Mes conférences et formations automne 2011

Voici la liste de quelques conférences et formations que je donnes à l'automne 2011 :

  • 14 octobre 2011 : Séminaire de formation : Présence Web efficace (Web 2.0 et médias sociaux) Une journée de formation public pour les entrepreneurs ou conseiller permettant de démystifier la culture Internet (Web 2.0 et médias sociaux), d'explorer les plates-formes les plus populaires (Facebook, Twitter, LinkedIn, Youtube, etc.) et de découvrir des stratégies marketing et de communication innovantes. Le prix inclus 2 heures de coaching pour chaque participant dans leur organisation. (15 places disponibles)

Aux plaisirs de vous y voir.

Je suis un techno-anthropologue !

J’ai déclaré que j’étais un anthropologue du Web sur mon blogue www.geoffroigaron.com, mon profil LinkedIn, Twitter et mes cartes d'affaires en janvier 2010. Mon premier billet où j’ai posé « officiellement » un regard anthropologique sur le Web fût celui du 4 janvier 2010, Les médias sociaux et le décès de Lhasa de Sela.  Dans ce billet entourant l’annonce du décès de la chanteuse Lhasa de Sela, j’ai posé un regard d’expert Internet et aussi d’anthropologue du Web puisque j’ai utilisé la technique de l’observation-participante et que j’ai interprété des comportements sociaux sur le Web.

Parcours

Les bases de mon intérêt pour l’anthropologie viennent de mes études au Cégep de Sainte-Foy à Québec en 1993-1995. Après plusieurs cours en psychologie et sociologie, je suis tombé sur LE cours qui allait changer ma vie de jeune adulte. Ce cours d’anthropologie, enseigné par un Indiana Jones en pantalon de brousse, m’a tellement marqué que j’ai décidé d’aller faire des études universitaires.

En 1995, j’ai débuté un baccalauréat en anthropologie sociale et culturelle à l’université Laval. Ce fût trois belles années de visions du monde, de concepts, d’histoire de vie, de méthode, de transdisciplinarité, qui ont forgées en mois le sentiment de devoir changer le monde. Déjà, à cette époque, je questionnais l’impact des NTIC sur les comportements des groupes sociaux, les interactions en ligne, etc. Malheureusement, aucun professeur n’était spécialisé dans cette veine. La dernière année, j’ai suis  tombé dans l’implication para-scolaire, comme président de la troupe de théâtre les Treize, et comme membre d’Hémisphère, un groupe travaillant pour la cause tibétaine (anecdote :  j’ai eu l’occasion de voir le Dalaï Lama et même de lui toucher le bras à Boston). Bref, mon intérêt pour le volet académique s’essoufflait et je m’orientais plus vers l’action à travers la coopération internationale.

En 1999, j’arrive à Montréal avec l’intention de participer à des projets outre-mer. En 2000, j’ai été un participant du programme Cyberjeunes d’Industrie Canada, avec l’organisme Alternatives de Montréal. Un programme de 6 mois où nous apprenions les trois premiers mois les bases de la création de site Web et la culture et le contexte sociopolitique du pays où nous allions. Les trois autres mois était dans notre pays d’accueil. Dans mon cas, j’étais dans une ville minière du sud du Chili. J’y ai développé des outils de formation en espagnol pour former des organismes communautaires à l’utilisation efficace d’Internet. J’ai surtout eu le privilège, à travers  notre principal contact sur le terrain, à la fois un gestionnaire à la municipalité et un anthropologue, de rencontrer certaines communautés autochtones, les Mapuches, et même d’être invité à manger autour de la table d’un chef autochtone.

De 2002 à 2007, je décide de retournée sur les bancs d’école et de faire une maîtrise en communication à l’UQAM. Ce fût extraordinaire comme parcours et stimulation intellectuelle. Mes intérêts de recherches étaient autour de la communication dans les organisations, les communautés de pratique, la gestion de connaissance, l’interaction, l’usage des technologies de collaborations. Ma thèse de mémoire a pour titre : L’appropriation d’un système d’information communautique par les membres d’une communauté de pratique en santé mentale : le cas du Centre Hospitalier Pierre-Le Gardeur. J’y ai intégré le volet de l’appropriation culturelle dans le modèle de l’appropriation dynamique avec l’anthropologie de la communication et l’anthropologie des organisations.

Depuis janvier 2011, je collabore à plusieurs projets sur des stratégies d’innovation et la mise en place d’écosystèmes d’innovation de type living lab où, par exemple au CitiLab de Barcelone, l’anthropologue est un acteur essentiel pour détecter les émergences dans les usages sociales des participants.

Voici pourquoi je me considère techno-anthropologue et que je m’assume. Je n’ai pas le diplôme officiel pour être reconnu comme anthropologue proprement dit, mais j’estime avoir une vision du monde très anthropologique et ça fait partie de mon positionnement comme consultant. C’est moi qui prends le risque de me présenter de cette façon, c’est à moi à le prouver avec mes propos à venir.

Je suis déçu de ceux qui attaquent sans considération

Épisode numérique

Hier, la « vedette » du Web québécois Michelle Blanc (www.michelleblanc.com), que je connais depuis 2007, a dit sur ses comptes Twitter et Google+ que quelqu’un se prétendait techno-anthropologue du Web et que c’était de la bullshit à son meilleur.  Par la suite, elle répond à une question en disant que le CV devrait suivre pour se prétendre techno-anthropologue.

Sur Twitter :

 Sur Google+ :

 Mon nom n’était pas précisé, mais en effectuant la simple recherche des termes « techno-anthropologue du Web » sur Google Canada, c’est moi qui occupe les premières pages, autant de résultats venant de mon blogue, de mon profil LinkedIn et de mon compte Twitter.

Je considère que c’est une égratignure à mon identité numérique professionnelle. Depuis janvier 2010, j’utilise le terme d’anthropologue du Web dans mon positionnement comme consultant. Avec ce volet de mon identité, j’ai réussi a attiré l’attention de quelques recherchistes et médias. Entre autre, à l’émission l’Épicerie de Radio-Canada, en octobre 2010 sur les blogueurs et la nourriture. Comme experte en marketing, elle doit comprendre que ça fait partie de mon positionnement comme consultant.

Les dégâts sont déjà là, après moins de 24 heures, un billet de son blogue et son tweet apparait dans la première page de recherche sur Google. (techno-anthropologue du Web)

C’est aussi une démonstration que Michelle Blanc ne m’a pas demandé pourquoi je me déclarais techno-anthropologue du Web. Pourtant, elle peut voir mon parcours académique (sur mon blogue et sur mon profil LindkedIn) où il est indiqué que j’ai un baccalauréat en anthropologie sociale et culturelle de l’Université Laval, ou simplement me poser la question directement, soit via Twitter, par courriel ou par téléphone. Elle a préféré, indirectement, cracher en public sur mon parcours et mon identité de consultant et de penseur/chercheur.

Oui, je suis déçu ! d’elle, bien sûr, mais aussi :

  • des gens qui répondent et font se multiplier ses affirmations sans se demander si elles sont fondées. Le vedettariat, amplifié par les médias sociaux, est un effet pervers de notre époque numérique.
     
  • des gens qui n’osent pas la contrarier pour ne pas être victime de ses foudres sur le Web. Au Québec, la planète Web est considérée petite, mais je crois qu’il faut s’ouvrir et ne pas avoir peur d’avancer. 
     
  • des gens des médias en général, qui invitent Michelle Blanc « par défaut » comme spécialiste. Je reconnais sincèrement son expertise et son expérience en marketing Internet et dans l’univers du Web, mais il y beaucoup d’autres personnes capables de présenter des sujets et d’informer. Heureusement, il y a d'autres "experts" et vulgarisateurs qui sont invités dans les médias. Je crois que Michelle Blanc, malgré ses efforts positifs et sincères (conférence, livre, consultation) pour faire avancer le Web ici, est en partie responsable du frein de l’implantation et de l’appropriation du Web au Québec.

Désamorçage numérique

Ce billet pourrait amener plusieurs réactions, je vais répondre d’emblée à deux de celles-ci :

  • Je fais ce billet pour me faire du capital médiatique sur son dos pour être invité dans les médias comme expert.

Il se peut effectivement qu’il y ait un moment d’attention plus grand sur moi après ce billet, mais je suis actif depuis 5 ans sur la planète Web de Montréal et du Québec, et ce n’est pas cet article qui va me faire naître numériquement. Je suis blogueur depuis 2005. J’ai construit ma crédibilité et ma réputation, pas à pas, avec ma personnalité, mes forces et faiblesses, et ma détermination au fil des ans. Je suis déjà approché par des médias grâce à mon parcours personnel et professionnel. Ce n’est pas mon style de vie que de faire dans la confrontation, je suis le plus souvent celui qui va laisser passer.

  • Je me présente comme  techno-anthropologue sans avoir le CV

C’est ce qui me déçoit le plus, c’est que Michelle Blanc critique ma crédibilité de me prétendre techno-anthropologue parce que j’ai un parcours professionnelle et académique atypique. De mémoire, elle raconte elle-même son parcours très atypique pour en arriver à être où elle en est aujourd’hui.

Donc, je fais ce billet pour répliquer à Michelle Blanc en présentant les faits et mon interprétation de ceux-ci.

Maintenant, voici pourquoi je me considère un techno-anthropologue du Web.

Politique d’utilisation des médias sociaux : modèle et exemples

Cette semaine, j'ai donné un atelier sur les politiques d'utilisation des médias sociaux lors du Camps d'été Les Affaires 2011 sur les médias sociaux. Chez les décideurs, les préoccupations augmentent autour des usages des médias sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn, Youtube, etc.) par les employés d'une entreprise ou d'une organisation. C'est après une recherche exhaustive d'exemple de politique d'utilisation des médias sociaux que j'en suit arrivé à ce modèle pour les classifier.

 

J'ai aussi débusqué, parmi une centaine, les 17 meilleurs exemples de politique disponibles sur Internet à l'été 2011.

 

Voici la présentation de ceux-ci avec les liens :

Un des articles les plus consultés sur mon blogue est Gouvernance et politiques d’utilisation des médias sociaux dans l’entreprise. C'est un signe que les organisations sont de plus en plus consciente de l'importance de mettre en place de tel politique.

Compte-rendu du 2e Rendez-vous des entrepreneurs sociaux

J'ai eu l'occasion de participer à cette deuxième édition du Rendez-vous des entrepreneurs sociaux organisé par l'INM. Il y aurait eu un peu plus de 160 personnes lors de cette journée de conférence. La formule était plus traditionnelle avec un seul lieu pour toute la journée, soit la salle de l'Olympia. L'an dernier, l'événement se passait dans les locaux de la Grande bibliothèque, il y avait eu beaucoup plus d'interactions en sous-groupes sur plusieurs thématiques. Selon mes sources, le but de cette formule plus classique était de faire connaître le concept de "entrepreneurs sociaux" à des futurs investisseurs et partenaires. On verra le résultat.

L'invité d'honneur de la journée a été Jean-Marc Borello, Président du Mouvement des entrepreneurs sociaux en France et directeur général du groupe SOS (France).

La matinée fût intéressante avec comme première conférence celle de M. François Couillard, président fondateur de Stratégies & Direction Consultants, qui est venu parler de son parcours et de la 3e voie de l'entrepreneuriat, le "social business". Concept développé par Muhammad Yunus.

Par la suite, quelques présentations éclaires (diaporama 20×20) d'exemples de projet d'entrepreneurs sociaux:

  • Johanne Desrochers, directrice associée du réseau et santé du Nord pédiatrique au centre universitaire de santé McGill ;
  • Sandrine Faust, fondatrice et directrice générale chez Allô-prof ;
  • Stéphane Lavoie, directeur général de la Tohu ;
  • Luc Parlavecchio, président directeur général de DesÉquilibres ;
  • Sidney Ribaux, cofondateur, coordonnateur général et porte-parole d’Équiterre.

Voici la captation vidéo de cette première partie :

Puis, un panel sur "Faire le pari de l'entrepreneuriat social" :

Voici la captation vidéo des discussions de ce panel :

Pour ma part, ce fut intéressant comme matinée avec des exemples et des réflexions sur le modèle de développement de la coop Innov X.0 et mon accompagnement d'expert-conseil en innovation ouverte et commercialisation Web. Mais je crois qu'un nombre important de participant avaient des préoccupations plus de type "PME" que "grande entreprise" et qu'ils auraient aimés des discussions plus près du secteur de l'économie sociale.