon profil LinkedIn, Twitter et mes cartes d'affaires en janvier 2010. Mon premier billet où j’ai posé « officiellement » un regard anthropologique sur le Web fût celui du 4 janvier 2010, Les médias sociaux et le décès de Lhasa de Sela.  Dans ce billet entourant l’annonce du décès de la chanteuse Lhasa de Sela, j’ai posé un regard d’expert Internet et aussi d’anthropologue du Web puisque j’ai utilisé la technique de l’observation-participante et que j’ai interprété des comportements sociaux sur le Web.

Parcours

Les bases de mon intérêt pour l’anthropologie viennent de mes études au Cégep de Sainte-Foy à Québec en 1993-1995. Après plusieurs cours en psychologie et sociologie, je suis tombé sur LE cours qui allait changer ma vie de jeune adulte. Ce cours d’anthropologie, enseigné par un Indiana Jones en pantalon de brousse, m’a tellement marqué que j’ai décidé d’aller faire des études universitaires.

En 1995, j’ai débuté un baccalauréat en anthropologie sociale et culturelle à l’université Laval. Ce fût trois belles années de visions du monde, de concepts, d’histoire de vie, de méthode, de transdisciplinarité, qui ont forgées en mois le sentiment de devoir changer le monde. Déjà, à cette époque, je questionnais l’impact des NTIC sur les comportements des groupes sociaux, les interactions en ligne, etc. Malheureusement, aucun professeur n’était spécialisé dans cette veine. La dernière année, j’ai suis  tombé dans l’implication para-scolaire, comme président de la troupe de théâtre les Treize, et comme membre d’Hémisphère, un groupe travaillant pour la cause tibétaine (anecdote :  j’ai eu l’occasion de voir le Dalaï Lama et même de lui toucher le bras à Boston). Bref, mon intérêt pour le volet académique s’essoufflait et je m’orientais plus vers l’action à travers la coopération internationale.

En 1999, j’arrive à Montréal avec l’intention de participer à des projets outre-mer. En 2000, j’ai été un participant du programme Cyberjeunes d’Industrie Canada, avec l’organisme Alternatives de Montréal. Un programme de 6 mois où nous apprenions les trois premiers mois les bases de la création de site Web et la culture et le contexte sociopolitique du pays où nous allions. Les trois autres mois était dans notre pays d’accueil. Dans mon cas, j’étais dans une ville minière du sud du Chili. J’y ai développé des outils de formation en espagnol pour former des organismes communautaires à l’utilisation efficace d’Internet. J’ai surtout eu le privilège, à travers  notre principal contact sur le terrain, à la fois un gestionnaire à la municipalité et un anthropologue, de rencontrer certaines communautés autochtones, les Mapuches, et même d’être invité à manger autour de la table d’un chef autochtone.

De 2002 à 2007, je décide de retournée sur les bancs d’école et de faire une maîtrise en communication à l’UQAM. Ce fût extraordinaire comme parcours et stimulation intellectuelle. Mes intérêts de recherches étaient autour de la communication dans les organisations, les communautés de pratique, la gestion de connaissance, l’interaction, l’usage des technologies de collaborations. Ma thèse de mémoire a pour titre : L’appropriation d’un système d’information communautique par les membres d’une communauté de pratique en santé mentale : le cas du Centre Hospitalier Pierre-Le Gardeur. J’y ai intégré le volet de l’appropriation culturelle dans le modèle de l’appropriation dynamique avec l’anthropologie de la communication et l’anthropologie des organisations.

Depuis janvier 2011, je collabore à plusieurs projets sur des stratégies d’innovation et la mise en place d’écosystèmes d’innovation de type living lab où, par exemple au CitiLab de Barcelone, l’anthropologue est un acteur essentiel pour détecter les émergences dans les usages sociales des participants.

Voici pourquoi je me considère techno-anthropologue et que je m’assume. Je n’ai pas le diplôme officiel pour être reconnu comme anthropologue proprement dit, mais j’estime avoir une vision du monde très anthropologique et ça fait partie de mon positionnement comme consultant. C’est moi qui prends le risque de me présenter de cette façon, c’est à moi à le prouver avec mes propos à venir.

Je suis déçu de ceux qui attaquent sans considération

Épisode numérique

Hier, la « vedette » du Web québécois Michelle Blanc (www.michelleblanc.com), que je connais depuis 2007, a dit sur ses comptes Twitter et Google+ que quelqu’un se prétendait techno-anthropologue du Web et que c’était de la bullshit à son meilleur.  Par la suite, elle répond à une question en disant que le CV devrait suivre pour se prétendre techno-anthropologue.

Sur Twitter :

 Sur Google+ :

 Mon nom n’était pas précisé, mais en effectuant la simple recherche des termes « techno-anthropologue du Web » sur Google Canada, c’est moi qui occupe les premières pages, autant de résultats venant de mon blogue, de mon profil LinkedIn et de mon compte Twitter.

Je considère que c’est une égratignure à mon identité numérique professionnelle. Depuis janvier 2010, j’utilise le terme d’anthropologue du Web dans mon positionnement comme consultant. Avec ce volet de mon identité, j’ai réussi a attiré l’attention de quelques recherchistes et médias. Entre autre, à l’émission l’Épicerie de Radio-Canada, en octobre 2010 sur les blogueurs et la nourriture. Comme experte en marketing, elle doit comprendre que ça fait partie de mon positionnement comme consultant.

Les dégâts sont déjà là, après moins de 24 heures, un billet de son blogue et son tweet apparait dans la première page de recherche sur Google. (techno-anthropologue du Web)

C’est aussi une démonstration que Michelle Blanc ne m’a pas demandé pourquoi je me déclarais techno-anthropologue du Web. Pourtant, elle peut voir mon parcours académique (sur mon blogue et sur mon profil LindkedIn) où il est indiqué que j’ai un baccalauréat en anthropologie sociale et culturelle de l’Université Laval, ou simplement me poser la question directement, soit via Twitter, par courriel ou par téléphone. Elle a préféré, indirectement, cracher en public sur mon parcours et mon identité de consultant et de penseur/chercheur.

Oui, je suis déçu ! d’elle, bien sûr, mais aussi :

  • des gens qui répondent et font se multiplier ses affirmations sans se demander si elles sont fondées. Le vedettariat, amplifié par les médias sociaux, est un effet pervers de notre époque numérique.
     
  • des gens qui n’osent pas la contrarier pour ne pas être victime de ses foudres sur le Web. Au Québec, la planète Web est considérée petite, mais je crois qu’il faut s’ouvrir et ne pas avoir peur d’avancer. 
     
  • des gens des médias en général, qui invitent Michelle Blanc « par défaut » comme spécialiste. Je reconnais sincèrement son expertise et son expérience en marketing Internet et dans l’univers du Web, mais il y beaucoup d’autres personnes capables de présenter des sujets et d’informer. Heureusement, il y a d'autres "experts" et vulgarisateurs qui sont invités dans les médias. Je crois que Michelle Blanc, malgré ses efforts positifs et sincères (conférence, livre, consultation) pour faire avancer le Web ici, est en partie responsable du frein de l’implantation et de l’appropriation du Web au Québec.

Désamorçage numérique

Ce billet pourrait amener plusieurs réactions, je vais répondre d’emblée à deux de celles-ci :

  • Je fais ce billet pour me faire du capital médiatique sur son dos pour être invité dans les médias comme expert.

Il se peut effectivement qu’il y ait un moment d’attention plus grand sur moi après ce billet, mais je suis actif depuis 5 ans sur la planète Web de Montréal et du Québec, et ce n’est pas cet article qui va me faire naître numériquement. Je suis blogueur depuis 2005. J’ai construit ma crédibilité et ma réputation, pas à pas, avec ma personnalité, mes forces et faiblesses, et ma détermination au fil des ans. Je suis déjà approché par des médias grâce à mon parcours personnel et professionnel. Ce n’est pas mon style de vie que de faire dans la confrontation, je suis le plus souvent celui qui va laisser passer.

  • Je me présente comme  techno-anthropologue sans avoir le CV

C’est ce qui me déçoit le plus, c’est que Michelle Blanc critique ma crédibilité de me prétendre techno-anthropologue parce que j’ai un parcours professionnelle et académique atypique. De mémoire, elle raconte elle-même son parcours très atypique pour en arriver à être où elle en est aujourd’hui.

Donc, je fais ce billet pour répliquer à Michelle Blanc en présentant les faits et mon interprétation de ceux-ci.

Maintenant, voici pourquoi je me considère un techno-anthropologue du Web.

Paul Jorion : Récession, système financier et solutions

Nous vivions actuellement une autre épisode de la mort annoncé d'un système dit de "capitalisme financier" qui se meurt par son incohérence systémique. Le système financier est au service de lui-même et beaucoup moins au service de l'économie réelle. La spéculation est un des virus du système. Nous sommes arrivé à la porte (falaise) d'une deuxième récession, la première la "Grance récession" étant arrivé en 2008. La "récession en W" se concrétise. Cette semaine pourrait aussi être un Krash (chute de 20%). Tout est possible.

Depuis près de deux ans, je lis et écoute les propos de Paul Jorion, un anthropologue et auteurs spécialisé des questions économiques et financières, et plusieurs de ses collaborateurs (François Leclerc, Julien Alexandre) sur son blogue : http://www.pauljorion.com/blog

C'est en travaillant avec Yves Lusignan, un prospectiviste québécois, en 2009-2010, que j'ai été amené à m'intéresser aux forces de changements, aux défaillances des divers systèmes qui composent la société et surtout à la fin annoncé d'une ère. J'.ai ainsi découvert Paul Jorion et Marc Halevy.

Paul Jorion est un analyse et un pédagogue. Dans ses capsules vidéos hebdomadaires de 10-20 minutes, il commente l'actualité et l'évolution de nos sociétés "financiarisées".

Dans sa dernière vidéo de lundi, il parle de la crise qui secoue actuellement le monde.


Paul Jorion – Crise de la dette publique US -… par PaulJorion

Dans cette vidéo, il présente les problématiques qui causent la débandade actuelle, mais fait intéressant, il présente aussi les 3 éléments de solution pour passer à un autre système.

  • Système monétaire internationale pacifique (Bancor de Keynes)
  • Interdiction de la spéculation (retour de la finance au service de l'économie)
  • Redistribution de la richesse plus équitable

Se sont des solutions qui ne vont pas tout régler, mais qui permettrons d'avancer vers une autre structuration de la société.

Bref, je vous recommande de consulter le blogue de Paul Jorion puisqu'il vous donnera un regard plus élargi pour aller au delà des propos, plutôt édulcorés, des médias sur les causes et sur l'évolution de cette récession.

Y aura t-il un Phénix, une mutation, une métamorphose, une renaissance ? Je pense que oui.

Patrick Dubé, un visionnaire transdisciplinaire (innovation ouverte oblige)

Mon ami Patrick Dubé est un pragmatique excentrique ! Il est capable dans l'espace de 10 minutes de parler d'innovation technologique, de modèles d'affaires, de ceinture fléchée, de changement climatique, de design fractal, et de se rappeler la définition d'une vieux terme datant du 18e siècle. Bref, un visionnaire transdisciplinaire à la fois scientifique, artiste et entrepreneur. Un vrai porteur du "thinking outside the box".

Étant "monsieur" innovation ouverte et living lab au Québec, il est actuellement directeur recherche et développement à l'organisme Communautique sur le projet Mandalab et coordonnateur à la Société des Arts Technologiques (SAT) sur un projet de living lab avec l'hôpital Sainte-Justine.

Il a livré sa vision de ce que devient Montréal et de ce qu'est un living lab à Marie-Pierre Bouchard du blogue du Quartier des spectacles.

Voici l'article : Entrevue #3 | Patrick Dubé

Pour en savoir plus, il y a aussi une captation vidéo de novembre 2010 au Webcom Montréal :
Patrick Dubé @Communautique et Josée Latendresse

et un reportage de Radio-Canada :
Les laboratoires vivants, ou l'avenir de l'innovation

Bref, il y a un mouvement d'innovation ouverte (sociale+technologie) qui prend racine au Québec et nous en avons bien besoin pour nous adapter aux changements radicaux à venir dans toutes les sphères de notre société occidentale.