Proposition Coopérathon 2017 – Badges numériques pour devenir une espèce multiplanétaire

Cette année, je propose un projet comme entrepreneur pour le Coopétathon 2017 organisé par Desjardins.

Voici ma vision pour le moment afin de recruter une équipe talentueuse.

Les badges numériques pour devenir une espèce multiplanétaire.

Le contexte

Elon Musk va aller sur Mars très bientôt.

La course est bien lancée et SpaceX casse les prix.

(présentation 2016 – début à la minute 21:00)

Aussi – Des humains sur Mars en 2024 avec SpaceX – Mise à jour de Elon Musk – 29 septembre 2017

Deux scénarios dès que l’homme pose son pied sur Mars avant 2025 : 1) nous découvrons qu’il est possible de terraformer la planète pour y vivre en colonie et l’aventure commence, 2) nous prenons conscience que notre petite planète bleue est fragile et qu’il faut unir nos forces comme Humanité pour s’occuper de notre planète-mère. Qu’il faut se transformer pour que le climat soit harmonieux et que tous puissent contribuer et jouer un rôle dans l’aventure.

Le problème

Nous ne sommes pas du tout préparés pour les deux scénarios. Aller dans l’espace est très exigeant, s’adapter aux changements climatiques encore plus. Les défis sont multiples, comme la robotisation du travail, la rareté des ressources, la concentration de la richesse, les inégalités sociales, et ils sont un frein à l’innovation de l’humanité.

« Rien ne garantit que l’humanité dépasse cette nouvelle frontière d’être une espèce multiplanétaire » Elon Musk

Le monde de l’éducation et nos structures linéaires et en silos de l’apprentissage ne permettent pas de développer adéquatement les compétences et les savoir-être pour accomplir les tâches titanesques devant nous. En fait, nous ne savons pas ce que les gens savent faire ou veulent faire, encore moins ce qu’il sera nécessaire de faire dans le futur.

L’enjeu

Puisque la rapidité de l’innovation technologique, des pratiques et des relations sociales est évidente, il faut construire des écosystèmes d’apprentissage qui permettent d’interconnecter les acteurs (académique, travail, social) pour développer des parcours d’apprentissages cohérents.

Pour ce faire, il faut innover radicalement dans la manière de penser les compétences, les rôles et les modes de gouvernance entre les acteurs (public, privé, citoyen). Aussi, nous avons l’opportunité d’être connectés entre nous via Internet comme jamais auparavant, travaillons ensemble.

La solution

Il faut utiliser la technologie des badges numériques pour capter, numériser, valider et communiquer l’ensemble des compétences et des expériences. Il faut les développer en respectant le standard Open Badges pour que les métadonnées soient ouvertes et liées (LOD). Les systèmes de badges numériques permettent de gérer, cartographier et de connecter les apprentissages vers le monde du travail.

Depuis plus de 2 ans, je travaille comme entrepreneur et chercheur sur l’univers des badges numériques. Voici une courte vidéo de présentation des badges numériques.

Pour voir plus d’exemples d’usages des badges numériques : www.badgenumerique.com.

 

L’innovation lors du Coopérathon

Pour accélérer l’innovation et l’adoption des badges numériques, il faut développer des solutions en intelligence artificielle pour automatiser les parcours d’apprentissages interorganisation et intercontexte, pour la détection des acteurs-clés des filières industrielles, pour soutenir la pédagogie active et personnaliser l’apprentissage.

Le standard Open Pathways est en développement via le projet Badgr et adresse cet enjeu majeur d’interconnecter des parcours d’apprentissages et des rôles (emplois). Voici une vidéo de Wayne Skipper, CEO de ConcentricSky, qui explique les usages de ce nouveau standard.

 

Ainsi, lors de ce coopérathon 2017, j’aimerais créer un prototype d’application avec de l’intelligence artificielle pour d’un côté tester la découverte des profils avec des sources variés (médias sociaux, bases de données), proposer des personas et des parcours d’apprentissages, et de l’autre, identifier les acteurs d’une filière industrielle les plus pertinents pour implanter les badges numériques et les accompagner dans leur interconnexion.

 

Équipe PHENIX

Bienvenue dans l’aventure de l’équipe Phenix sur la plateforme Agorize.

Des solutions en intelligence artificielle pour automatiser les parcours d’apprentissages, certifier les compétences et reconnaître les expériences et interconnecter les acteurs des écosystèmes pour devenir une espèce multiplanétaire.

Nous cherchons des passionnées, des experts et des programmeurs en plateforme et intelligence artificielle, en gestion ressources humaines et en innovation pédagogique.

Je suis un techno-anthropologue !

J’ai déclaré que j’étais un anthropologue du Web sur mon blogue www.geoffroigaron.com, mon profil LinkedIn, Twitter et mes cartes d'affaires en janvier 2010. Mon premier billet où j’ai posé « officiellement » un regard anthropologique sur le Web fût celui du 4 janvier 2010, Les médias sociaux et le décès de Lhasa de Sela.  Dans ce billet entourant l’annonce du décès de la chanteuse Lhasa de Sela, j’ai posé un regard d’expert Internet et aussi d’anthropologue du Web puisque j’ai utilisé la technique de l’observation-participante et que j’ai interprété des comportements sociaux sur le Web.

Parcours

Les bases de mon intérêt pour l’anthropologie viennent de mes études au Cégep de Sainte-Foy à Québec en 1993-1995. Après plusieurs cours en psychologie et sociologie, je suis tombé sur LE cours qui allait changer ma vie de jeune adulte. Ce cours d’anthropologie, enseigné par un Indiana Jones en pantalon de brousse, m’a tellement marqué que j’ai décidé d’aller faire des études universitaires.

En 1995, j’ai débuté un baccalauréat en anthropologie sociale et culturelle à l’université Laval. Ce fût trois belles années de visions du monde, de concepts, d’histoire de vie, de méthode, de transdisciplinarité, qui ont forgées en mois le sentiment de devoir changer le monde. Déjà, à cette époque, je questionnais l’impact des NTIC sur les comportements des groupes sociaux, les interactions en ligne, etc. Malheureusement, aucun professeur n’était spécialisé dans cette veine. La dernière année, j’ai suis  tombé dans l’implication para-scolaire, comme président de la troupe de théâtre les Treize, et comme membre d’Hémisphère, un groupe travaillant pour la cause tibétaine (anecdote :  j’ai eu l’occasion de voir le Dalaï Lama et même de lui toucher le bras à Boston). Bref, mon intérêt pour le volet académique s’essoufflait et je m’orientais plus vers l’action à travers la coopération internationale.

En 1999, j’arrive à Montréal avec l’intention de participer à des projets outre-mer. En 2000, j’ai été un participant du programme Cyberjeunes d’Industrie Canada, avec l’organisme Alternatives de Montréal. Un programme de 6 mois où nous apprenions les trois premiers mois les bases de la création de site Web et la culture et le contexte sociopolitique du pays où nous allions. Les trois autres mois était dans notre pays d’accueil. Dans mon cas, j’étais dans une ville minière du sud du Chili. J’y ai développé des outils de formation en espagnol pour former des organismes communautaires à l’utilisation efficace d’Internet. J’ai surtout eu le privilège, à travers  notre principal contact sur le terrain, à la fois un gestionnaire à la municipalité et un anthropologue, de rencontrer certaines communautés autochtones, les Mapuches, et même d’être invité à manger autour de la table d’un chef autochtone.

De 2002 à 2007, je décide de retournée sur les bancs d’école et de faire une maîtrise en communication à l’UQAM. Ce fût extraordinaire comme parcours et stimulation intellectuelle. Mes intérêts de recherches étaient autour de la communication dans les organisations, les communautés de pratique, la gestion de connaissance, l’interaction, l’usage des technologies de collaborations. Ma thèse de mémoire a pour titre : L’appropriation d’un système d’information communautique par les membres d’une communauté de pratique en santé mentale : le cas du Centre Hospitalier Pierre-Le Gardeur. J’y ai intégré le volet de l’appropriation culturelle dans le modèle de l’appropriation dynamique avec l’anthropologie de la communication et l’anthropologie des organisations.

Depuis janvier 2011, je collabore à plusieurs projets sur des stratégies d’innovation et la mise en place d’écosystèmes d’innovation de type living lab où, par exemple au CitiLab de Barcelone, l’anthropologue est un acteur essentiel pour détecter les émergences dans les usages sociales des participants.

Voici pourquoi je me considère techno-anthropologue et que je m’assume. Je n’ai pas le diplôme officiel pour être reconnu comme anthropologue proprement dit, mais j’estime avoir une vision du monde très anthropologique et ça fait partie de mon positionnement comme consultant. C’est moi qui prends le risque de me présenter de cette façon, c’est à moi à le prouver avec mes propos à venir.

Net Change 2010 : Technologie, innovation et changement social

Cette semaine à Toronto, c'est le Net Change Week produit par MaRS (incubateur d'entreprises nouvelles générations). C'est un évènement d'envergure qui vise à faire le pont entre l'univers des technologie de l'information et les organisations qui supporte l'innovation sociale. Je suis complètement halluciné de voir la qualité de cet évènement, des organisations qui existent au Canada dans l'innovation sociale et les entreprises sociales.

Voici les principaux panels de cette semaine de conférence et atelier.

Panel: Canada, check your privacy settings

 

Panel: The Future of the Web and the World

Mobile Tech Training

Et beaucoup d'autres contenus et rencontre sur place.

Pour suivre via Twitter : #ncwk

Au Québec, il n'y a pas encore ce type de rencontre. Il y a par contre beaucoup de rencontre de type "BarCamp" et un début de rencontre des entrepreneurs sociaux. J'ai croisée très peu de "programmeur sociaux" lors de cet évènement. Je suis d'avis que nous devons absolument fédérer les différents groupes pour supporter l'innovation social au Québec.

Il est certain que je vais aller à la prochaine édition de cet évènement en 2011.

Webcamp Montréal mai 2010

J'ai participé au Webcom Montréal 2010 (formel) et aussi au Webcamp Montréal (informel) dans la même journée.

Le matin, j'ai suivi une conférence comme blogueur :

Capital social et nouvelles tribus
Julien Smith

  • Créer un canal et vous aurez un réseau, mais vous devez garder votre canal ouvert et vivant
  • Créer des tribus pour connecter (building tribe is critical)
  • Feed back d'un puzzel (casse-tête), ont ne sais pas comment
  • Faciliter l'échange de capital social
    • Bâtir une église (créer un blogue), impossible de prévoir le succès
    • Faire partie de toute les conversations (participer activement)
    • Créer des contenu visible et indexable
    • Parler la culture de la tribu, chaque tribu à sa culture (D&D avec les dés, Mario Bros)
    • Processus de différenciation (Cirque du Soleil)
    • Briser les conventions (pattern braking) pour créer des émotions
  • Livre : Trust Agent
  • Faire sens avec le bruit d'une communauté, trouver l'intérêt qui en découle… (réponse à quelqu'un de RéseauContact)
  • Exemple de la communauté Nutella http://www.nutella.ca/french/social-home

Mais par la suite, je me suis plus intéressé aux gens présents à travers les pauses de réseautage.

Voici un billet de Diane Bourque qui résume très bien la journée : 1,000 participants au Webcom Montréal – Bravo à l’équipe Webcom!

Aussi un compte-rendu de www.rezopointzero.com

1- webcom-Montréal : quand la masse vient au web social

2- webcom-Montréal : apprivoiser le savoir social et les wikis

En après-midi, j'ai basculé vers la rencontre du Webcamp avec Sylvain Carle et Sébastien Paquet comme hôtes.

Beaucoup de discussion sur le iPad (!) et l'organisation des experts et des groupes/associations de Montréal et du Québec.

Debrief WebCamp Mai 2010 (un Podcast de 45 minutes très libre)

Enfin un carrefour de possibilités sur la route du logiciel libre au Québec

Aujourd'hui, c'est un grand jour pour les logiciels libres dans notre société québécoise. En effet, Cyrille Béraud, de l'entreprise Savoir-Faire Linux, après un procès et un jugement, vient de créer un carrefour de possibilités pour l'intégration des logiciels libres dans nos institutions publiques et par le fait même dans nos entreprises.

Voici l'explication du point de départ : La longue route du logiciel libre au Québec

Voici un extrait du billet de Cyrille où il publie le jugement de la cour :

Je dédie et je fais cadeau de ce jugement à toute la jeunesse du Québec.

Je dis à cette jeunesse : le monde vous appartient.

Il n'appartient pas aux multinationales, il n'appartient pas à ces petits fonctionnaires médiocres. Il n'appartient pas à ces États qui ont oubliés qu'ils étaient d'abord au service de tous.

Je dis aussi que c'est avec des valeurs que l'on crée de la richesse. Et que de la richesse sans valeurs, c'est du pillage.

Voici le jugement de la cour supérieure en PDF.

Sans être un programmeur de formation, j'utilise des logiciels libres depuis 2002. Autant dans ma vie personnelle que professionnel (Firefox, Thunderbird, Moodle, WordPress, SugarCRM, etc.). Je suis très heureux de cette étape importante pour amener de nouvelles forces de changement à l'innovation sociale au Québec et surtout d'augmenter significativement la probabilité d'être dans des environnement technologiques flexibles, ouverts et modulaires.

Bravo et Merci Cyrille !